Cadaverized Humanity

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17/20
Nom du groupe Purulent Necrosis
Nom de l'album Cadaverized Humanity
Type Album
Date de parution 01 Novembre 2019
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Calculated Acts of Retribution
 
2.
 Merciless Vivisection Process
 
3.
 Invoke the Creophagous
 
4.
 Purity Shrouded in Putrefaction
 
5.
 Decimate the Consecrated
 
6.
 Cadaverized Humanity
 
7.
 Induced Parasitic Gestation
 
8.
 Festering Anal Vomit (Lust of Decay)
 
9.
 Vile Formations of Putridity
 
10.
 Scriptures of Ominous Suffering
 
11.
 Throne of Carnage
 

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Purulent Necrosis


Chronique @ DoudouKiller

02 Juillet 2020

Amies métalleuses, Amis métalleux, préparez vous au combat, ou plutôt à prendre une déculottée par ces cinq gugus bien énervés. Et vu ce magnifique artwork de Jon Zig, on pourrait penser qu'il s'agit de cinq aliens descendus tout droit sur Terre pour faire de nos petites cervelles une bouillie bien Grasse et collante. On retrouve Blake Scott (guitare), Steve Green de Lust of Decay et Atrocious Abnormality à la guitare, Jason Keating et Matthew Green d'Abhorrent Deformity (basse et batterie) et Justin Downs (chant) lui, pousse la chansonnette dans Molecular Fragmentation et l'énorme Scatology Secretion.

Arrêtons nous deux minutes sur le chant et mettons les choses au clair.... à la première écoute, j'ai presque trouvé dommage ces growls si monocordes. Bon, Justin n'est déjà pas réputé pour faire varier les notes, mais là, à part quelques voix bien grasses, il reste sur le même registre tout le long de l'album.
C'est même à se demander si il existe bien des paroles (En tout cas, il n'y a rien dans le livret).
Et puis, chemin faisant, au bout de trois écoutes, je me fais littéralement happer. Je trouve qu'au final, ces vomissements se marient magnifiquement avec la complexité et rapidité des riffs joués par ses comparses. Je me permettrai même de faire un parallèle avec UROSEPSIS. C'est un peu dans la même veine. Des compos sophistiquées accompagnées par un chant à la linéarité inébranlable. Mais là, l'intensité est tout autre!
L'ensemble est malgré tout cohérent et la brutalité au rendez-vous.
En parlant de brutalité, l'entrée en matière est directe et massive. Dix secondes d'intro suffisent avant que la machine de guerre se mette en marche. Les cinq premiers titres sont monstrueux. Il n'y a aucun temps mort. Les riffs filent à un rythme très soutenu, parfois entrecoupés d'un bon break qui tente en vain de ralentir cet emballement infernal... et là commencent les premiers frémissements... votre nuque vous démange, quelques grimaces déforment involontairement votre visage et arrivé à "Purity Shrouded in Putrefaction" vous vous lâchez. Vous vous dites juste que vous n'avez rien vu passer des trois précédentes chansons et que de toute façon il faudra obligatoirement vous les renfiler le plus vite possible. "Decimate the Consecrated" finit de vous achever. Les vociférations de Justin vous donnent juste envie de mettre le son à fond et.... non!! les murs de votre maison resteront debout. "Cadaverized Humanity" est là pour insuffler un peu de calme malgré une ambiance suffocante. Visiblement, il ne reste plus grand chose de nos pauvres carcasses.

Malheureusement, je trouve que le redémarrage ("Induced Parasitic Gestation") manque un peu de souffle. Mais rassurez vous, les quatre prochaines vont vous mettre une patate d'enfer (la huitième piste "Festering Anal Vomit" est une reprise de Lust of Decay avec Jay Barnes en guest).
Les riffs de grattes sont acérés et nerveux. On retrouve ces passages lourds et cette même énergie qui va nous mener jusqu'à la fin de l'album, un peu comme un pet sur une toile cirée.
Les chansons sont assez courtes, oscillant autour des trois minutes, accentuant encore plus le dynamisme et l'effet coup de poing. C'est même d'ailleurs un des énormes points positifs.
La batterie est impressionnante. Matthew Green tape sur ses fûts avec la régularité d'un métronome. Il touche à tout ; blasts ou d'énormes parties de double grosse caisse qui mettent bien en valeur les parties guitares comme sur la piste 2 (50'), la 4 (2:06), la 5 (2:25) ou encore la 9 (1:06). On sent que le type s'éclate. C'est vraiment plaisant.
Par ailleurs, je voudrais ajouter que le son est particulièrement bien travaillé. On entend chaque instrument, chaque note. Le rendu est impeccable! Et c'est le bassiste, Jason Keating, qui a enregistré et mixé cet album.
Enfin, vous allez dire que je chipote un peu, mais j'aurais aimé entendre plus d'ambiance et d'intros glauques.... tant pis! L'ensemble reste sobre et c'est peut-être mieux ainsi.

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment été emballé par cet aĺbum. Rares sont les groupes qui mettent une telle pêche. Ca file, ça déroule sans accroc. La violence est bel et bien présente. Bref, pour être sincère, je ne vois pas beaucoup de critiques à faire. On espère que ces cinq là restent ensemble et continuent à nous pondre de belles compos.
Il ne reste plus qu'à se poser, ouvrir une bonne bière, fermer les yeux et apprécier. Mais attention à ne pas vous assoupir. Restez vigilants car vous risqueriez bien de vous réveiller.... "cadavérisé"....

8 Commentaires

3 J'aime

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tormentor - 04 Juillet 2020:

Belle chronique pour un groupe que je découvre aujourd'hui, j'ai été écouté sur youtube et franchement le mec devrait pas changer, ça gâche tout en plus il chante enfin il gueule avec un effet bizarre de perceuse ou ou ne sais quoi de strident ça rime à rien car la musique est niquelle! Dommage.

En tout cas merci pour le papier.

DoudouKiller - 06 Juillet 2020:

Bonjour et Merci Tormentor pour ton commentaire.

Il est maintenant très clair que ce chant de Justin est d'une linéarité incomparable et ne fait pas l'unanimité. À part quelques groupes de Slamming, on trouve difficilement plus monocorde. 

Mais, prenez "Left in grisly Fashion" de Prostitute disfigurement. Même si Niels Adams apporte quelques mastications dans ses grognements, on ne peut pas dire que ce soit le chant le plus varié de la Terre. Et pourtant, cet album est une pure perle de Brutalité. D'ailleurs, et ça semblerait approuver notre débat, les commentaires sur la chronique de Stench sont presque identiques aux nôtres. Bref, je ne peux pas défendre éternellement l'indéfendable, je le reconnais. Mais mes goûts musicaux sont ainsi faits ; ces "gruiks" ne me dérangent pas le moins du monde (au passage, excellent la comparaison avec le bruit de perceuse! Ça se tient!!). Ou peut-être est-ce à force d'écouter des groupes évoluants dans les bas-fonds de la musique métal. Ou encore, peut-être est-ce dû à une médiocrité de mon esprit critique. Peu importe!

L'essentiel est que chacun y trouve son compte et prenne du plaisir.... ou pas!!

Dommage que l'on soit aussi peu nombreux sur ces échanges, car d'autres avis ou une contre-chronique auraient été des plus constructifs. En tout cas, merci pour votre participation. Si Purulent necrosis nous lisait, ils hallucineraient peut-être d'être autant cités.

 

tormentor - 16 Juillet 2020:

Si ce genre de chant existe c'est qu'il doit y'en avoir quelques uns qui aiment lol si toi tu aimes tant mieux, moi j'ai vraiment du mal avec ce genre de chant trop de gruik ça flingue la chanson pour moi. Après peut-être qu'un jour je passerai au dessus comme le chant du black metal j'aimais pas avant maintenant j'aime beaucoup. Un jour peut-être donc hé hé ;-)

De rien pour les coms;-)

Bonne soirée

grogwy - 29 Mars 2022:

Steve Green est également le boss de Comatose Music, ce qui explique pourquoi ses trois groupes ont tous sorti leurs albums sur ce label (on n'est jamais mieux servi que par soi-même).

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