Qu’il est difficile de se sortir de l’ombre d’un groupe que l’on a tant marqué. C’est ce que doit se dire Zak Stevens. A chacune de ses nouvelles productions c’est toujours la même rengaine. Tient ça ressemble à du
Savatage, tient mais pourquoi ça ne ressemble pas a du
Savatage et ici de suite jusqu’au pétage de plomb. C’est donc pour cela qu’il y a eu bonne dose de changement dans la façon d’aborder la musique.
Delusions of Grandeur marque un retour clair et net au source même du Heavy
Metal.
Plus de grigri, place au Heavy pur et dur !!!!
Les structures des compos sont claires et cela renforce le coté très originel du combos. Jamais le tempo des titres n’aura été aussi élevé et il faut bien dire que ça le fait bien. Les soli sont foudroyant, la sections rythmique basique mais bigrement efficace, rien a redire.
Seul quelque note de piano parsi parla rappel un coté le sophistiqué de
Savatage (et encore c’est juste pour faire un peu le lourd). Seule la balade est un peu pénible mais comme bon nombre de balade. Mais la balade n’est qu’un titre et « Waiting » nous arrive en pleine tête pour nous rappeler que nous ne sommes pas là pour rigoler. De l’avoine mon ami, de la grosse avoine.
En faite le plus étonnant c’est que le point négatif viendrait plutôt de Zak. Il donne la désagréable impression d’être à la ramasse sur les passages vraiment speed. Pire il donne dans la ligne de chant sans relief sur certains titres…..
Pas sur tous heureusement, mais nous n’avions pas l’habitude de le voir comme ça.
Le retour au source est accentuer par une production très brute qui rend l’ensemble bah…. brute. Perso j’aime bien mais ça pourrait ne pas convenir a tous.
Au final un disque homogène qui est plutôt de bonne facture bien qu’aucun titre ne ressorte vraiment. Est-ce un tare, oui et non. Reste que disque est largement suprérieur à l’assez mauvais
Burden of Truth.
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