Death, Paint a Vision

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Adamus Exul
Nom de l'album Death, Paint a Vision
Type Album
Date de parution 11 Décembre 2010
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 Dreams of Desolation
Ecouter04:56
2.
 Ruins of Zion
Ecouter05:09
3.
 Death, Paint a Vision
Ecouter05:37
4.
 In Absentia
Ecouter01:37
5.
 Echoes of Self Destruction
Ecouter05:45
6.
 Abhorrent Eucharist
Ecouter05:39
7.
 Ashes
Ecouter08:17

Durée totale : 37:00

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Adamus Exul



Chronique @ Antonin_Martin

14 Juillet 2016

Brutal, mélodique et effréné sont les maîtres mots pour une description globale de l'album.

Adamus Exul est une récente formation australienne de Black Metal. Certes méconnue mais talentueuse, celle-ci nous livre avec "Death, Paint a Vision" son premier album full-length. J'avais décelé le groupe par hasard sur Youtube et je fus emballé dès la première écoute. Suite à cette découverte, je me suis hâté de me procurer l'album, compte tenu du fait que celui-ci est auto-produit par le groupe, et donc, plutôt difficile à dégoter.

L'atmosphère apocalyptique qui émane de cet album est en parfaite cohésion avec la pochette du disque : une vision de mort où l'on peut y percevoir les esprits déchus et des démons accablés par leur sort tragique dans un univers chaotique. A aucun moment on ne s'ennuie à l'écoute du skeud, qui nous tient en joue du début à la fin, et ce, sans pour autant que la violence qui s'en dégage ne soit pompeuse ou rébarbative.

Techniquement parlant, les guitares nous assènent de riffs véloces et percutants d'une aura glaciale. Le jeu des guitares est très diversifié tout autant que le chant, et en aucun cas cela ne bascule dans une plate et rébarbative linéarité. Le chant de Mord, quant à lui, est criard, percutant tantôt dans les aigus, tantôt dans les graves, s'apparentant brièvement à du récit, notamment sur "Ruins of Zion".

"Dreams of Desolation" ouvre l'album : d'entrée de jeu, ça s'annonce très brutal et chaotique. Dès le début on constate que le groupe en a dans les tripes et qu'on ne va pas s'endormir, accablés par la lassitude et la nonchalance, loin s'en faut.

A mi-chemin et par contraste, "In absentia" vient marquer une pause bien placée au coeur de l'album. Seul morceau instrumental, réalisé uniquement avec des nappes de guitares acoustiques pour le moins somptueuses et raffinées. Seul titre dont il se dégage une douceur palpable vis à vis des autres morceaux, bien plus agressifs.

Après ce bref moment de douceur, "Echoes of Self Destruction" vient précisément nous réveiller. Certes, c'est le titre qui m'a fait découvrir l'album, mais il s'avère difficile d'avoir une préférence pour un passage en particulier, vu qu'ils sont tous aussi excellents les uns que les autres.

On a là un album aussi mélodieux que rythmiquement virulent, d'une cadence cinglante, alternant avec des passages acoustiques, ce qui confère d'autant plus de singularité et de beauté à la musique. Particularité appréciable qu'a Adamus Exul à toujours rebondir d'un riff à un autre sans coupures nettes et de conserver un certain rythme sans nous faire décrocher et, plus encore, de nous tenir en haleine de bout en bout.

Brutal, mélodique et effréné sont les maîtres mots pour une description globale de l'opus. Les morceaux s'enchaînent parfaitement et nous tiennent au jus du début à la fin, formant un tout assez homogène, bien que toutes les pistes soient distinctes les unes des autres. Recelant chacune leur atmosphère particulière, elles ont néanmoins comme dénominateur commun de délivrer une offensive cadence, maintenue durant toute la durée de l'album. Bien que celui-ci soit riche, varié et plein de rebondissements, s'il n'est en aucun cas révolutionnaire, il n'en demeure pas moins excellent. Pour le dire autrement, on ne détient peut-être pas une tuerie mais un superbe album, à la production soignée, dont je ne me lasse toujours pas, et dont je ne regrette certainement pas l'acquisition.

1 Commentaire

6 J'aime

Partager
asghaard666 - 20 Décembre 2016: ok ça envoie ! bémol pour la prod ! son parfois distordu :fréquences de l'intro n° 5 !!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Adamus Exul