Cast to Exile

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16/20
Nom du groupe Enblood
Nom de l'album Cast to Exile
Type Album
Date de parution 15 Juin 2018
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 Pantheon of Solitude
 01:00
2.
 Cast to Exile
 04:17
3.
 Earth Raised Creation
 04:13
4.
 Oblivious Hate
 04:55
5.
 Strayed Path in Dementia
 03:59
6.
 Leviathan
 05:59
7.
 Abyssal Consolation of Souls
 04:41
8.
 Awaken from the Depths
 04:10
9.
 Black Morning
 04:16
10.
 Under Werewolves' Skies
 04:50
11.
 Procession
 05:43

Durée totale : 48:03

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Enblood


Chronique @ cm91

26 Juin 2018

Ne vous fiez pas à la grande jeunesse des membres, ce sont de vrais techniciens

Alors que le Portugal fait beaucoup plus parler de lui pour son équipe de football, son importante diaspora présente en France, ses ouvriers reconnus dans le bâtiment ou la maçonnerie, ses femmes de ménages aussi bavardes que bruyantes, ou pour la pilosité extrêmement développée de ses ressortissants (comment commencer une chronique par tous les clichés), et pourtant, aujourd'hui, c'est en matière de musique que nous allons parler du Portugal, et plus particulièrement de Enblood.

Donc Enblood est un tout jeune groupe portugais originaire d'Almada dans la banlieue de Lisbonne en juin 2018 par le chanteur/guitariste César Moreira et le guitariste Joao Miguel. Malgré cette très grande jeunesse, le groupe a déjà signé sur le label portugais Miasma Records lui aussi fondé en 2018 (ça sent un peu le pistonnage vu la vitesse à laquelle les choses se sont faites) pour sortir leur premier album intitulé "Cast into exile".

Houlà ! Un premier album en à peine un mois d'existence, ça parait assez prématuré tout ça, en plus vu le jeune âge des musiciens, ils ne doivent pas connaître grand chose à la musique, pourquoi se jeter aussi vite dans la mêlée ? Ne devraient-ils pas rester un peu plus longtemps sur les bancs du conservatoire pour mieux se connaître et savoir ce qu'ils veulent ? C'est bon, les mauvaises langues ont dit ce qu'elles avaient à dire ? Parce que pour les autres, tout ce que je peux dire c'est que vous ne devriez pas vous fier à la jeunesse des membres, car derrière leurs airs juvéniles, ce sont des vrais techniciens.

En effet, ce "Cast Into exile" se révèle être une belle perle de death technique à la façon des canadiens de Beyond Creation dans le sens où ça part dans tous les sens, mais tout en gardant une certaine cohérence sans tomber dans la branlette stérile à outrance. On peut citer les lignes de guitares sur "Under werewolves skies" de toute beauté, ou encore les passages de basse sur l'éponyme ou de "Earth raised creation" pour l'illustrer. Les morceaux durent en moyenne 4 minutes, mais c'est largement suffisant pour que ces jeunots nous montrent de quoi ils sont capables.

Bien qu'étant dans un registre death technique, nos portugais jonglent aussi sur plusieurs registres comme le Blackened death à la Belphegor sur "Strayed path in dementia" ou le death mélodique à la At the gates sur "Leviathan", mais ne deviennent pas un fourre-tout pour autant. Pour leur technicité, chaque instrument a suffisamment de place pour faire parler de lui, que ce soit la guitare ("Under werewolves skies"), la basse sur l'éponyme (le solo de basse est d'ailleurs joué par le bassiste d'Obscura) ou la batterie qui martèle à tort et à travers. C'est si technique que l'on en vient à avoir mal aux articulations tant les musiciens se donnent à fond.

Le gros défaut de ce disque serait toutefois sa longueur, en effet presque 50 minutes de déchainement technique, c'est assez long. A cela s'ajoute que malgré une moyenne de 4 minute pour les chansons, on a parfois l'impression de plus car certaines plages ont tendance à tourner inutilement en longueur comme le break de "Abyssal consolation of souls" ce qui peut lasser un peu. Il serait plus prudent d'écouter l'album en deux temps plutôt que d'une seule traite. Quoi qu'il en soit, on passe du bon temps avec ce disque, il n'y aura qu'à corriger les quelques défauts cités plus haut, et le prochain disque sera... Au poil portugais !!! (Cette dernière blague était aussi facile que nulle, je l'admets, et m'en excuse).

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