City of Steel

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16/20
Nom du groupe Untimely Demise
Nom de l'album City of Steel
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2010
Labels War On Music
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album14

Tracklist

Re-Issue in 2011 by Sonic Unyon Records
1.
 Bloodsoaked Mission
 04:07
2.
 Forger of Belief
 05:12
3.
 Hunting Evil
 05:30
4.
 Streets of Vice
 05:58
5.
 The Unmaker
 03:12
6.
 City of Steel
 04:18
7.
 Virtue in Death
 04:19

Durée totale : 32:36

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Untimely Demise


Chronique @ GandhiEgo

23 Août 2011

Extreme Aggression vs Heartwork!

Après un premier EP intitulé Full Speed Metal sorti en 2009, les canadiens de Untimely Demise viennent donc de sortir leur premier album, album qui ravira les fans de Thrash Made In Europe. En effet, malgré leurs origines géographiques, les membres de Untimely Demise proposent un Thrash Metal dont les principales influences rappellent certaines grosses pointures allemandes ou anglaises.

Alors que les gros bras du revival du genre tentent plutôt de refaire découvrir les joies de la Bay Area ou du crossover façon New York, ce pied-de-nez est réellement rafraichissant. Imaginez donc simplement Kreator, période Extreme Aggression, qui rencontrerait le Carcass de Heartwork, et la mixture des deux nous donnerait ce City of Steel.

De Kreator, le groupe empreinte pas mal les rythmiques acérées et la science du riff qui firent des allemands des pionniers en la matière. Ce n’est certes pas la brutalité étourdissante de Pleasure to Kill ou Endless Pain, mais donc, comme mentionné plus haut, la maitrise de cette violence que nous avions observé sur Extreme Aggression. La production moins bourrine que celle des « grands frères » est à rapprocher de cet album des canadiens et le chant de Matt Cuthbertson est lui aussi très proche de celui de Mille Petrozza. Mais ce chant est versatile et empreinte lui aussi pas mal à celui de Walker sur Heartwork, d’où l’analogie, certes pas très Thrash, plus haut. Cuthbertson se fendant même par endroits de véritables growls et bien qu’ils s’avèrent plus anecdotiques par leur utilisation limitée ils contribuent aussi à accroitre ce sentiment de violence qui domine l’album.

L’analogie avec Heartwork ne s’arrête là encore pas seulement aux vocals très walkeriens mais surtout pour cette propension de Untimely Demise à nous sortir des soli très Death Melo burné. Cette mixture de riffs très allemands et de soli de toute beauté n'est en aucun cas indigeste même si j'avoue qu'écourter ces mêmes soli aurait certainement contribué à rendre City of Steel encore plus agressif qu'il ne l'est déjà.

Côté production, on se situe dans un juste milieu. Le groupe n’a pas voulu tombé dans la hype qui consiste à nous sortir des trucs plus raw les uns que les autres et démontre de ce fait que pour avoir du Thrash Metal agressif, il n'est pas obligatoire de le mêler avec une dose de Black Metal. Untimely Demise évite aussi les écueils des prods modernes qui bien que puissantes sonnent souvent un brin trop aseptisées. Ici, l’équilibre est quasi parfait entre la balance des instruments qui chacun se démarque et la puissance et la brutalité nécessaires au Thrash, rien n’est sacrifié.

Au final c’est un peu plus d’une demi-heure de Thrash Metal comme on aimerait en entendre plus souvent et qui surtout ravira les amateurs les plus « Européens » d’entre nous peut-être lassés de tous les clones d'Exodus et autres gloires américaines qui sévissent depuis quelques années.



5 Commentaires

8 J'aime

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zabuza - 23 Août 2011: "les canadiens de Untimely Demise viennent donc de sortir le premier album"

je pense que tu voulais dire "leur premier album" ;)

@Ghoule :
On touche pas non plus à Havok et Violator (du moins pour moi)
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