Il faut être clair d’entré de jeu, ceci n’est pas un album solo de
Tony MacAlpine ou un disque solo de
Billy Sheehan ou un disque solo de Virgil Donati, c’est bel et bien un l’album du
Devil's Slingshot. Alors pour ce qui est du néo classique et tout le toutim vous repasserez car ici point de cela, juste trois pote qui « jament » pour nous offrir un disque aux accent finalement plus métal que prévu.
Pour remonter un peu dans l’histoire du groupe, tout commença avant que Virgil Donati et
Tony MacAlpine ne partent en tournée avec nous Mimi national. Au départ il ne s’agissait que d’une tournée entre potes qui font de la musique. Finalement, la tournée se transforma en un album studio du nom de
Clinophobia. Il y en aura-t-il un autre mystère, mais pour le moment c’est bien celui là qui nous intéresse.
Des les premières notes ont en prend pour notre grade. La session rythmique est monstrueuse (bien que cela ne soit pas vraiment une surprise). On dirait du bon gros power métal joué par des virtuoses. Ca balance, ça groove a mort tout est au rendez vous pour se prendre une grosse claque et pourtant il va y avoir un petit bémol qui ne sera pas de taille.
Si vous aimez les disques instrumentaux vous allez être aussi bien servi que desservi. Si les parties soli de chacun sont impressionnantes et bien amené lors des passages rythmiques on tombe dans un ennuie un peu désagréable. Bah oui la rythmique c’est bien mais pas trop longtemps ou avec un peu de chant alors. Même si ça groove, même si ça balance on aura le doigt qui va vite glissé sur bouton « next song ». Mais ce qui est aussi assez surprenant c’est le manque de ligne directrice dans les titres. Autant dans le passé notre ami Tony nous avait habitué des fil conducteurs solides autant là ils sont absent ce qui a tendance à nous perdre. Imaginé un disque de
Chimaira sans chant, vous comprendrez un peu ce que je veut dire. Ca avoine mais il manque un truc.
Et pourtant ils s’en donnent du mal nos lascars. Les breaks de batterie sont allucinant, les soli de basse comme seul sait le faire
Billy Sheehan, et Tony sweep comme un petit cochon. Dommage donc que la combinaison ne prenne pas sur chaque titre.
Seul «
Hourglass » peut se targuer d’une excellente homogénéité et du coup d’être THE gros titre du disque.
Coté production c’est très pro et ça sonne divinement bien. Gros son et limpidité sont au rendez-vous.
Pas de critique a faire ça pète.
Un disque très alléchant sur le papier qui malheureusement devient vite lassant. Les aficionados des disques instrumentaux arriveront malgré tout a en tiré quelque chose car nous avons quand même a faire un trio d’exception. Pour les autres ce disque va être difficile a assimiler……
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