Velvet Cacoon... voilà un groupe qui aura été source de moult controverses, les puristes du black métal brut et païen le trouvant "sans intérêt" et "chiant", et les partisans d'USBM à la Wolves in the Throne Room ou
Xasthur le trouvant la plupart du temps brillant et exceptionnel.
Velvet Cacoon nous servait au début un black métal ambiant hypnotisant, sombre, simple mais enivrant. Ensuite arriva "P aa Opal Poere Pr. 33", tentative de black métal électro complètement déjanté et bizarre mais à mon sens un peu raté. Puis, enfin, le sublime double-disque Atropine, qui constituait en quelque sorte la suite logique de
Velvet Cacoon : un disque de dark ambiant pur et dur.
Pour quoi Josh et Angela, cavaliers du cheval de brume
Velvet Cacoon, ont troqué leur nom pour
Clair Cassis? C'est une bonne question, car
Clair Cassis est tout à fait dans la lignée de Geneviève ou de Northsuite. C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs soupes : même usage de la batterie, battant sans variété à la croche comme sur la plupart des morceaux de
Velvet Cacoon. Cependant dans
Clair Cassis il s'agit d'un vrai batteur! Le pauvre, qu'est-ce qu'il doit se faire chier. L'usage des guitares est aussi le même que dans Geneviève : des riffs étalés, à l'harmonie sombre et étrange, se perdant dans une confusion ténébreuse. La voix n'a pas non plus changé, toujours la même. On retrouve même les petits passages acoustiques délicieux que j'adorais, comme par exemple à la fin de "Our Overwintering in the Ivories" ou même "Kir Royale".
Bon, certaines choses ont quand même un peu changé : les chansons sont plus courtes (la plus longue est de 6:48) et tout de même plus variées. Les riffs jouent aussi plus sur les dissonances comme dans "Noctilucent Petrichor". Mais cet album est tout aussi délicieux que Geneviève (bien que trop court). La même ambiance étouffante et abrutissante, la même transe, le même sujet (les "drug trips")... amateurs de Geneviève, jetez-vous sur cet opus!!
Chronique sympa sinon! =)
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