Boys Town

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17/20
Nom du groupe Nasty Idols
Nom de l'album Boys Town
Type Album
Date de parution Mars 2009
Labels Metal Heaven
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1. Rock Out 02:40
2. Boys Town 04:48
3. Method to My Madness 03:17
4. Scar for Life 04:35
5. Nite Like This 04:41
6. Crashlanding 03:49
7. 48 Hours 03:39
8. 7 Year Itch 04:05
9. Evil One 03:06
10. It's Not Love 03:33
11. Need the Nite 02:54
12. It Ain't Easy 06:02
Total playing time 47:09

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Nasty Idols


Chronique @ Chacal

09 Juin 2009
Allez, une petite devinette pour commencer : il s'agit de 4 personnes vêtues de noir dont un blond tout autant décoiffé de Mike Monroe ? Non, ce n'est pas les Crüe ! Autre indice : Rikki Rocket, Bobby Dahl, euh, non ... Rikki Dahl en fait, j'avais mal lu ... Oui il s'agit bien de Sleaze rock, mais non, ce n'est pas Poison ! Ok, oust ma boutade de mauvais goût, mais désolé, c'était trop tentant !
Autant avertir tous les « stéréotypes-phobes » : passer votre chemin car cela risque d'être dur avec ce nouvel opus des suédois de Nasty Idols, qui, après une carrière plutôt mouvementée et plusieurs jets d'éponge, tentent un ultime come-back avec « Boys Town ». Un nouvel album pour une nouvelle résurrection !

Nasty Idols ne risque pas de décevoir ses fans car le combo propose un glam rock comme il avait déjà l'habitude de le faire en 1989 ... tu as dit 1989 ? et bien oui !! Mais ce n'est pas forcément grave ! on dit bien c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe non et bien là, croyez-moi que l'on est servi côté vieux pots !!
Tout est ultra cliché et sent salement le réchauffé. Les bonnes recettes mainte fois exploitées par beaucoup sont ressorties du placard et utilisées en l'état : structure des chansons méga-classique (couplet-refrain-couplet-refrain-solo-refrain) ; riffs basiques généralement proposés en saccadé, techniquement lamentable mais indéniablement efficace ; refrains simplistes constitués de seulement 3 mots répétés 20 fois afin de bien pilonner l'auditeur et de devenir un hymne fédérateur ; solo sans prétention autre que de vous faire faire la grimace devant le miroir ... bref, y'a de quoi sourire et se dire qu'ils sont quand même culottés de tenter de nous amadouer avec des astuces que l'on trouve dans les premières galettes de Mötley Crüe, L.A Guns, autre Poison !

Ben y'a des fois faut oser et tenter le diable ! Même s'il est fichtrement vrai que ce « Boys Town » n'a absolument rien de remarquable, il faut bien admettre que le résultat est hyper énergique et agréable. La simplicité des morceaux permet de les assimiler rapidement et de chanter les refrains encore plus fort qu'Andy Pierce. Puisqu'on parle de l'homme, il est juste de souligner que sa prestation est vraiment sympathique : sans parler d'une technique impressionnante, il arrive à varier sa voix de façon étonnante : plutôt claire et grave sur les morceaux plus cool, il n'hésite pas à pousser pour atteindre une voix plus rocailleuse, puissante à souhait.
S'il peut ressembler à s'y méprendre à Duff McKagan (« It ain't easy »), il arrive quasiment à brailler aussi fort qu'Andrew Elt (Sleeze Beez) voir Jizzy Pearl (Love/Hate) (« Boys Town », « Evil one », « Need the Nite », ... ).
Accompagné par des collègues tout aussi dynamiques avec Peter Espinoza qui tente de remettre le B.A.BA du hard rock à la mode où encore Rikki Dahl qui a ressorti ses bonnes vieilles cloches de l'époque (« It's not love »), on imagine déjà les attitudes et les moues excessives à venir en live. Ça va poser grave !!
Musicalement, on vogue entre Mötley Crüe (à leur début), Sleeze beez ou LA Guns pour les titres pêchus, Poison et Duff McKagan pour les titres plus softs.

La production n'a pas été faite avec le dos de la cuillère et propose un son énorme qui termine de transformer ces titres dynamites en véritables barres de C4.

Même si Nasty Idols ne marquera pas l'histoire comme l'a fait à son époque Guns n' Roses ou Mötley Crüe, ce « Boys Town » n'en reste pas moins agréable : bourré d'énergie et de bonnes vibrations, c'est un véritable cocktail léger mais relativement explosif, idéal pour attaquer l'été !
A écouter à fond, toutes fenêtres ouvertes, lunettes de soleil sur le nez et une despé fraiche à portée de main (Meuh non, j'suis pas un poseur !)

1 Commentaire

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samolice - 28 Juillet 2023:

Merci pour la bafouille le Chac ! Connais tu le premier album et si oui le conseilles tu?

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