Bloodshed

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16/20
Nom du groupe Dark Legion (PL)
Nom de l'album Bloodshed
Type Album
Date de parution 2001
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album25

Tracklist

1.
 Intro / Adrenaline
 06:30
2.
 Perpetual Fear
 03:51
3.
 Show No Mercy
 03:21
4.
 Sins of the Past
 04:11
5.
 Endure the Pain
 06:19
6.
 Vein
 03:34
7.
 Razor
 05:11
8.
 Haemorrhage
 05:47
9.
 Anticipation of Death
 04:22
10.
 The Dark Light
 02:34

Durée totale : 45:40

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Dark Legion (PL)


Chronique @ BEERGRINDER

27 Décembre 2008
Sans doute inspirés par leurs compatriotes de Vader qui compte parmi les leaders du Death mondial, le batteur Jack Denka et le guitariste-chanteur Marek Kalinka (ça me rappelle une chanson russe ça…) monte sur pieds leur projet de groupe au milieu des 90’s et après avoir tâtonnés un peu pour trouver leur style musical pratiquant d’abord du Thrash Metal, Dark Legion stabilise enfin son line-up en 1998 avec l’arrivée du second guitariste Barted Mroczowski et du bassiste Martin Kalinka (frère de l’autre). La deuxième démo promotionnelle est la bonne et le quatuor se voit proposer en 2000 un contrat avec le label français Deadsun Records.

Tout d’abord la musique de Dark Legion n’a rien à voir avec celle des cadors du genre en Pologne, j’ai nommé Vader et Behemoth. Sur ce Bloodshed (2001) les influences viendraient plutôt d’un Yattering : Adrenaline ouvrant ce disque propose les mêmes parties extrêmement alambiquées et brutales qui ne sont pas sans rappeler le terrible Murder’s Concept paru l’année précédente. Des titres comme Endure the Pain, ses notes dissonantes et ses breaks extra-terrestres démontrent indubitablement un lien de parenté, le jeu de batterie extraverti de Jack Denka est d’ailleurs proche de celui de Zabek. Cependant si Yattering évolue autour d’une production claire et est tourné résolument vers la modernité, Dark Legion combine les passages ultra techniques avec des atmosphères noires et sombres. Ces dernières sont misent en exergue par le son de guitare ultra gras et un chant guttural et inarticulé au possible de Marek qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain Craig Pillard (ex Incantation).

L’imparable Perpetual Fear démontre toute la furie et la folie dont sont capables les polonais, dont la maîtrise technique au dessus de la moyenne n’empêche pas de sortir quelques riffs accrocheurs qui collent au mur. Bien sûr la production brute de décoffrage ne permet pas forcément de saisir toutes les subtilités des compositions mais c’est aussi ce qui fait l’originalité du combo : des titres empreints d’une modernité inhérentes aux combos Death du nouveau millénaire mais sans oublier le côté crasseux et noir comme Incantation sait si bien le faire.

Sins of the Past et ses plans catchy et agressifs, Razor et ses riffs à la fois furieux et déstructurés au possible ou le phénoménale titre à tiroirs Haemorrhage, ultra brutal et pourtant agrémenté d’un partie 100% jazzy, montrent le potentiel de destruction et l’étonnante variété dont fait preuve Dark Legion. Malgré quelques petites approximations au niveau du son ce Bloodshed est un pur régal à l’écoute et avec une distribution moins défaillante les polonais aurait pu prétendre à mieux qu’un simple groupe de Death lambda.

Pour ceux qui pensaient qu’une version Death technique de Incantation était inimaginable, c’était sans compter sur Dark Legion alliant la précision chirurgicale et la puissance d’un vieux Bulldozer de 500 CV bien rouillé, un peu comme une opération à cœur ouvert dans une cimetière en fait…

BG

2 Commentaires

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grogwy - 05 Mars 2018:

Tout comme les tchèques de Godless Truth et les français de Kemet, les polonais de Dark Legion ont signé avec Deadsun Records (label fondé par le vocaliste de Gurkkhas Jean-François Rey alias M50) puis ont sorti un très bon premier album qui est passé complètement inaperçu.

D'autres disques édités par ce label comme "Reborn In Sin" (2002) des italiens d'Horrid, "The Darkest Hours" (2006) des français de Datura, ou encore "The Cries Of The Penitent" (2010) des japonais de Bereaved ont connu le même sort.

Miskatonic - 10 Août 2018:

A noter que les différences de mix que l'on entend sont dues au fait que cet album est en réalité un regroupement des deux premières démos (Démo'99 et Promo 2000 tout juste renseignées), agrémentées de morceaux additionnels en fin de galette. C'est, je dirais, le bémol de ce très bon album (compile ?), technique et bien gras.

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