Du death metal classique. Ni plus, ni moins.
Premier opus de ce one man band de Caroline du Nord, USA. Libre penseur de ce projet, Peter Hasselbrack le dit lui-même: il fait du death metal classique. Ni plus, ni moins.
La pochette de
Brutally Butchered ne fait que confirmer sa déclaration: un artwork assez brutal, représentant des têtes décapitées pouvant exprimer une douleur intense. Nous sommes bien dans un univers gore à la death metal old school, mais qu'en est-il des morceaux?
L’album s’ouvre sur “Killing you”, morceau où la puissance est déjà à son comble. Riffs rapides en guise d’intro et martèlements de la double pédale suivi d’un riff plus accessible pour le refrain . La voix est typiquement death, sans fioriture. Les parties à la guitare sont loin d’être compliquées mais restent néanmoins en tête longtemps. La suite suivra plus ou moins le même schéma, sans pour autant provoquer l’ennui. L’auditeur arrivera à distinguer chaque mélodie.
Pas beaucoup de technique pour la batterie qui sera surtout utile pour la double pédale mais en fera jouir plus d’un. Certains refrains sont un délice grâce à la présence de riffs bien couillus comme sur « Suffocating
The Unborn » ou « Grinding Your Guts », donnant envie de balancer la tête. L’album s’achève sur «
Devastation Death », chanson de 40 secondes qui est plus un délire grind qu’autre chose. A noter la non présence de solo ou d’autres techniques qui pourrait décorer les chansons. Le leitmotiv de
Bloodsoaked est sans aucun doute : « Sans concession ».
En conclusion, Peter Hasselbrack n’a pas menti : il fait bien du death metal old school. Tel un peintre redécouvrant la beauté de l’art antique,
Brutally Butchered fait redécouvrir à l’auditeur la puissance du death metal classique. Si vous recherchez l’innovation, vous frappez à la mauvaise porte.
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