Circle of Perversion

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16/20
Nom du groupe Inveracity
Nom de l'album Circle of Perversion
Type Album
Date de parution 2003
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album26

Tracklist

1. Savagely Beaten 02:32
2. Repulsed by Vaginal Reek 02:25
3. Fistfuck Sodomy 02:32
4. Defloration 02:47
5. Unconscious 02:26
6. Ejaculation Over Mutilation 03:07
7. Blood of Impurity 02:27
8. Compulsive Degradation 02:36
9. She Died in My Arms 01:48
10. Eleven 02:45
11. Multiple Homicide 02:45
Total playing time 28:10

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Inveracity


Chronique @ Behemoth49

19 Janvier 2012

Fans de blasts-beats, de gruiks gruiks et de douceurs en tout genres, « Circle of Perversion » est fait pour vous.

La culture du brutal death metal ne connait pas de frontières, tout comme la crise financière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces deux phénomènes actuels ont touchés la Grèce de plein fouet depuis quelques temps. On assiste ainsi à l’émergence de plusieurs formations en ce début de XIXème siècle, comme par exemple Mass Infection, Terrordrome ou encore Inveracity. Ces derniers étant d’ailleurs bien connus désormais des amateurs de la scène. En effet, son dernier album en date, « Extermination of Millions », sorti dans les bacs en 2007, fut salué positivement par la critique, promulguant la formation hellène parmi les « Suffocation-like » les plus prometteurs du moment. Malgré encore un léger manque de personnalité, le quatuor intègre au sein de sa musique plusieurs éléments intéressants, se démarquant progressivement de la bande à Mullen & Hobbs. Cependant je vous propose ici un léger retour en arrière, nous ramenant en 2003, date de la sortie du premier full lenght des hellènes, le bien nommé « Circle of Perversion », paru sous la houlette d’Unmatched Brutality Records.

Que retrouvons alors sur ce premier opus ? L’illustration de l’album parle pour lui-même, le contenu sera brutal, à des kilomètres de la culture athénienne si raffinée durant la période antique. Une chose frappe l’auditeur dès la première écoute. Nos quatre musiciens ont été biberonnés à Suffocation dès leur plus jeune âge, cela transparait par tous les pores des 28 minutes de ce premier album, majoritairement l’époque « Pierced From Within ». En effet, les riffs sont techniques, brutaux et assez alambiqués, à la manière des légendes New-Yorkaises.

L’auditeur ne sera donc pas dépaysé par ce premier effort. Fans de blasts-beats, de gruiks gruiks et de douceurs en tout genres, « Circle of Perversion » est fait pour vous. Inveracity va droit au but et ne s’encombre pas de samples ou autres fioritures. Les morceaux tournent environ autour des 2 min 30, pour une durée totale inférieur à une demie heure. La faible durée d’un album est souvent cause de reproche, mais ce n’est pas le cas ici, la formation n’ayant pas besoin de plus de temps pour nous convaincre de son efficacité.

Même si on frôle parfois le plagiat (« Fistfuck Sodomy » par exemple), la galette possède néanmoins un certain nombre de qualités. Vagelis mitraille ses fûts de manière intensive, usant et abusant de blasts en tout genre, tandis que les riffs d’Antonis alternent entre lourdeur, brutalité et technicité, le tout accompagné par le growl de Marios, gras et puissant. La basse sonne également très bien, les compositions de ce premier effort lui accordant une place de choix, que ce soit en premier plan (« Savagely Beaten ») ou en accompagnement.

Il me faut également préciser que la production est excellente, mettant en valeur la totalité des instruments, en particulier la batterie et ce son de caisse claire si naturel mais tellement jouissif, pour un rendu tout en puissance.
Comme la pochette le laisse penser, les paroles traitent quasi exclusivement des femmes, quelque soit leurs états … Je vous renvoie ainsi aux paroles de l’album, en particulier celles du morceaux « Eleven », pour que vous vous rendiez compte de toute la finesse dont fait preuve la formation hellénique sur ce « Circle of Perversion » qui porte décidemment son nom à merveille.

