C'est avec ce The Alpha - The
Omega que le groupe nous tire sa révérence
Joshua Travis étant parti monter GlassCloud dont l'album The royal thousand est à consommer sans modération mais, revenons à nos moutons en l’occurrence ce dernier album gavé de Djent/
Metal ultra technique et...ULTRA vilolent. Vous voilà prévenus, prêts à embarquer ?
Cet album est une baffe sonique, pas forcément très différent de leur précédent méfait dans l'esprit plus dans les compositions, à ce titre elles pourront dérouter les non initiés.
Tony Danza ne fait pas une musique accessible. La technicité de leurs titres et le véritable mur du son qu'ils ont su créer dans cet album pourra calmer certaines ardeurs mais si vous vous accrochez...
Le niveau de ces compositions évite le piège dans lequel tombent souvent les amateurs de Djent /
Metal à savoir la superposition de couches de guitares de basses sur fond de batterie programmée, l'uniformisation d'un son aussi, surtout depuis l'avènement du rack FX et son successeur le FX II. On a droit ici, à un bijou comme The crossfire avec son passage récité, presque ambient qu'encadrent de purs moments de folie sonique.
Ce qui est bien, c'est que dès Behind Those
Eyes qui ouvre le bal, on est dans ce qui sera la tonalité de l'album, le chant de Jessie se teintant parfois d'accents Hardcore du plus bel effet, les breaks avec sonorités meshuggiennes, la basse marteau pilon et les nombreux samples de cris, de bruits parfois méconnaissables sont là.
Même si ce disque démarre vite, la sensation de parfois prendre un coup de pied dans le fondement histoire d'accélérer la cadence est bien là, cela tient à l'enchaînement de titres comme le précédent Behind et son successeur You
Won't véritable tuerie ou encore des choses plus calmes en apparence comme The
Crossfire et Hold The Line.
Au milieu de titres aussi léchés que ceux cités, des morceaux comme
Death Enter, The Alpha- the
Omega ou encore Don't Try This at
Home se glissent des titres moins extrêmes ou plus conventionnels comme Rudy X3 qui pour moi est un titre qui pourrait servir de cas d'étude pour savoir tout ce que doit contenir un titre de Djent énervé mais qui ne casse pas trois pattes à un canard.
Le sentiment qui émane de ce disque est que tout ce qu'ils avaient à offrir est là, de la puissance, de la folie, une certaine différence aussi je pense à des titres comme Disconnecting Part 1 et Part 2 qui sont des interludes précédant un déchainement de fureur ou encore le dernier titre This Is Forever placé en fin d'album comme en guise d'épitaphe.
Nous tenons là un grand album, je ne peux pas dire que l'on a un sentiment d'inachevé, et puis sait on jamais ces mecs pourraient un jour avoir envie de remettre ça. En attendant cet album riche à bien des égards aidera à patienter, sans aucun problème.
Si vous aimez le Djent un peu plus "cérébral" essayez de trouver le Proghma-C que j'avais chroniqué, je les avais découverts à l'EuroBlast festival, au niveau des compos c'est ENORME.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire