Darkness Died Today

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14/20
Nom du groupe Sigiriya
Nom de l'album Darkness Died Today
Type Album
Date de parution 21 Avril 2014
Style MusicalStoner
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Dragging the Bones
 
2.
 Guided by Mountains
 
3.
 Return to Earth
 
4.
 Godspeeder
 
5.
 Tribe of the Old Oak
 
6.
 Obelisk
 
7.
 Freedom Engines
 

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Sigiriya


Chronique @ Hellsheimer

01 Mars 2014

Ce Darkness Dies Today tutoie le haut du panier et parvient à se hisser dans les bonnes sorties du genre

Fondé sur les cendres d’Acrimony, groupe de Stoner Doom Gallois, qui sorti deux opus dans le milieu des années 90, Sigiriya nous revient en 2014 avec un deuxième effort intitulé Darkness Dies Today et une signature chez Candlelight Records. Entre temps, les musiciens ont fourbis leurs instruments chez Iron Monkey, Dukes Of Nothing ou encore The Nine. Changement de chanteur après Return to Earth avec l’arrivée annoncée début 2014 de Matt Williams (Tabularasa, Suns of Thunder) en lieu et place de Dorian Walters, parti pour des raisons familiales.
Darkness Dies Today a été enregistré dans des conditions live sur des cassettes analogiques au Sonic One studio en compagnie de Tim Hamill. Andrew Schneider (Shrinebuilder, Scissorfight, Big Business, etc) s’est occupé du mixage à New York et Richard Whittaker a masterisè le tout à Londres.
Pour les fans d’histoire et de géographie, Sigirîya - appelé aussi Simhagîri, rocher du lion - est l’ancienne capitale royale du Sri Lanka et le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (dixit Wikipédia).

On reste bien dans le trip Stoner avec la pochette de Darkness Died Today. Les poncifs du genre sont présent, le désert, les têtes de mort, humaines et animales, l’aigle, les montagnes...Les couleurs sont bien harmonisées et cet artwork est vraiment superbe. Il ne faut pas hésiter à aller voir sur le net un agrandissement de l’image pour voir tous les détails, le format cd ne lui rendant pas grâce. Comme quoi le vinyle...

Pour le coté musical, autant le dire tout de suite, Sigiriya n’invente rien mais mixe ses influences et ses expériences à merveille. Le son est gras comme une barrique d’huile d’olive et lourd comme un troupeau d’éléphants après un repas de communion. On s’éloigne ici un peu du trip années 70 très en vogue ces temps ci pour évoluer dans quelque chose de beaucoup plus moderne et agressif tout en gardant un pied dans le Heavy Rock de nos grands parents. Les titres alternent donc vitesse (relative), lourdeur et mélodies propres au style concerné.
La voix n’a rien d’exceptionnelle mais a le registre idéal pour ce style de musique. Pas trop haut perchée mais avec quelques montées sympas, pas trop grave, un poil passée au papier de verre, le parfait compromis pour de la musique qui sent le sable chaud, l’herbe qui fait rire et l’alcool fait maison avec des ingrédients improbables. On retrouve aussi dans les mélodies vocales quelques gimmicks à la James Hetfield. On pourrait quand même reprocher un léger sous mixage du chanteur qu’on aurait préféré plus en avant sur la partie possédée de Freedom Engines. Quelques petites variations interviendront sur le titre final avec un chant plus posé sur la fin de celui ci.
Niveaux instrumentistes, là aussi, il n’y a pas grand chose à redire. Quelques passages acoustiques plutôt bienvenus (Guided by Mountains), le solo est généralement court et concis quand il n’est pas remplacé par une simple mélodie (Sleeping with the Dogs). De longues plages instrumentales, hypnotiques, font monter la pression comme sur Freedom Engines ou Sleeping with the Dogs. La wah wah des grands jours est de sortie (Return to Earth, Tribe of the Old Oak, Obelisk, Sleeping with the Dogs) apportant aux rythmiques un léger coté psychédélique. Rythmiques rarement monotones car ponctuées généralement de courtes interventions guitaristiques que les fans de Blues ne pourront renier.
Et lorsqu’on laisse un peu de latitude à la basse, elle vous dégueule un truc gras et baveux grésillant comme on en entend assez rarement (Return to Earth). On se demande même sur quoi elle est branchée pour sortir un truc pareil...
Sleeping with the Dogs qui cloture la chose reprend tous les ingrédients cités plus haut en les élevant à leur paroxysme pour finir de nous achever les deux ou trois neurones encore vivants qui restaient planqués dans les coins.

Ce Darkness Dies Today tutoie le haut du panier et parvient à se hisser dans les bonnes voir très bonnes sorties du genre. On va donc attendre impatiemment l’album de la consécration qui fera passer Sigiriya du statut de valeur sûre à celle de groupe incontournable de la scène Stoner à tendance Doom Psyché.

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