Caporal

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13/20
Nom du groupe Caporal
Nom de l'album Caporal
Type Album
Date de parution 19 Novembre 2016
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Intro 01:14
2. Navegante 04:25
3. Romeo y Julieta 04:39
4. Las Ruinas Circulares 04:10
5. La Carta del Jefe Seattle 06:18
6. Escape 03:33
7. Reflexion 06:24
8. Psicosis 05:13
9. Talavera Bruce 06:23
10. Fe 04:25
11. Oscuridad 04:25
Total playing time 51:09

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Caporal


Chronique @ dark_omens

16 Décembre 2016

Caporal ne passe pas le cap de l'oral...(désolé)...

Lorsque vous êtes dans cette phase, ô combien excitante, de la première rencontre avec un nouveau groupe et de la découverte de son univers musical, certains signes ne trompent, malheureusement, pas. Si, par exemple, alors que vous êtes en pleine écoute de son premier véritable album, vous ne cessez de vérifier combien de temps vous avez déjà consacré à ce manifeste et que, à votre plus grand désarroi, à contrario de ce que vous pensiez, vous n'avez pas encore passé le cap du premier, ou du second titre, à l'évidence, elle n'est pas faite pour vous.

Caporal voit le jour quelque part en 2001 comme un projet parallèle des frères Gajo qui officient alors au sein de The Fobias, une obscure formation argentine. Après quelques prompts renforts, quelques répétitions et la composition de seulement 5 titres, le groupe donne son premier concert. L'accueil du public est plutôt bon. Il décide donc de ne pas en rester là. Il a cependant toutes les peines du monde à stabiliser son line-up. Mis à mal par ces remous, il parviendra tout de même à sortir une première démo 4 titres en 2006. Une démo qui ne règlera rien. Bien au contraire, Caporal finit par disparaitre durant plusieurs années avant de, finalement, renaitre sous l'impulsion d'Alexis Stoppa et de Sebastián Bustelo en 2009. Mais les problèmes pour stabiliser le line-up, eux aussi, ressurgissent. Contre toute attente, c'est en 2016 que la quatuor de Buenos-Aires sort son premier véritable album éponyme.

S'agissant de ce disque, contrairement à ce que pourrait laisser penser sa pochette très "Speed Punk Black Thrash Metal", Caporal y pratique une sorte de musique évoluant dans les sphères d'un Heavy Metal lusitano-sud américain traditionnel et, parfois, véloce mais surtout très ordinaire et très inintéressant. Ce mélange est, de surcroît, défiguré par les interventions de ce vocaliste qui, s'il a le mérite d'être presque toujours juste (ce qui est déjà pas mal par les temps qui courent) ne sera pas capable de nous offrir autre chose qu'une expression sans grand relief. Evidemment, comme un certain nombre de ses compatriotes, Caporal écrit ses chansons dans sa langue natale et, étonnamment (du moins pour ceux connaissant mon aversion pour cette langue chantée (et j'insiste sur le "chantée")), le résultat n'est pas de nature à ternir davantage l'ensemble. Mais aurait-il pu vraiment l'être? Rien n'est moins sûr...

Au milieu de ce quasi désastre, seuls les guitares s'en sortent, à peu près, bien, nous offrant, par ci, par là, quelques moments, sinon appréciables, tout au moins agréables (comme sur le très anglais (Iron Maiden) Psicosis par exemple...Ou comme sur Talavera Bruce, l'une des pistes les moins pires de cet opus).

Peut-être que le classicisme d'un album aussi peu inspiré saura convaincre quelques aficionados du genre. Peut-être...Allez savoir...M'est avis qu'il faudrait que ces quatre là trouvent une formule sacrément moins éculée et un chanteur sacrément plus expressif quand même pour parvenir à nous faire ressentir ne serait-ce qu'un infime frisson de plaisir. Et ne parlons même pas de plénitude qui, pour l'instant, reste un gros mot à l'écoute de ce disque. Un gros mot, mais surtout une utopie que n'atteindront sans doute jamais ces Argentins...

1 Commentaire

3 J'aime

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asmoth - 20 Décembre 2016: Du coup, 9 sur 20 semble plus que généreux, étant donné la chronique...

En tous cas ça donne très envie de ne pas l'écouter, ce que je vais m'empresser de faire (ne pas l'écouter).
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