Cosmic Sorrows

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14/20
Nom du groupe Svartalvheim (NZ)
Nom de l'album Cosmic Sorrows
Type Album
Date de parution 23 Juillet 2012
Style MusicalDeath Symphonique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Fettered to the Unreasonable
2. Quantum Singularity
3. This Temple Will Not Hold
4. Offspring of the Niphilim
5. Beyond the Veil
6. Synthetic Society
7. Lack of Scepticism, a Road to Ruin
8. If the Gods Cannot Stop Me
9. Oppression from Within

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Svartalvheim (NZ)


Chronique @ Matai

09 Septembre 2012

Symphonique et astral, Svartalvheim livre un bon premier album toutefois trop assombri par certains défauts majeurs...

En règle générale, la Nouvelle Zélande n'est pas un pays très tourné vers le metal symphonique, qu'il soit soft ou extrême. On retrouve davantage de heavy metal, de death metal ou de black metal. Et pourtant, même si ce n'est pas une tradition, une formation pourrait renverser la tendance : Svartalvheim. Rien que son nom en dit long. Certains connaissent peut-être le groupe norvégien de black symphonique Ancient. « Svartalvheim » est le nom de leur premier opus, sorti en 1994. Pour autant, les Neo-Zélandais ne se rapprochent pas énormément de leur musique mais il est clair que leur metal symphonique extrême se compose de black metal et de death metal, en particulier du mélodique.

A la base, le combo officiait dans le doom mais il s'est vite rendu compte que c'était le metal symphonique qui lui correspondait le mieux. Ceci donna naissance à une démo puis à cet album, « Cosmic Sorrows », largement influencé par le death mélodique cristallin d'Eternal Tears of Sorrow,(période pré « Children of the Dark Waters »), par le death mélodique astral et véloce de Skyfire, par le death metal à consonances symphoniques (Septic Flesh, Fleshgod Apocalypse) ainsi que par le metal symphonique en général.

Le résultat s'annonce donc mélodique et épique. Dès le premier morceau, « Fettered to the Unreasonable », on découvre immédiatement un death mélodique parfois bourrin, très symphonique et atmosphérique au niveau des ambiances. On découvre aussi la grande faiblesse : la production. Le son des claviers est très bon, cependant la batterie est trop mise en avant (la double pédale insupportable...) et les guitares sont noyées. Le chant, lui, s'en sort plutôt bien, alternant growl profond et cri black.

Si on fait abstraction de ce point faible, on se retrouve au fil des morceaux avec une musique bien calibrée et très dynamique, on n'est pas prêt de s'ennuyer. Même si les influences sont là, on rentre très rapidement dans l'univers d'un groupe misant sur les atmosphères. Les choeurs, les orchestrations ainsi que les notes de piano cristallin sont à l'honneur, tranchant avec le côté agressif et rapide des guitares et du chant. « Quantum Singularity » (entre autres) met bien ceci en valeur.

Pour ajouter un peu plus d'originalité, on retrouve aussi des éléments plus modernes, avec des touches électroniques et limite core avec « This Temple Will Not Hold » et « Oppression from Within », mais toujours soutenues par cette vélocité au niveau des grattes, ce tranchant dans le chant, et ces belles atmosphères. C'est astral et légèrement cosmique, comme le suggère le titre de l'album.

Au final, l'auditeur est rapidement embarqué dans un paradis féerique grâce à un death mélodique éthéré mais toutefois trop uniforme. Les titres sont tous très rapides et peinent à laisser place à un peu de répit. Seuls « Synthetic Society » et « Lack of Scepticism, a Road to Ruin » arrivent à imposer des changements de structure ainsi qu'une touche sombre, apportée par quelques influences black metal, notamment dans le type de mélodie.

Il aurait donc fallu plus de variété dans les titres mais ce n'est pas ça qui nous fera lâcher l'affaire. Malgré de gros défauts, rapidement dissimulés par des qualités indéniables, « Cosmic Sorrows » est l'album d'un groupe encore jeune mais prometteur, risquant, si toutefois il mûrit et progresse, de livrer une musique puissante, extrême et épique au possible. C'est en tout cas bien parti, au vu de ce qu'ils nous offrent au sein de ces neufs titres entraînants.

