Damn Freaks

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13/20
Nom du groupe Damn Freaks
Nom de l'album Damn Freaks
Type Album
Date de parution 11 Août 2017
Labels Mighty Music
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Break the Chains 03:33
2. Broken Wings 04:36
3. Take a Ride 03:39
4. Secret Path 03:11
5. Sea of Love 04:00
6. The Way I Feel 03:50
7. Dream Highway 03:49
8. Poison Apple 04:06
9. Burning Up 04:18
Total playing time 33:42

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Damn Freaks


Chronique @ frozenheart

01 Août 2017

Un premier album fort séduisant, mais qui ne parviendra pas à se hisser au niveau des plus illustres du genre...

Damn Freaks, voilà un nouveau groupe qui devrait en intéresser quelques-uns puisqu'il comporte en ses rangs un certain Jacopo Meille, l'actuel chanteur du groupe de NWOBHM Tygers Of Pan Tang. Le reste du line-up est composé du guitariste compositeur Marco Torri (ex-Necromass, Jamot) et de Claudio Rogai à la basse.

C'est en avril 2017 sous l'initiative du batteur et producteur italien Matteo Panichi que le groupe de Hard Rock, Damn Freaks, né des cendres de Fool's Moon voit le jour. Et c'est seulement après 5 mois d'écriture et de répétitions intensives que parait sur le label danois Mighty Music le premier album, produit par le Canadien Harry Hess (Harem Scarem) en binôme avec Matteo Panichi, le batteur et fondateur du groupe.

Musicalement, et selon les souhaits du groupe, les morceaux de cet opus devaient s'inscrire dans la même optique et veine festive des groupes de Hard Rock américains qui sévissaient dans les années 80, tels que White Lion, Bon Jovi, Motley Crue, Dokken, Van Halen et David Lee Roth.
En effet, à l'écoute des fédérateurs "Dream Highway" et "Break the Chains" aux textes légers et rythmes entraînants, comment ne pas évoquer le Hard Rock de Los Angeles et ses Clubs? Le titre "Poison Apple" se distinguera par un mélange entre le groupe Y And T (pour le chant) et Van Halen pour ses guitares enjouées. D'ailleurs, "Burning Up" et sa rythmique puissante nous évoquera le "Panama" de l'album 1984 du célèbre quartet californien.

Cependant, et malgré une instrumentation carrée et sans faille, quelque chose cloche sur cet opus. Si de l'avis de votre illustre serviteur Jacopo Meille demeure un excellent chanteur dans un registre Hard 'N Heavy, il arrive difficilement à convaincre sur un registre Hard Rock festif car il lui manque la gouaille et la bonne humeur communicative de David Lee Roth, ou de Dee Snider de Twisted Sister par exemple. La faute sans doute à son timbre trop aigu, voire haut perché, pas vraiment adapté pour un album de Hard Rock calibré US. Le chanteur s'en sortant mieux sur les titres les plus mélodieux, à commencer par les langoureuses ballades de service "The Way I Feel" et "Broken Wings" à l'atmosphère très Rock américain, qui nous feront voyager toutes fenêtres ouvertes et cheveux dans le vent, sur les routes ensoleillées de Californie.

Hormis des compositions aux textes légers, une pochette assez fade et peu représentative du genre, ainsi qu'un chant certes très professionnel, mais pas vraiment adapté au Hard Rock, cette première galette du groupe italien Damn Freaks présente une excellente carte de visite.
Cependant, et même si l'instrumentation de ce premier album reste de haut niveau, le groupe devra revoir sa copie soit en changeant de chanteur, ou en s'orientant vers un style plus Heavy que le Hard Rock festif à l'américaine, s'il veut accéder à un échelon supérieur.

Au final et à défaut d'être très original, ce Dawn Freaks reste un album plutôt sympathique et agréable à écouter.


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Chronique @ metalstormrider

16 Novembre 2017

Retour vers le passé

Les italiens de Damn Freaks ne semblent toujours pas avoir digérer la fin de leur décennie fétiche, voulant faire de « retour vers le passé » leur leitmotiv. Nous voilà donc revenu approximativement 30 ans en arrière, période faste du Hard Rock dans sa forme la plus commerciale, période peuplée d’êtres dont les coiffes auraient fait blanchir Louis 14 comme il devait l’être après une bonne saignée.

Notre quatuor de Florence signe ainsi son premier essai avec Mighty Music, toujours avide de diversité musicale, avec en prime un bel artwork très coloré et qui a le mérite de planter le décor. Cet album éponyme bénéficie d’un mixage réalisé par Harry Hess et des prouesses vocales de Lacopo Meille, officiant également dans Tygers Of Pan Tang. Allons-y !!! C’est parti pour une promenade de près de 40 minutes au pays des cheveux longs permanentés et peroxydés, des batteries gigantesques et des accessoires vestimentaires aussi nombreux qu’improbables.

