Blue Stahli

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18/20
Nom du groupe Blue Stahli
Nom de l'album Blue Stahli
Type Album
Date de parution 02 Mars 2011
Labels Fixt Music
Produit par Klayton Klayton
Style MusicalElectro Industriel
Membres possèdant cet album18

Tracklist

1. Ultranumb 04:25
2. Scrape 04:46
3. Anti-You 03:29
4. Doubt 03:58
5. Corner 04:52
6. Takedown 02:55
7. Kill Me Every Time 05:11
8. Throw Away 05:57
9. Metamorphosis 04:37
10. Give Me Everything You've Got 02:49
Total playing time 42:59

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Blue Stahli


Chronique @ Celldweller55

20 Mars 2011

Blue Stahli s'élève à la hauteur de son modèle Celldweller et nous propose un très bon album...

Bret Autrey ne paye vraiment pas de mine. Avec ses cheveux couleur barbe à papa, ses tatouages et ses poses déconneuses, il a tout d'un jeune punk que l'on verrait bien pousser la chansonnette dans un combo à la Sum 41. Loupé, le jeune élève de Klayton (Celldweller) nous fait de l'électro industriel ! Si de nombreuses influences punks sont facilement relevées dans sa musique (la dernière piste de l'album en est un des meilleurs exemples), l'ensemble se rapproche plutôt du groupe cité plus haut. Seulement, si le créateur de Celldweller a formé notre jeune loup et produit son CD, ce n'est pas pour se retrouver avec une copie conforme de son propre travail. Blue Stahli, même s'il partage de nombreuses similitudes avec Celldweller, a su trouver un style propre, qui peut très bien plaire à ceux qui n'aiment pas le sieur Klayton.

Pour les besoins de sa musique, Autrey officie lui aussi à tous les instruments. Eh oui, tout est réalisé par un seul homme, la guitare, les synthés, la batterie et le chant, et ce même pour certains chœurs féminins, créés grâce aux miracles de la musique industrielle. Certains vont alors prendre peur : Blue Stahli nous pondrait-il de la techno guimauve à la Ayria ? Mérite-t-il réellement sa place sur ce site ? Que l'on se rassure, la musique ne manque ni de hargne ni de puissance, et surpasse même Celldweller côté violence, Autrey préférant les hurlements stridents aux titres atmosphériques que Klayton nous propose parfois dans ses albums.

Seulement, si le chant est agressif, on se rend compte que les guitares sont délaissées, la préférence allant avant tout aux claviers. Toutefois, le résultat surpasse toute attente : aussi électroniques soient-ils, les sons proposés par Blue Stahli sont tranchants, travaillés et terriblement accrocheurs. Les premiers accords de "Ultranumb" nous plongent lentement dans le bain, avec une intro montant tout doucement vers un hurlement aigu du plus bel effet. Les riffs de guitare, légèrement noyés dans un enrobage de claviers, n'en sont pas moins efficaces et inspirés. La voix de Bret Autrey est quant à elle d'une justesse peu commune, bien plus intéressante que celle de son mentor Klayton, il faut l'avouer. Le timbre, quasi bipolaire, passe d'une sensualité mélodieuse à une brutalité envoûtante (les canons de "Ultranumb", où les cris rendent la voix méconnaissable). Très partiellement rehaussé de manière industrielle parfois, il est vrai, l'instrument vocal de notre ami Autrey n'en reste pas moins l'un des meilleurs atouts du CD.

Après ce premier uppercut, le rythme tendrait plutôt à baisser dans un autre registre. Raté, la suite est à la hauteur de cette ouverture tétanisante : les tubes "Scrape" et "Anti You" sont dans la même veine que leur prédécesseur, à savoir des titres puissants, rythmés et peaufinés à l'extrême (suffit d'écouter leur version instrumentale pour bien se rendre compte du boulot fourni). Attendez-vous donc à des refrains qui vous trotteront dans la tête pendant des heures. La quasi totalité de l'album se veut énergique, ce qui nous change des baisses de régime quasi inévitables de nos jours. La seule faute de goût restera "Kill Me Every Time", déjà présente dans Antisleep Vol.1 ! Une piste aux relents atmosphériques sans réel panache, pas désagréable certes, mais qui fait un peu tache noyée au milieu de bombes comme "Corner" ou "Takedown". L'album se clôt en beauté avec "Give Me Everything You've Got" et son rythme effréné à se briser la nuque. Quelle claque !

En résumé, Blue Stahli s'élève à la hauteur de son modèle Celldweller et nous propose un premier album de grande qualité. Une pépite à ne pas manquer pour les amateurs du genre, les autres risquant de grimacer face au côté électronique, qui ne plaira pas à tout le monde. Vivement la suite, tiens !

5 Commentaires

8 J'aime

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Chab - 20 Mars 2011: Je n'étais même pas au courant que cet opus allait sortir !
Bonne chronique qui me donne envie de voir ce que vaut cet album ! Merci =)
Silent_Flight - 20 Mars 2011: Merci vieux pour ta chronique, je l'écoute souvent en ce moment car c'est vraiment bien foutu, les mélodies sont bien trouvées et en effet, sa voix surpasse celle de Klayton. J'me serais pas gêné de lui mettre 16 ou 17 non plus, même si le son est très synthétique, avec une gratte au second plan.
Thekilling666 - 21 Mars 2011: Juste une précision, c'est pas fondamental mais à noter quand même; "Eponyme" signifie "qui donne son nom à...". Autant un titre ou un morceau d'un album peut être qualifié d'éponyme (il donne son nom à l'album), autant un album n'est pas éponyme. En effet, c'est le groupe qui donne son nom à l'album et non l'inverse (d'ailleurs souvent on marque "s/t" pour les albums sans noms différents de ceux des groupes). Sinon, j'écouterai ce skeud ça a l'air intéressant.
Celldweller55 - 21 Mars 2011: Merci pour la précision, je vais corriger ça
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