16 Commentaires

4 J'aime

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AlonewithL - 10 Septembre 2012: "Certains connaissent peut-être le groupe norvégien de black symphonique Ancient. « Svartalvheim » est le nom de leur premier opus, sorti en 1994."

Je ne vois pas où elle aurait mis que "Svartalvheim" était du black sympho. Elle s'est gardée à tout commentaire sur cet opus. Par contre elle a indiqué qu'Ancient était un groupe de black sympho. BG a émis ses objections principalement sur ce dernier point, en précisant que "Svartalvheim" était peut être celui qui s'éloignait le plus ("à fortiori") de cette étiquette (ce ne sont pas les quelques menus effets de claviers qui pencheront dans ce cas). Désolé pour cette tentative de paraphrase.
Après il est difficile qu'un tel choix de nom soit du au simple hasard. Il est suffisament peu répendu et on le retient généralement pour cet album d'"Ancient". D'où le questionnement et le rapprochement (pour le nom).
Matai - 10 Septembre 2012: "cet album n'a strictement rien de Symphonique"
=> pas besoin de me relire cent fois pour voir que je n'ai pas collé l'étiquette de "symphonique" au dit album d'Ancient.

" Elle parle d'Ancient comme un groupe de Black Sympho non?"
=> parce que le groupe, actuellement, peut être qualifié comme tel (tout dépend des points de vue apparemment).

"je trouve dommage que ce site ait des chroniqueurs ne connaissant même pas les bases des styles dont ils s'occupent."
=> alors tu ne dois pas me lire assez...

"D'ailleurs ils le disent dans une Itw que c'est par rapport aux norvégiens qu'ils ont choisi ce nom?"
=> tu ne vas tout de même pas me faire l'offense de me demander l'historique de la conversation complète que j'ai pu avoir avec les Neo-Zélandais?

Pour info, le petit "noté" indiquait juste que j'avais lu et pris en compte le commentaire de BG (certains ne répondant pas aux commentaires qu'on peut poster). J'allais pas non plus m'étaler sur dix lignes pour lui faire part de ce que je connais. Et cette histoire de mauvaise foi, s'il te plait, balaie avant tout devant ta porte.
AlonewithL - 12 Septembre 2012: @Mr Propre
"Qui plus est dans mes souvenir la suite tire plus vers le mélodique/atmosphérique que vers le symphonique (et oui clavier bontempi ne rime pas forcement avec symphonique)"

Sur ce point, je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai fait une modif en ce sens en date du 09.09.2012.
HelMist - 13 Septembre 2012: @Mr_Propre
Tu casses serieusement les couilles à te ramener et à tout pourrir juste parce que tu veux t'afficher.
Primo: Les etiquettes, c'est fait pour orienter. Ici, l'"erreur" (comme tu le prétends) ne s'affilie pas au groupe chroniqué.
Deuzio: Les etiquettes, c'est superficiel, chacun l'entend comme il veut. Peut être qu'en realité, Ancient est un groupe melo/atmo. Mais il a bien été classifié ici un temps en temps que Black Sympho, Même si l'erreur a été corrigée. une etiquette peut renvoyer plusieurs images, ce qui compte, c'est qu'on a compris ce que Matai voulait dire. Les mots utilisés pour décrire la musique ne peuvent pas toujours être juste.
Tertio: Et puis merde; tu peux pas être un peu plus courtois quand tu parles. Je te demande pas d'aller jusqu'à être lèche-cul, juste avoir le minimum de respect avec ceux avec qui tu parles. Tu pourris vraiment ces conversations. Si tu es scandalisé par le fait que Matai ait dit une telle chose, fais une pétition luttant contre toutes ces dérives qui te foutent en rogne et lorsque tu n'auras que 2 ou 3 signatures, tu commenceras enfin à te demander pourquoi en fait, t'es qu'un gros TROLL maquillé et qu'il y a beaucoup trop monde trop sympa pour te répondre.
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