Delightful Carnage

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Psychobolia
Nom de l'album Delightful Carnage
Type Album
Date de parution 13 Juillet 2013
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1.
 Rotten Cold Shreds
 
2.
 Awake in Death
 
3.
 Shallow Depths
 
4.
 Vertigo
 
5.
 Love's Deadly Vortex
 
6.
 Tearing Me Apart
 
7.
 Imploring the Crusher
 
8.
 Lost Illusions
 
9.
 Desiderium
 
10.
 Carnage
 
11.
 Brain Melt
 
12.
 A Split Second
 

Durée totale : 00:00

Acheter cet album

 $8.99  €9,99  €8,99  £0.99  buy  buy  €9,99
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Psychobolia


Chronique @ Eligos

26 Janvier 2014

Une identité certaine, mais un manque de profondeur évident.

Après un premier album "Fisting You All" au nom très évocateur, Psychobolia remet le couvert avec ce “Delightful Carnage” durant l’été 2013. La formation parisienne ne change pas son fusil d’épaule, et délivre toujours un Death brutal sans concession, très influencé par Krisiun, Origin ou Hate Eternal. On notera toutefois quelques légers remaniements dans le line-up depuis leur premier méfait : Gautbill remplace désormais Aurélien à la basse et Caroline cède sa place de growleuse à Ginger. Pas d’inquiétude, les deux chanteuses ont sensiblement le même timbre: les fans de la formation ne seront pas dépaysés.

Le délicieux carnage débute de la manière la plus simple et directe possible : un coup de feu et “Rotten Cold Shreds” démarre en trombe, immédiatement appuyé par les blasts du furieux Gogo. Point de finesse ici, la vitesse et la brutalité sont de mise: aucun des 12 morceaux ne dépasse 3 mins 30, les mid-tempos sont inexistants, très peu de breaks parsèment l’album et les parties blastées sont omniprésentes, ce qui confère au disque une certaine homogénéité. Néanmoins, cette soif de vitesse et de carnage condamne beaucoup de riffs à être noyés dans cette avalanche de brutalité, comme sur “Imploring the Crusher” ou sur “A Split Second”.
Ce manque de mise en relief provient également d’une production synthétique, certes puissante et précise, mais manquant cruellement de dynamique. Le son de guitare de Buru est très compressé et la batterie est fortement triggée, avec des cymbales peu audibles. Ce dernier point est certainement le plus préjudiciable pour le groupe parisien: les crashs n’étant pas accentuées et la ride étant bien trop timide (voire inutilisée ?), il devient difficile de repérer les (rares) changements de variations proposés par le quatuor à l’image d’un “Love’s Deadly Vortex” bien ficelé et accrocheur, mais qui paraît trop linéaire à cause du son sur-compressé.

Cependant, tout n’est pas à jeter et quelques titres tirent leur épingle du jeu dans cet enchevêtrement de violence tentaculaire. On pensera à “Vertigo” et son intro typiquement "Origininienne", ou à “Carnage” le titre le plus riche, pourvu de quelques transitions intéressantes quoiqu’un peu timides, comme son petit break de basse et ses solos brefs et incisifs aux accents orientaux. Plus généralement, le quatuor ne fait pas l’erreur de reproduire la structure simple couplets/refrains dans ses compositions (ce qui aurait tendance à lasser l’auditeur), mais préfére balancer les riffs les uns après les autres sans réelle cohérence de prime abord. Enfin, les vocaux de Ginger se montrent gutturaux à souhait mais reste calés sur le même débit dans beaucoup de morceaux. Heureusement, les parties screamées délivrées par la growleuse sont efficaces (“A Split Second”), et sont en parfaite adéquation avec la méduse représentée sur la pochette du disque (réalisée par le tatoueur parisien Renaud Delmaire) qui se veut dérangeante et possédée.

Psychobolia a du potentiel et a bien compris les règles du jeu, mais cette dernière offrande pêche par manque de profondeur et de dynamique. Certains se délecteront de la violence de ce "Delightful Carnage", tandis que d’autres resteront de marbre face à cette démonstration aseptisée qui possède quand même sa dose de folie et d’originalité.

0 Commentaire

5 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire