Constancy

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18/20
Nom du groupe Blinded In Bliss
Nom de l'album Constancy
Type Album
Date de parution 14 Fevrier 2012
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Born into Bondage 03:30
2. Deliverance 03:47
3. Brothers to Arms 03:13
4. Constancy 03:24
5. Destitution 03:36
6. Affinity 03:27
7. The Idea of Poverty 03:13
8. Washed Away 03:43
9. Factors Affect 03:23
Total playing time 35:16

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Blinded In Bliss


Chronique @ beon

11 Mars 2012

Une association qui sera très fructueuse...

Si quelqu'un m'avait parlé récemment de ce que faisait Bjorn Strid, le célèbre chanteur de Soilwork, j'aurais pensé à l'enregistrement du prochain Soilwork ou Disarmonia Mundi. Certes, ce cher monsieur est très productif sur la scène métal suédoise et a participé à de nombreux albums, mais je n'aurais pas pensé à Blinded In Bliss, une formation... canadienne auquel il participera, un peu dans la même idée que Coldseed en tant que vocaliste, mais accompagné d'une sacré flanque de musiciens, tous plus ou moins expérimentés dans le monde métal!
Car la formation est passée limite inaperçue lors de l'enregistrement de leur nouvel album, histoire de nous faire une sorte de "surprise".

Strid s'est associé à des membres canadiens très talentueux afin de sortir ce projet. Maintenant, qu'en est-il?
Pour commencer, je parlerais du chant : le groupe se compose de deux chanteurs, Bjorn Strid et Rudy Martinez. A première vue, le chant death est bien déchiré, légèrement sombre, hurlé et décharné et puissant (les chanteurs se lâchent carrément dans le dernier titre "Factors Effect"). Et il est vrai que l'alliance Strid-Martinez se fait aisément bien, puisque les chants, bien que celui de Strid soit moins présent, sont bien enchaînés et parfois superposés, cette maîtrise régularisant l'ambiance brutale de l'album, dès le début avec "Deliverance", offrant donc une musique plutôt ambiancée, alternant bien les passages brutaux et les passages plus "doux" et/ou mélodiques .

Et c'est vrai que c'est brutal, puisque le premier titre "Born into Bondage" nous en envoie beaucoup, il semblerait que la violence d'un certain "Late for the Kill, Early for the Slaughter" n'a pas été mise de coté, nous retrouvons donc de nombreuses influences Soilworkiennes, qui ne sont pas pour déplaire...

Nous avons là L'album qui réconciliera tout les amateurs de bon mélodeath pas trop pompeux sur le chant clair : même si celui-ci est bien présent, il se trouve agréable, assez discret et souvent utilisé en fond ou superposé avec le chant death (plutôt bien fait dans "Washed Away"), il fait parfois un peu penser à celui des suédois d'Eventide ("Affinity"), cet album pourrait surement contribuer à la relève du groupe s'étant malheureusement séparé. Bien évidemment, Strid ne pouvait pas s’empêcher de placer son chant clair, le faisant bien ressortir dans "The Idea of Poverty" par exemple mais on retrouve un léger petit manque de mélodie, le suédois aurait-il mis de coté certains "Distance" ou autre "Stabbing the Drama"?

Mais voilà qu'en plus de nous offrir un chant magnifique (ou plutôt, des chants), le groupe est composé d'une fabuleuse instrumentation puisque les deux guitaristes nous offrent des solos vertigineux, des riffs et des blasts-beats à en perdre la raison pour des mélodies entraînantes et des rythmes piétinants qui ne feront pas très plaisir à la nuque de certains!

Et puis, que voit-on d'autre? Ah, oui, Bill Fore, le batteur de Mutiny Within qui nous fournit une batterie ultra-cadencée, une double pédale démesurément puissante et rapide, et puis aussi Pat Kavanagh, le cher bassiste d'Arkaea et des célèbres Threat Signal qui lui aussi nous envoie des riffs tout aussi puissants et efficaces.

Donc, bilan, nous avons là une association d'excellent musiciens, tous expérimentés et ayant le sens du mot "maîtrise" qui nous offrent un album à la qualité irréprochable et aux compositions parfaites, il est simple, mais terriblement efficace.

Voilà donc l'album que doit se procurer tout bon fans de Soilwork, avis donc aux amateurs de bon mélodeath suédois-cannadien, une révélation de 2012 qui n'était pas prévue!

Béon.

4 Commentaires

6 J'aime

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Slamy - 13 Mars 2012: Fan de Soilwork comme je suis, il me faut absolument cet album !
Molick - 13 Mars 2012: Bon je vais faire mon relou ^^

C'est pas très loin d'un croisement Soilwork/In Flames.



Et bien je trouve pas la dynamique de fou de Soilwork avec ces riffs de malades qui donnent envie de se démonter la nuque, ni les magnifiques lignes vocales du Sieur Speed.



Au niveau chant c'est ultra répétitif, on ce chant hurlé hardcore avec très peu de variations dessus, les voix claires sont totalement inutiles (pas mauvaises, mais tellement en retrait qu'elles n'apportent rien, pas vraiment de mélodies mémorables).



Après les riffs sont terriblement en manque d'inspiration, ça pourrait être des riffs de faces B pour In Flames et Soilwork, et très répétitifs eux aussi. Pour moi ya qu'à écouter le début à la suite de Constancy, Destitution et Affinity, on croirait le même morceau.



Dans le style je trouve Disarmonia Mundi extrêmement plus efficace, à défaut d'être original.



Enfin voilà j'ai vraiment pas accroché, pourtant j'aime le style, mais là c'est ni vraiment mélodique, ni vraiment bourrin (pas de blast, même sur le dernier Soilwork yen a), les riffs sont plats.

Désolé pour le chroniqueur qui pourtant m'avait bien convaincu ^^
beon - 13 Mars 2012: Merci pour vos commentaires!
Alors, c'est vrai que moi, j'en avais un peu ma claque des groupes de cyber/métalcore raté de ces derniers temps, genre avec le dernier Tracedawn et Invisius qui sont vraiment décevants, mais là, en tant que passionné ^^ pour Speed Strid, j'ai trouvé l'album un peu plus différent que ce que l'on avait d'habitude avec Soilwork ou Terror 2000, je te rejoins pour DM, c'est vrai que ces derniers sont plus efficaces, mais le mélange entre le chant de Strid, du canadien et le chants clair (bien que pas vraiment mélodiques, il faut le reconnaître) m'ont vraiment plus.
Après, si, je trouve que c'est plutôt violent, bien moins mélodique et mielleux que les mélodies de "The Akuma Afterglow" ou d'autres du genre et donc évidemment moins mémorables, mais assez quand même avec des passages bien violents.
Après, merci Molick, tu m'as quand même ouvert les yeux que Speed est moins mis en valeur,
mais j'ai quand meme mis quelques allusions à ce que tu as dit dans ma chronique, même si c'est plus de sous-entendus, mais bon, je pense peut être revoir ça en m'enlevant les déceptions récentes de ma tète...
Molick - 13 Mars 2012: Pas de problème, c'est sur que l'impression qu'on a d'un disque dépend beaucoup de l'état d'esprit lorsqu'on l'écoute.
Je pense que le fait qu'en ce moment j'écoute des trucs bien sauvages doit jouer un peu.

Donc bien entendu ce disque n'est pas mauvais en soi pour moi, c'est juste que ce qu'il propose, je le préfère chez la concurrence ^^
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