Burial at Sea

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
12/20
Nom du groupe Transmetal
Nom de l'album Burial at Sea
Type Album
Date de parution 1992
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album5

Tracklist

Second album "Sepelio en el Mar" with songs in English instead of Spanish.
1. Wishing a Funeral 3.52
2. Call of Death 3.36
3. Atrocious Obscurity 5.23
4. Profaner 5.25
5. Fear of the Cross 3.39
6. Road to the Graveyard 3.29
7. Exhumated 3.44
8. Tormented Brain 3.42
9. Burial at Sea 4.10
Total playing time 37.00

Acheter cet album

 $20.98  54,32 €  17,53 €  £59.49  $88.24  58,90 €  57,02 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Transmetal


Chronique @ Fabien

10 Décembre 2010

Sepelio en el Mar

Outre quelques signatures remarquables ayant lancé des combos réputés tels que Cianide ou Broken Hope, ou encore quelques licences notables comme celle acquise au label mexicain Avandaza Metalica pour l’édition CD de l’intraitable Spectrum of Death des thrashers de Morbid Saint, les sorties de l’écurie Grindcore International sont restées assez anecdotiques. L’une ces des productions passée relativement inaperçue concerne l’album Burial at Sea du mexicain Transmetal paru en 1992.

Ce groupe originaire de la capitale Mexico n’en est toutefois pas à son coup d’essai, figurant au contraire parmi les précurseurs du thrashdeath de son pays. La fondation du quatuor remonte en effet à 1987 autour des frères Javier, Lorenzo et Juan Partida, respectivement batteur, bassiste et guitariste. Transmetal enchaine rapidement trois albums entre 1988 et 1991, tous parus confidentiellement sur des labels nationaux et chantés en langue espagnole natale, avant de s’essayer à l’exportation en sortant son quatrième disque en anglais, sous la bannière de l’écurie nord américaine.

Burial at Sea ne représente toutefois pas vraiment le quatrième effort de Transmetal, s’agissant en fait de la traduction anglaise de son second disque Sepelio en el Mar initialement paru en 1990 chez Avandaza Metalica. L’album bénéficie pour l’heure d’une nouvelle illustration du naufrage du Titanic, ainsi que des lignes vocales d’Alberto Pimentel intégralement réenregistrées en anglais pour l’occasion, avec un accent espagnol valant honnêtement le détour.

En cette année 1992, à l’image des tee-shirts et stickers de Messiah et Napalm Death fièrement arborés, Transmetal montre une forte attirance vers les sphères plus extrêmes du deathmetal, bien que ses moyens relativement limités et son manque de technique le confinent encore volontiers du côté d’un thrashmetal basique. Au delà du son de batterie privé de profondeur et des guitares sans grande lourdeur, la faute à un enregistrement trahissant un manque d'expérience et de moyens, le chant d’Alberto Pimentel masque également ses faiblesses derrière une réverbération censée lui apporter une dimension plus gutturale.

La qualité intrinsèque des compositions de Transmetal reste en outre insuffisante pour faire la différence, depuis la majorité des riffs et soli relativement simples jusqu’à des articulations assez sommaires. Sans renverser, Burial at Sea réserve toutefois de bonnes surprises, pour citer les soli fougueux et le ralentissement judicieux de Wishing a Funeral, les accélérations bienvenues de The Call of Death, les longues plages instrumentales d’Atrocious Obscurity, ou encore le bon début de Profaner aux riffs et palm muting carrés et inspirés.

Naviguant entre thrash et deathmetal, dans des eaux toujours moins profondes que la carcasse du Titanic, Burial at Sea reste une oeuvre sincère de Transmetal, qui déborde de toute part de cette profonde envie de jouer. Toutefois, si l’effort aurait été plus encourageant durant les années 80, la sanction reste d’autant plus lourde en 1992, à une époque où tant de choses ont si bien été dites et écrites en metal extrême. Au Mexique notamment, l’album deathrash Wicked Reich de Leprosy s’avère déjà plus convaincant, sans compter le bon Blackened Images de Mortuary d’une lourdeur toute particulière, ou encore le redoutable Gloomy Reflections of Our Hidden Sorrows de Cenotaph d’une densité remarquable, tous parus sensiblement à la même période.

Fabien.

6 Commentaires

4 J'aime

Partager

sijj - 11 Décembre 2010: Oh mais je vois que l'extraction d'une des phrases des nouvelles chroniques parait systématique?
Fabien - 11 Décembre 2010: C’est une amélioration signée par Kivan, notre administrateur dévoué. Je trouve cela excellent. Le texte est libre en fait, et chacun peut y rentrer ce qu’il désire. Pour les anciennes critiques, il y a aussi moyen de les éditer et de rentrer désormais un titre ou une courte introduction. J’y mettrais volontiers les pieds, mais mes 500/600 chroniques à ce jour me rappellent l’ampleur de la tâche. Concernant Transmetal, ma note pourrait gagner un point supplémentaire. A voir. J’aime en tout cas l’album, comme tous ceux que j’ai choisi de référencer sur SoM et de chroniquer. Certains sont en revanche meilleurs que d’autres... Fabien.
BEERGRINDER - 11 Décembre 2010: Je mets parfois des sous-titres au début de mes rédactions, ce sera l'occasion de les rendre plus apparents.
Ririss - 24 Septembre 2012: El Infierno de Dante me semble meilleur, d'ailleurs il a été produit par Scott Burns aux Morrisound rien que ça !
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire