Damnation

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14/20
Nom du groupe Abraxas (USA)
Nom de l'album Damnation
Type Album
Date de parution 01 Juin 2011
Produit par
Enregistré à Stargate Studios
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1. Astaroth 02:39
2. Through Blood We Return 02:41
3. Crowned Rebellion 03:46
4. A Species Untrue 03:23
5. Ingrowing Masochistic Perversion 03:08
6. Folding for Our Demise 04:16
7. Leviathan of Blood and Fire 03:41
8. Damnation Uncreation 04:13
9. Universal Collapse 04:17
10. Receptacle of Sin 02:47
11. To the Wall (Sepultura Cover) 05:45
12. Eternally Erased 03:25
13. Agony Absolution 04:50
Total playing time 50:31

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Abraxas (USA)


Chronique @ BEERGRINDER

01 Juillet 2011

Death Metal énergique aux riffs faussement simplistes et faisant mouche systématiquement

Makoto Mizoguchi nous avait sérieusement mis l’eau à la bouche avec le MCD Wretched Existence paru chez Relapse, mais le full lenght tant attendu qui devait suivre s’est fait attendre, attendre… Si bien que l’on commençait à se demander si il sortirait un jour. Heureusement après quelques tergiversations Abraxas signe finalement avec Sevared Records qui flaire les bons coups en cette année 2011, Barrett Amiss a en effet récupéré l’armada scandinave Insision, Deranged et Blood Red Throne dans son catalogue.
C’est donc après moult péripéties que débarque enfin Damnation (2011), en cet été où se bousculent les sorties Death Metal.

Tout d’abord il faut tirer un coup de chapeau à Raul Gonzalez qui a dessiné un artwork maléfique, agressif et graphiquement parfait, à l’image du contenu musical.
Avec toutes les vieilles formations sur le retour ainsi qu’une myriade de jeunes suiveurs au talent plus ou moins marqués, jouer un Death Metal à l’ancienne (bien que ce terme soit réducteur ici) peut se révéler casse gueule. Seulement nous n’avons pas affaire ici à des perdreaux de l’année, le directeur des opérations Makoto Mizoguchi a notamment joué en live pour Hate Eternal et composé sur le monstrueux Awakening of the Rebel de Internal Suffering.

Après l’excellente instrumentale Astaroth posant idéalement le décor et faisant monter la sauce, Through Blood We Return rentre dans le tas avec un jeu de guitare très incisif. Damnation n’est pas doté d’une production classique pour du Death Metal, pas forcément über grave et axée sur la lourdeur, la crasse ou la puissance, mais avec beaucoup de fréquences mid et des guitares sonnant presque thrashy, à l’image d’un Centurian / Nox. D’ailleurs tout comme le talentueux Rob Oorthuis, Makuto possède un style propre difficile à cataloguer, une chose est sûre c’est diablement efficace. Et question efficacité, le titre Damnation Uncreation se pose là, avec un mid tempo hypnotique et un refrain totalement imparable.

L’autre particularité de Abraxas est de posséder un chanteur absolument redoutable en la personne de Mike Hrubovcak (frère de J.J. bassiste de Hate Eternal, si vous ne savez pas comment ça s’épelle faites comme si, ou demandez à Gandhiego…), l’ex Monstrosity livre ici une prestation dantesque grâce à un guttural profond hors du commun, rappelant parfois celui du terrible Mr Hustler (ex Blood Red Throne). Sur Ingrowing Masochistic Perversion il montre tout l’étendu de son talent, sachant aussi placer des parties criardes redoutables.
Même si Damnation ne paraît pas exceptionnel au premier abord, il propose un Death Metal énergique aux riffs faussement simplistes et faisant mouche systématiquement, Leviathan of Blood and Fire et son armada de riffs Death / Thrash mettra d’ailleurs les plus septiques à genoux. Le jeu de batterie de Lance Wright quant à lui est à l’image de l’album : ne payant pas forcément de mine, mais dévoilant une facilité déconcertante tant dans les passages old school que dans les accélérations.

La sympathique reprise To the Wall de Sepultura (confirmant les fondements Death / Thrash de la galette) contribue un peu plus à l’impression largement positive de l’ensemble, prouvant que tout n’a pas encore forcément été dit dans le Death Metal, et qu’il n’était nul besoin de battre des records de vitesse ou de se lancer dans une caricature des vieux trucs cultes pour pondre un disque intéressant.

Eternal Death Metal Damnation.

BG

21 Commentaires

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MCGRE - 11 Juillet 2011: Et bien moi je trouve que c'est un vrai défouloir ce disque , il met la patate le matin pendant le café .
Coemgenus - 12 Juillet 2011: Attention je n'ai pas dit que le disque était a chier...Simplement qu'il ne m'a pas plus troué le cul que ça ! En même temps je suis pas une référence en matière de "critique métal" j'aime très peu de groupe ! Il me faut vraiment un truc qui encule pour que je sois en transe... (je suis un peu le Zemmour du métal en caricaturant la chose)

a.m.s.g
Coemgenus - 12 Juillet 2011: A Silent_Flight: Pour résumer et clore vite fait ce débat, je trouve que ce groupe n'est pas une référence. (encore une fois, je parle en MA personne!)
Kairos - 23 Septembre 2011: Dites-moi, il est trouvable où cet album ?
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