Fans de
Enhancer, réjouissez-vous ! Jean Paul
Trash est là et donne dans le même style !
Le vendeur m’avait prévenu : « Ah tu verras, c’est festif ! » Il ne se trompait pas.
Rien qu’à voir la pochette façon « drôle de dames » avec le logo « Jean Paul
Trash » écrit façon psychédélique des années 70, on se dit c’est n’importe quoi. Et pourquoi les titres vont de 2 à 12 en sautant une plage à chaque fois… tout simplement parce que ce cher Jean Paul vous invite à réfléchir sur les plages impaires.
Bon, pour en venir aux titres pairs, ils arrachent, interrogent et au final plaisent aux fans de néo-metal. Chaque texte est en français et très marrant. On dirait un phrasé « ska » mélangé à de la gueulante de premier ordre façon
Mudvayne. Ce mélange va de paire avec la narration des titres (ayant souvent rapport avec un chat ; de là à se demander si Jean Paul est fasciné par les félidés ou s’il est zoophile, y a pas loin !!!) La basse raisonne en slappant quand les rythmes sont « funky », les guitares rugissent comme des lions en quête d’un nouveau territoire (très death, je dois dire…).
Le batteur (ou frappeur comme on lit sur le livret) assure grave et sur quelques titres il y a des Djambés pour donner un style désarticulé aux titres pour repartir sur un riff de gratte proche de
Obituary qui permet les gueulantes !
Bref, un album qui tache. Si j’ai un seul reproche à faire je dirai : « c’est un peu court, jeune homme ! » mais ça déchire. Vous pouvez retrouver des infos sur le site du groupe : www.JeanPaulTrash.com. Allez jeter un coup d’œil, ça le mérite !
Bon, pour en finir je mettrai la note de 16/20 avec des encouragements à travailler dans ce filon là. As-tu peur du Rollercaster ?
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire