Charogne

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Nom du groupe Praeter Hominem
Nom de l'album Charogne
Type Album
Date de parution 2006
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

Re-Issue in 2006 by Occultum Productions under the title "Praeter Hominem". The box contains this disc and the demo "L'Hiver Passera..."
1.
 Exanimare
Ecouter01:35
2.
 Charogne : Ars Occidi
Ecouter06:33
3.
 Dies Cruentus
Ecouter04:42
4.
 Ad Pestis
Ecouter02:58
5.
 Dying Culture : Pull the Trigger and Shoot Them All
Ecouter11:47
6.
 Iniquus
Ecouter08:52
7.
 Supremus Caterva
Ecouter11:22
8.
 Bad Tölz
Ecouter07:27
9.
 Pour l'Eternité
Ecouter05:17
10.
 Proelium Committere
Ecouter03:16

Durée totale : 01:03:49

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Praeter Hominem



Chronique @ Svartolycka

08 Juillet 2006
En voilà une pochette qui a le mérite d’être claire à moins d’être pour le moins ambiguë. Ce genre de pochette, me plaisant que très moyennement arrive sans problème à titiller l’amateur d’ambiances malsaines. Et celle-ci y arrive assez bien. Enfin fermons les yeux… Praeter Hominem est l’une des nouvelles sorties du label d’Occultum (Sombre Présage). Inutile de dire que l’on voit très bien à quoi on à faire avec ce disque : un album de raw black metal à la sonorité craspec et aux sentiments bien dépressifs.

C’est un peu près ça lorsqu’on passe l’album, à savoir un peu plus d’une heure d’un black metal froid, globalement lent et morbide soutenu par une voix possédée et asthénique ainsi que par des riffs glauques et tranchants. Ces guitares parlons-en sont les marques de fabrique de l’instigateur de ce projet… Les personnes en possession du premier album de Transcendance reconnaîtront le style. Normal, c’est le même gars qui se trouve derrière les commandes… Sir Astaroth. Si l’on se penche pour comparer les deux projets, je dirai que Praeter Hominem joue d’avantage la carte de la dépression et ne laisse nulle place à la contemplation de Transcendance, malgré ce petit effet « puzzle » déjà présent sur le Transcendance. Exit par ailleurs les interludes originaux, « Charogne » plonge son auditeur dans un univers en pleine décrépitude (néanmoins assez atmosphérique) se déclinant dans des titres jamais répétitifs et suffisamment accrocheurs pour que l’on puisse arriver à la fin de l’album.
Les lignes et riffs de guitares paraissent toujours décalées dans la structures des titres imposant des changements brusques de rythmes et d’ambiances souvent jouissif. Quelques touches trash, me rappelant outre le visuel Ad Hominem, donnent au disque un côté plus percutant (je retiendrai le riff bien malsain de « Dying Culture : Pull the Trigger and shoot Them all » emmenant celui qui l’écoute dans un monde scabreux et funeste). Cependant, on retiendra d’avantage une crudité plus accentuée, notamment sur le chant, dans la sonorité du disque dans sa globalité enlevant toute trace de mélancolie et encore moins de sentiments.

Mécanique, incisif (le premier riff de « Charogne : Ars Occidi » ou de « Supremus Carteva ») parfois étouffant, utilisant avec parcimonie divers samples guerriers et toujours porteur d’une horreur suintante et néfaste envers l’être humain, le premier album de Praeter Hominem ne fait pas dans la dentelle et ce n’est pas son but. Mais uniquement de nous immerger dans une atmosphère au relent d’apocalypse presque olfactif...
Une expérience extrême dans son ensemble dont les rares mélodies ne servent qu’à mieux cerner le chaos rampant qui se dégage de l’album (couplées à quelques samples mortuaires).
Au final, « Charogne » est un album encourageant (et cela malgré sa pochette), d’une composition impeccable, d’une ambiance évolutive jamais redondante ainsi que d’une aura haineuse efficace. Une surprise bien insalubre ! Je demande à voir la suite...

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