Loin d’être au niveau du très bon « Extermination of Millions », ce premier effort longue durée des grecs s’inscrit donc dans la masse des albums de brutal death corrects, bien exécutés, mais souffrant cruellement d’un manque de personnalité flagrant. Toutefois ne condamnons pas Inveracity, les grecs nous prouvant quatre ans après l’étendu de leur potentiel en se démarquant légèrement des influences Suffocation au profit de touches plus personnelles même si l’ombre des maitres reste évidemment bien présente. En attendant le prochain épisode …

13/20

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Chronique @ Fabien

08 Avril 2023

Savagely Beaten

Le début du XXIème siècle marque un renouveau exceptionnel de l’école brutaldeath, sous l’impulsion de groupes comme Nile, Hate Eternal, Krisiun, Angelcorpse, Deeds Of Flesh ou Necrophagist, qui ont su insuffler un vent frais et salvateur au l’aube de ce nouveau millénaire. L’école « Suffocation / Pyrexia » (une école à part entière comme celle d’Incantation) est quant à elle largement de la partie, notamment avec les californiens de Disgorge (Consuming the Forsaken / Parallels of Infinite Torture) ou les maltais de Beheaded (Recounts of Disembodiment), ayant su prolonger voire transcender ce style si cher & particulier à la ‘Effigy of the Forgotten’. La Grèce n’est également pas en reste dans la matière, ayant largué à ce moment deux albums d’anthologie, Ecstasy in Pain (Extreme Violence – 2005) et Circle of Perversion (Inveracity – 2003), ce dernier étant plus particulièrement mis sous les lumières lors de ce modeste essai littéraire ici-même.

Formé en 1998, Inveracity compte plusieurs membres que l’on retrouvera quelques années plus tard au sein de l’incontournable Dead Congregation, notamment l’immense batteur Vagelis Voyiantzis, n’ayant pas à rougir devant la technicité de son compatriote Georges Kollias. Le quatuor signe finalement un contrat avec Mike Bailey (Brodequin) sur son jeune label Unmatched Brutality, qui aura inclu quelques formations redoutables comme Devourment, Prostitute Disfigurement, Guttural Secrete ou Insidious Decrepancy, histoire de planter le décor.

Intitulé Circle of Perversion et paru en 2003, le premier album d’Inveracity est avant tout un hommage au « Giallo », style policier & noir purement italien, où les victimes, souvent de gente féminine, passent schématiquement un mauvais quart d’heure aux mains de leur bourreau, majoritairement ganté de cuit noir et maniant le couteau avec une habilité impressionnante, notamment sur la gorge. A ce titre, la couverture de l'album illustre parfaitement le propos, tandis que l’image imprimée sur le CD est directement tirée de l’affiche du film 'La Corta Notte Di Bambole Di Vetro' ('Je Suis Vivant' – 1975) avec la sublime Barbara Bach - 'L'Isola Degli Uomini Pesce', 'The Spy Who Loved Me'-, réalisé par Aldo Lado, à qui l’on doit notamment le terrible ‘L’Ultimo Treno Della Note’, l'un des meilleurs films de style ‘rape and revenge’ paru à ce jour.

Musicalement, à l’image d’Ecstasy in Pain précédemment évoqué, ce premier album d’Inveracity n’offre strictement aucun moment de relâche, fort d’une rythmique aux martèlements et aux contretemps millimétrés, au service d’une cascade de riffs meurtriers et de relances multiples sans pitié, à commencer par la qualité, la précision et l’incision du premier morceau Sagavely Beaten, idéalement placé en ouverture, ou de l’incontournable Ejaculation Over Mutilation, au riffing plus aiguisé qu’une scie circulaire. Bref, inutile de s’étendre lors une conclusion longue & stérile : sous la barre des trente minutes, ce joyau offre un pur concentré de brutaldeath, divisé en onze titres sans temps mort ni redondance, se hissant à mon sens parmi les must-haves de l’école ‘Suffocation’ du début du nouveau millénaire.

++ FABIEN.

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fufupue - 09 Avril 2023:

Il manque à ma cd-thèque celui là ; au vu des groupes cités et du décor planté par ta chronique je l entend m' appeler... mais où le trouver en physique???

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