Concussion Protocol

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16/20
Nom du groupe Vicious Rumors
Nom de l'album Concussion Protocol
Type Album
Date de parution 26 Août 2016
Labels Steamhammer
SPV
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album18

Tracklist

1. Concussion Protocol
2. Chemical Slaves
3. Victims of a Digital World
4. Chasing the Priest
5. Last of Our Kind
6. 1000 Years
7. Circle of Secrets
8. Take It or Leave It
9. Bastards
10. Every Blessing Is a Curse
11. Life for a Life

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Vicious Rumors


Chronique @ metalstormrider

16 Novembre 2017

Ride ,The Hell On Your Back!!!

Que serait le monde du Heavy Metal sans les quelques chefs d’œuvres intemporels qui ont jalonnés l’année 1985/1986… Master Of Puppets, Somewhere In Time, pour ne citer qu'eux... Cette année marque aussi l’apogée de groupes aux noms acronymes, fondés par des techniciens hors pairs et souvent menés à la baguette par les shredders : M.A.R.S., C.J.S.S. entre autre, sans oublier « Soldiers of the Night » le premier Vicious Rumors d’une longue série. Le réputé Vinnie Moore à lui aussi parti du prestigieux line up avant d'entamer une longue carrière solo.

Même si les albums de Vicious Rumors restent cultes pour les uns et surestimés pour les autres, sa persévération force le respect. Avec plus de 30 ans d’une existence des plus cahotique, rythmée par la désaffection du style au début des 90’s, les effets de mode, les changements de line-up…, on a cru le destin du groupe scellé bien plus d’une fois, notamment à la mort de Carl Albert. La dernière œuvre dans laquelle il apparait, « Word Of Mounth » avait d’ailleurs créé la polémique quand à la bonne santé du groupe. On retrouvera pourtant dans cet album des traits similaires avec certains albums d’autres formations sortis quelques années après, je pense à Nevermore… mais ça c’est une autre histoire. S’en suivra des albums inégaux qualitativement parlant, avec une production frisant parfois le désastre.

De nouvelles rumeurs viendront enflées concernant l’avenir du groupe : "Un Live You to Death 2" possèdant un contenu quasi identique au "Live You to Death" sorti à peine deux ans avant, et séparé par un "Electric Punishement" qui n’a pas forcément été bien accueilli par la critique. Même si pour certains ce second (et très bon) live devait trahir un manque d’inspiration plus que d’un prétexte au changement de chanteur. nous avons aujourd’hui la certitude que Geoff Thorpe et Larry Howe ne sont absolument pas prêts pour rendre les armes.

Ce « Concussion Protocol » ne fait que confirmer, comme sur les deux précédents albums studio, l’attachement pour le groupe pour ses premières amours, les plus sauvages, tordant le cou de bon nombre de vils détracteurs. Preuve de ce lien indéfectible pour la puissance, la virtuosité et surtout pour le riff, sont les « Chemical Slave », « Chasing the Priest » ou encore « Take It or Leave It » qu’on croirait directement échappés des premiers opus.

En ce qui concerne le son, le groupe à désormais réussi à revenir sur un équilibre sonore qui lui faisait défaut par le passé, une production à la fois puissante et beaucoup moins brouillon que sur les précédentes réalisations.

De la rapidité certes, mais à l’image des ses prédécesseurs, ce onzième album studio offre aussi du mid tempo avec le très bon et puissant « Victims of a Digital World ». Les américains poussent même le vice de nous gratifier d’une composition plus légère et groovy mais néanmoins efficace « Last of Our Kind », avec, second effet Kiss Cool, le soutien de Brad Gillis, figure emblématique de la scène extrême…

Seul « Bastards » reste en peu en deçà par rapport au reste, trop long et plongeant l’auditeur à la limite de l’ennui, le mid tempo n’étant pas le terrain de prédilection de la formation, qui préfère nous asséner, pour notre plus grand bonheur, des titres tels que « Every Blessin’s a Curse », qui lui, ne manquera pas de tout détruire sur son passage.

Nick Holleman, qui a déjà fait ses armes sur « American Punishement », second volet du « Live You to Death », s’en tire avec tous les honneurs en studio, retranscrivant un tirant et créant des lignes typiques des 80’S. Même si on est bien loin de l’expressivité du défunt Carl Albert, notre jeune homme se montre bien plus convaincant que son prédécesseur.

Aucune prise de risque en vue… sauf pour « Life for a life » qui conclue ce « Concussion Protocol », étrange et emmené par un Thorpe capable de distiller un chant pourvoyeur d’une atmosphère particulièrement envoûtante et sombre.

Pour ce dernier skeud, Vicious Rumors nous a pondu un album de Vicious Rumors pur sucre qui ravira les inconditionnels de Heavy Power au sens large, alternant entre puissance et retour aux sources… mais avec une production résolument moderne.

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