Dark Future

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16/20
Nom du groupe Destroying Divinity
Nom de l'album Dark Future
Type Album
Date de parution 13 Septembre 2010
Labels Brutal Bands
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1. To Live in Gloom of the Beyond
2. At War with Two Worlds
3. Birth of Faceless Killer
4. Purid Stench of Past
5. Undead in the Darkness
6. Cult
7. Prophecy
8. Name Written with Blood
9. Face to Face to Destiny

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Destroying Divinity


Chronique @ scrattt

16 Avril 2011

Une atmosphère caverneuse et écrasante confère à l'album tout son attrait et sa qualité

Alors qu’en cette année 2010 Immolation sort avec une redoutable efficacité son Majesty And Decay c’est un certain renouveau que l’on voit apparaître sur la scène Death avec entre autres des surprises venant d’Impureza et son Flammenco , un Fleshgod Apocalypse au plus haut niveau, ou une scène technique prenant toujours plus de place (qu’on le veuille ou non), magnifiée par le dernier Brain Drill et toujours occupée par les papys d’Atheist.

Continuant dans le mouvement occulte et blasphématoire amorcé depuis maintenant 1991 par Immolation, Destroying Divinity entend bien abattre lui aussi ses cartes maîtresses, armé d’un troisième album bénéficiant de conditions de distribution plus décentes et efficaces (chez Brutal Bands Records) que Created ou Hell Unleash ses deux premiers full-length.

Car des atouts, Destroying Divinity en a. A commencer par un visuel brûlant et maléfique collant immédiatement à l’aspect rouleau compresseur qu’est Dark Future. Fort d’une production caverneuse et écrasante, les Tchèques posent les bases d’un death corrosif et impitoyable, jouant principalement sur une atmosphère poisseuse lui conférant tout son intérêt et sa qualité. Que ce soient lors des accélérations à coup de blasts assassins (Birth Of Faceless Killer, ou le morceau d’ouverture To Live In Gloom Of A Beyond s’avère assez représentatif, assénant un rythme à la double suivi desdits blasts ; to simplement excellent!) enveloppés d’une nappe de guitares délivrant des riffs tranchants ou de mid-tempi impressionnants de par leur lourdeur et leur aura suintant le sang et l’occultisme (At War With Two Worlds), Destroying Divinity est arrivé à créer un édifice monolithique bâti principalement sur cette ambiance apocalyptique de bout en bout. Dès lors, le groupe jongle habilement et très facilement entre rapidité agressive et descentes crescendo, redoutables par leur mise en place progressive comme sur Cult et son passage presque Doom, ou Undead In The Darkness montrant toute la violence qui ne demande qu’à sortir derrière ce mur sonore dense et compact.

Plaçant quelques soli finement joués et participant de plein pied à ce sombre futur, des petites mélodies légèrement dissonantes laissent entrevoir tout le potentiel des musiciens. Celles-ci s’incrustent parfois en plein milieu d’un chaos sonore indescriptible, prenant délicieusement par surprise (Prophecy vous sautera à la gorge plusieurs fois de suite). Quelques touches de claviers seront également de la partie, principalement en fin d’album sur la transition entre les deux derniers titres (dommage à ce propos qu’il y ait une coupure ; l’enchaînement aurait donné plus d’impact et de continuité) et clôturant de bien belle façon les neufs compositions de Dark Future.

Certes, Destroying Divinity aurait ce défaut d’être trop linéaire, aucun morceau ne se différenciant vraiment d’un autre sur l’aspect technique, ou de ne pas mettre assez en avant l’efficacité des riffs ou de la batterie noyés dans cette production extrêmement lourde et écrasante.

C'est un fait, Destroying Divinity ne possède pas encore toute l’immense profondeur d’un Incantation période Mortal Throne Of Nazarene ou l’aura culte d’Immolation. Et il devient plus difficile, surtout en ayant vu le jour (ou les ténèbres…) en 2001, d’accéder à une telle notoriété. Mais après tout, certaines formations citées plus haut n’ayant sorti qu’un ou deux albums ont déjà eu une belle reconnaissance. Pourquoi pas Destroying Divinity ?



1 Commentaire

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Fabien - 18 Avril 2011: Un album puissant et profond quelque part entre Immolation et Drawn & Quartered, tournant régulièrement sur ma platine depuis son acquisition. Si l’originalité n’y est pas forcément, Dark future se distingue par l’intensité de ses morceaux et l’épaisseur des atmosphères dégagées. Ici, point de pose, de plastique ou de démonstration, le souffle deathmetal de Destroying Divinity est fort & authentique, sans occulter cette aura de blasphème entourant si bien l’œuvre.

Fabien.
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