Chronicles of Dissention

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Malediction (UK)
Nom de l'album Chronicles of Dissention
Type Live
Date de parution 1993
Labels GWB Records
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Mould of an Industrial Horizon
2. Weeping Tears of Covetousness
3. Infestation
4. Framework of Contortion
5. Longterm Result
6. System Fear
7. Doctrines Eternal Circles

Acheter cet album

 buy  94,52 €  26,99 €  £20.00  buy  78,51 €  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Malediction (UK)


Chronique @ Fabien

26 Août 2014

Framework of Contortion

Formé en 1989 à Middlesbrough par le guitariste et principal compositeur Rich Mumford, Malediction fait partie de cette vague purement deathmetal ayant emboité le pas aux pionniers et ténors du pays comme Bolt Thrower, Cancer ou Benediction, à l’instar de ses compatriotes Impaler, Desecrator, Devoid, Monolith ou Gomorrah débarqués au début des années 90. En passant par les vinyles 45t System Fear et Mould of an Industrial Horizon respectivement parus chez Thrash Records et M.B.R (deux petits labels dont la majorité des productions s’arrachent désormais à prix d’or), les demo-tapes, rehearsal-tapes et EP’s représentent ainsi le lot typique des premières années, jusqu’à l’enregistrement du premier album à l’In-A-City Studio de Bradford le 24 juillet 1992.

En cet été, Malediction boucle en effet 11 morceaux pour son premier LP The Tears That Precede Birth, disque qui ne verra hélas jamais le jour et n’ayant circulé qu’en advance-tape. Cet épisode malheureux rappelle celui de son compatriote Monolith, muni en 1993 de l’enregistrement de son debut-album Tales of the Macabre, qui n’aura lui aussi jamais dépassé le stade du test-pressing (50 exemplaires) chez le label Vinyl Solution.

Le 26 février 1993, sans avoir complètement perdu l’espoir d’une commercialisation de son debut-album, Malediction capture 7 titres en condition live, au Studio 64 de St. Mary's Hall (Middlesbrough), avec un ingénieur du son (Matt) aux commandes d’une console 16 pistes. Cette mise en boite brute de décoffrage (les musiciens s’échangeant notamment quelques mots entre les titres), rugueuse et imparfaite, bénéficie tout de même d’un équilibre notable entre chaque instrument, y compris la basse. Ici, il n’est question d’aucun détour, mais juste d’un deathmetal direct et ivre de sueur, ayant convaincu le petit label anglais G.W.B Records de graver le disque sur CD en 1993, sous le nom de Chronicles of Dissention.

Les guitares rythmiques façon-38-tonnes, les accélérations, les passages plus tapageurs, le growl profond de Shaun Stephenson, sont autant d’éléments indiquant l’influence anglaise dominante de Bolt Thrower et Benediction, pour citer le bon morceau Framework of Contortion et son riffing efficace. Bien qu’assez générique à l’instar d’Impaler ou Monolith, notre groupe ajoute une patte plus personnelle lors de quelques leads plus poignantes, à l’image de l’instrumental Industrial Horizon placé en ouverture.

Faute d’un The Tears That Precede Birth jamais paru à ce jour, sachons se satisfaire du petit frère Chronicles of Dissention (quelques exemplaires se vendent encore sur les marketplaces), remplissant toutes les caractéristiques d’un premier full-lenght et incluant ainsi en condition brute 7 morceaux de l’album mort-né. La qualité de l’interprétation et de l’enregistrement sont tout à fait honorables, et permettent de plonger sans artifice au coeur du vieux deathmetal britannique.

Fabien.

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire