Après «
Decline of the human condition » de
Absurdity, voici «
Decline of Humanity » de
Disaster… décidément on a pas fini de décliner… cependant toute ressemblance s’arrête là, car en face du death tribal des Strasbourgeois,
Disaster nous produit un grind metal root et puissant.
En fait, les 6 premiers titres passent comme une lettre à la poste, du grind classique et sans concession doté de riffs qui s’enchaînent avec rapidité et technicité, d’une batterie développant une partie rythmique assez rapide, mélangeant accélération et passages plus mid-tempo avec sur le tout un chanteur déjanté qui vient nous balancer divers cris et grognements des plus divers.
Du criard genre « couinement de canard » au gros chant bien over-grave, profond et primal, on ne s’ennuie pas avec
Disaster…
Efficace et sans concession, le groupe maîtrise son sujet pour une première démo et nous offre un grind de très bonne facture…
Mais on s’est gardé le meilleur pour la fin, car le grind que j’apprécie le plus est bien le grind le moins sérieux (je ne suis pas fan de
Gronibard pour rien) et
Disaster se lâche bien sur son dernier titre, la «
Ghost track » qui commence par un sample :
-que penses-tu de la violence ?
-ben moi la violence je la pense pas… je la pratique…
avant que le titre ne se lance dans une folie dévastatrice doté d’un tempo supérieur aux autres, la
Ghost track sonne nettement plus folle et les rajouts de sample de bruits de couteau qu’on aiguise et la multitude des cris et grognements finaux, rire débile et autres fioriture constituent à mon sens LE titre de l’album… seulement 1 min 29, mais tout simplement jouissif pour ce qui semble être le morceaux délire de l’album…
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