Bon alors, aujourd'hui je m'attaque à la chronique de
Change the Game, seul et unique album de Spinning Heads, petit groupe Français méconnu, qui a connu dans ses rangs un ancien chanteur de
Morgue, autre groupe de nounours Français.
Spinning Heads voit le jour en
1994 et finit par se séparer en 2008, après cet unique album, sorti pour sa part, en 2004.
Je vous avouerai de suite que j'ai acheté ce disque dès sa sortie et que j'en suis devenu "amoureux".
Spinning Heads, joue du hardcore, mais attention, du hardcore à tendance noise avec certains côtés plus chaotiques .
Le mot d'ordre de ce disque c'est: "
Pas de quartier".
Le premier morceau: "Put One's Finger in
Sore" plante le décor, du hardcore tendance "Chaos", dissonant, mais avec juste ce qu'il faut de mélodies groovesques. Ensuite, "Last", l'un de mes morceaux favoris, écoutez moi ces riffs de malade, comment ne pas avoir envie de tout éclater dans la fosse. Le suspense et la tension sont entretenus durant tout le morceau. C'est bon , c'est sombre...etc
Puis vient "Words Can't Explain", là on est dans la violence retenue, ça augmente doucement, il y a toujours ces phases avec parties mélodiques dissonantes pour maintenir l'aspect sombre des morceaux et entretenir la tension. "
Epitaph" porte bien son nom, on vous enterre sous un déluge de guitare Hardcore avec cette voix qui hurle, façon chien des enfers.
S'ensuit "Japan", est-ce un hommage à
Botch? Je ne sais pas, en tout cas c'est le rare morceau où il y a un passage plus aérien avec voix "claire" (du moins, moins gueulard que sur le reste de l'album), mais cette accalmie est bien destinée à renforcer le côté direct et quasi rock'n'roll (rentre dedans) du morceau. "Rocky", là on sent l’uppercut qu'on va se prendre. Cela démarre doucement, on instaure l'ambiance et bam, dans ta gueule. Je retrouve un côté plus deathcore dans ce morceau.
On finit par "False
Confession", "Roll the World", " Addiction" et "When Suffering Became Performing" pour achever toute résistance. Chaque morceau se distingue par un petit côté personnel, mais suit cette même ligne de conduite.
Ce disque est violent, malsain, bref on douille sévère, mais on remercie nos bourreaux à la fin. Et on en redemande.
Tout est bien dosé, dissonance, groove...etc.
Le chanteur s'arrache les tripes pour hurler avec convictions.
Quand j'écoute cet album, je suis heureux, tous ce que j'aime y est réuni.
Seul et unique album de ce groupe, dommage, mais tout est dit.
Ma note: 18/20
A écouter à fond dans les transports en commun, ça vous évitera sûrement de tuer les gens.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire