Dead Eyes Revelations

Liste des groupes Heavy Speed Horacle Dead Eyes Revelations
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16/20
Nom du groupe Horacle
Nom de l'album Dead Eyes Revelations
Type Album
Date de parution 10 Juillet 2015
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. Premonition 00:33
2. Carnage Stallion 03:56
3. King Slayer 03:51
4. No Resistance 05:41
5. Signs of the Beast 05:30
6. Passage to Eternity 05:57
7. Revenge at Hand 04:30
8. Awakening of a Crimson Shelter 11:44
9. The Hounds (Wicked Child) 07:11
Total playing time 48:53

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Horacle


Chronique @ dark_omens

09 Septembre 2015

Un album fort sympathique...

Le groupe belge Horacle est fondé en 2007 sous l'impulsion d'un L. Sabathan (Ex-Enthroned) féru depuis toujours de Heavy Speed Metal. Il faudra attendre 3 ans avant qu'un premier EP éponyme ne sorte. Un second, baptisé À Wicked Procession, paraîtra en 2013. Deux productions qui seront fort bien accueillies. Tant et si bien que le quintette sort, en cette année 2015, son premier album autoproduit. Un disque répondant au nom de Dead Eyes Revelation sur lequel il pratique un Heavy Metal, Speed Metal, influencé par les Iron Maiden, Judas Priest, Mercyful Fate, Queensrÿche et consorts.

De prime abord, en se contentant d'un premier coup d'œil insouciant sur ce premier véritable effort, son aspect très passéiste nous frappe. Cette pochette où, au-delà de la typographie d'un nom apparaissant déjà comme surannée, une fenêtre aux carreaux brisés nous laisse entrevoir la vision cauchemardesque d'un monde terne où errent diverses créatures dangereuses, demeure, elle aussi, l'apanage d'une époque révolu. Faut-il, dès lors, y voir une volonté rétrograde ? Sans aucun doute. Un premier constat qu'un premier morceau introductif, Premonition, à l'ambiance très connotée films d'épouvantes, ne viendra pas démentir.

A-delà de premiers instants, certes, agréables mais pas nécessairement inoubliables (le vif Carnage Stallion, King Slayer) le quintette parvient à se transcender et à nous offrir quelques moments remarquables (No Resistance, le très londonien Signs of the Beast au break au changement de rythme aussi inattendu que somptueux ou encore l'instrumental Passage to Eternity). Ce dernier enchaîne diverses séquences aux rythmes très variés avec une aisance telle qu'il ne laisse jamais, ô grand jamais, l'auditeur dans l'expectative en proie à cet immonde ennui tapi dans l'ombre. Revenge at Hand, un autre moment éminemment sympathique de ce disque, en fait de même en nous proposant, après quelques instants furieux et prompts, un break subtil et salvateur. Tout comme d'ailleurs un Awakening of à Crimson Shelter qui, fait remarquable s'il en est, nous séduit et ce malgré de périlleuses longueurs dans lesquels d'autres se seraient assurément embourbé. Mais ceci est un autre débat.

Etonnement, alors qu'il définit, aussi, sa musique par cette, relative, vélocité à laquelle il s'adonne volontiers, c'est davantage dans la nuance et la composition de morceaux aux instants variés qu'Horacle excelle.

En outre des qualités non négligeables de ces instrumentistes, de cette musique et de ces compositions, il faudra aussi souligner le caractère très singulier du vocaliste de ce collectif. de ce timbre aux aigus, et aux suraigus, si particuliers, hanté parfois par les ombres soudaines d'illustres prédécesseurs (Rob Halford, Tony Mills, King Diamond, Bruce Dickinson...), Terry Fire est très en verve (s'il fallait n'en citer qu'un illustrant parfaitement cette perfection alors, indiscutablement, Revenge at Hand serait celui-là. Dans le préambule de cette chanson, le chanteur nous gratifie, en effet, d'une monté assez somptueuse. Digne de ce qui se pratiquait dans la deuxième moitié des années 80 en somme). Indéniablement il est l'un des atouts déterminant de ce manifeste.

Un album fort sympathique donc. On notera simplement quelques petits soucis du côté de la production qui si elle reste tout à fait convenable dans l'ensemble, donne quelques signes de faiblesses au niveau d'un équilibre parfois un peu faussé par la présence de guitares, notamment leads, mais surtout basses, mises trop en avant. Qu'importe, ce petit détail ne sera pas suffisamment handicapant pour altérer les bonnes impressions laissées par une telle œuvre.

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