Avec une indécrottable bonne humeur, Damn Freaks officie dans version américaine la plus édulcorée du hard made 80’s, plus proche donc d’un Bon Jovi, d’un Ratt ou encore d’un Dokken que d’un Slayer ou Exodus. Plutôt que de ne jurer par la rapidité et la violence, il est plutôt ici question de mélodies sucrées et surtout conformes à la recette originale, et sans prise de risque aucune.

Tel le chevalier qui servait la cause du Lion Blanc, vous retrouverez une machine à riff, incarnée par Marco Tori, qui pourrait, à quelques détails près (et pas seulement capillaires), être fils spirituel de Vito Bratta. Dès le mid tempo « Poison Apple », notre homme use et abuse des riffs emblématiques et de soli à tout va, comme à la belle époque. Malheureusement un tel déballage de plans peut paraître bien prétentieux et loin d’être indispensable. Les lyrics pétris d’insouciance de ce « Poison Apple » en font un titre est passable, et vous renverra peut-être (ou peut-être pas) à vos préoccupations post-adolescentes… Lacopo Mielle adopte ce tirant lui aussi typique de cette période, ne dénaturant absolument pas l’ensemble. Mais sur ce titre, ainsi que dans d’autres, les backings se révèlent encore trop approximatifs et absolument pas mis en valeur par un mixage faible et manquant de relief.

Damn Freaks ne se cantonne heureusement pas au mid tempo, montrant aussi une bonne vigueur dans la rapidité dans « Break The Chains » (tiens donc…) cassant une certaine monotonie qui aurait pu être fatale à l’album. Mais pour ce second titre, il manque aussi ce « je ne sais quoi » qui pourrait permettre de casser une linéarité trop présente. De même, il manque ce petit surplus d’énergie qui fait que l’ensemble décolle très difficilement.
Manque d’audace, peu original, un peu anémié,… le tableau que je dresse peut paraître bien négatif, il y a tout de même de bonnes surprises telles que « Dream Highway », ou encore le groovy « Burning Up », proche d’un Winger proposant un contenu attachant et bien léché.

Oui, il y a aussi des ballades, trois pour être précis, et là, tout comme peut être, je crains le pire et m’apprête à dégainer. « Sea Of Love » ne fera pas exception, se montrant bien trop brut de décoffrage, notamment au niveau des arrangements quasi-inexistants et qui auraient pu donner le soupçon d’authenticité que nous attendons tous… « Secret Path » se montrera un peu plus intéressant et convaincant, permettant à Lacopo d’adopter une voix plus posée et une harmonisation à plusieurs guitares apportant plus de corps. Enfin, « Broken Wings » offre un titre acoustique et surtout un peu plus de diversité. De bonnes harmonies vocales se mêlant avec une section rythmique arrivant un peu plus tardivement mais capable de faire mouche. Est-ce finalement là le style de prédilection de notre formation ?

Côté son, ça pêche un peu, on sent bien cette volonté d’apporter un son suranné mais là on frise le pénible. Harry Hess a dû s’arracher le peu de cheveux qui lui reste pour éviter un son qui aurait pu être trop brouillon, surtout pour les morceaux les plus rapides. Mission réussie pour notre homme, du moins en partie, le son manquant malheureusement de puissance et de mordant. Au surprise, ce côté un peu « rond » convient parfaitement à la ballade « The Way I Feel » qui s’en trouve sublimée, grâce notamment à la profondeur de la batterie.

Les 8 titres fleurent encore un certain amateurisme, offrant un contenu un peu trop simple et calqué sur ses ainés pour ne pas trahir un manque de maîtrise. Un lot d’imperfections, peut être, mais des compositions ayant ce côté positif et authentique, parfois même attachant. Est-ce que le groupe aurait percé dans les années 80 ? Y’a du riff, y’a de la technique et y’a tous les ingrédients pertinents du hard FM et du Hair metal… 30 ans plus jeunes et avec une belle tronche de Bad boy post-pubère peut-être. Est-ce que le groupe peut percer de nos jours ? Il y a des redondances, du déjà entendu, certes mais aussi des inconditionnels diront que le voyage vers le passé ne s’avère pas si désagréable. Pour les autres, Damn Freaks ne sera qu’un énième maillage dans le canevas des nombreuses formations nostalgiques. Et qui s’embrasse à regretter le passé perd le présent…

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