KOB est de retour avec
Close to Dawn.
Pas mal de temps passé depuis le précédent
Strafe the Underdogs, Stéphane précédent hurleur parti vers des aventures extra musicales, les
KOB n'ont jamais baissé les bras. En recrutant Nicolas au chant, ils ont du être dans le même cas de figure que bien des groupes se demandant si le nouveau chanteur ferait oublier l'ancien.Là ou Stéphane avait une voix proche de celle du
Metal God himself le seul et unique Rob
Halford, Nicolas a cette puissance et cette chaleur dans le timbre propre aux Bluesmen.
L'alchimie opère à plein, dès Fame and
Glory les bases sont jetées, voix en avant, production chaude, guitares lumineuses, les
KOB sont de retour aux affaires. Who Am I ? et Get out my Way continuent sur la lancée
Hard Rock classieux, Rodolphe apporte un soin maniaque à la prod de ce disque, tout est d'un netteté et d'une pureté totale, grand mec. Le premier virage arrive avec The blank page avec son intro toutes guitares dehors, la basse tueuse et la batterie qui s'enquillent à merveille.
Ce titre met en évidence ce qui constitue l'identité de ce groupe, des musiciens Top de la mort capables de chanter (écoutez ces cœurs), solo qui déchire, rythme changeant, c'est le prémice d'une tuerie à venir.Kneel before Him, la voilà cette tuerie, arpèges acoustiques pour lancer le titre, Bruno et sa batterie puis, Rodolphe et Thierry prennent les affaires en main, le texte est superbe tout en étant musical, du grand voire, très grand
KOB.
Come into my world renoue avec un tempo plus élevé, plus classique mais force est de constater que la voix de Nicolas est un bijou dans cet écrin et encore ce n'est rien parce qu'arrive
Changes.Blues de chez blue, c'est sur ce titre que Nico laisse éclater son talent, mention spéciale au solo de Thierry tout en retenue, putain de talent qu'il a ce mec.Comme souvent après un tempo lent, le suivant remet les pendules à l'heure pour le coup c'est One for One mid tempo classieux qui s'en charge, à déguster sans modération.
The adventurer met en avant les influences des deux gratteux, écoutez cette sublime intro à l'acoustique, c'est d'autant plus beau que cela dure et que le son est fa-bu-leux. Même si le reste du titre est plus classique, il reste un moment fort dans l'album.Et là, c'est le dernier virage, si un titre représente au mieux l'évolution de
KOB: il s'agit de The
Riot, tout y est, la qualité de la composition, le texte, le son, le talent. Respect les mecs.
Allez une petite critique tout de même, si Thank You est mignon tout plein, très beau car majoritairement acoustique, cela ne fait pas tout, le texte est d'une mièvrerie sans fond quand bien même il est court et à tous les coups, honnête.Too young to
Die est une parfaite conclusion à cet album, mid tempo toutes grattes dehors, Nicolas est éblouissant de bout en bout.
Cet album est celui d'un groupe qui se fait plaisir, ces mecs ont atteint un niveau de jeu et une maturité que beaucoup pourraient leur envier, un beau disque ne contenant aucune forme de prétention, une putain de réussite de mon point de vue.
Merci les mecs et ne lâchez rien.
HeadCrush
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