Deimos XIII

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17/20
Nom du groupe Woods Of Belial
Nom de l'album Deimos XIII
Type Album
Date de parution 2003
Style MusicalBlack Industriel
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1. Worm of Na'ruq
2. Desolate
3. Halla
4. The 13th Horror
5. Pervertum II
Bonustracks:
6. Lunar Triumphator of Evil
7. Into the Woods of Belial (Goatlord Necroemperor)
8. Pervertum: Margat Nepeht Nommus

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Woods Of Belial


Chronique @ Nattskog

26 Juin 2004
Woods of Belial est une aberration. Une de ces erreurs de la nature qui n’existent que dans le metal. C’est indus, glauque et super malsain ! Un subtile mélange de death, de black et de doom (en majorité) qui donne un résultat jamais espéré par tous les chercheurs du monde : quelque chose à vous glacer le sang, une parfaite symbiose entre les claviers, les atmosphères déshumanisées, la dénaturation complète de l’œuvre de Dieu…
Je l’affirme haut et fort : Woods of Belial peut rendre mystique ! « Deimos XIII » fait partie de ces œuvres de psychopathes qui ensorcellent à la première écoute, et qui le fait durablement. Les gens capables de pondre une telle ignominie sont forcément des possédés !
Alors musicalement, de quoi s’agit-il ? Pour ce premier album, je pense qu’on peut parler de doom. Un doom ultime… car si généralement le doom plonge l’auditeur dans un état de mélancolie profonde, mêlée à une bonne part de léthargie, Woods of Belial lui est plus proche de l’automutilation que du suicide pur et simple. Pour ceux qui ont vu le film « Ghosts of Mars », les « décorations » que s’infligent les possédés sont assez proches de ce qui me paraît être le but de nos amis.
Pour y parvenir, ils nous envoient une sauce non pas pleine de secrets (quoi que…) mais une sauce détonante faite de grosses guitares bien death, de claviers très malsain, comme de l’orgue par exemple, ou des sons stridents directement repris à l’indus. Le chant, tantôt criard, tantôt rauque colle parfaitement à la musique, rendant par là même l’atmosphère encore plus inhumaine. La batterie, très en retrait, est presque masquée par les guitares tellement elles sont brutes.
Pour donner une estimation de ce qui attend les plus téméraires d’entre vous, voilà ce qui vous attend au titre 4, « The 13th Horror »… Après une introduction fort engageante au carillon et piano, on se retrouve plongé dans la purée de guitares, bien grasse, dans laquelle surnagent les carillons… puis on passe aux choses sérieuses ! Les claviers atmosphériques font leur apparition, la double grosse caisse aussi, le tout dans un mélange de grésillements de saturation volontaire, pour se calmer aussitôt, et devenir presque audible. Je m’arrête là pour vous laisser le soin de découvrir par vous mêmes la redescente aux Enfers, et je pèse mes mots !
Les paroles sont assez tournées vers leur propre perception de l’éternité. Assez poétiques, elles traduisent un désespoir assez mal vécu et très bien extériorisé par le CD, plongeant alors l’auditeur dans un cruel dilemme : se pendre ou se défenestrer ?
Fort heureusement, on a le temps d’y réfléchir : le disque est long et les titres assez intéressants pour que l’on veuille rester jusqu’au bout, ne rien louper de cette agonie psychique. Faites moi plaisir, à mon enterrement, je veux qu’on passe cette horreur : je serai alors sûr que ma mort en entraînera d’autres… et quelle consolation lorsqu’on sait ce qui nous attend !
Le dernier morceau peut laisser croire que leur prochain album sera plus tourné vers l’indus tout court, mais ce n’est qu’une supposition, pas une affirmation.
Dépressifs s’abstenir.

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