Bleak Vistae

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17/20
Nom du groupe Tyranny (FIN)
Nom de l'album Bleak Vistae
Type EP
Date de parution 31 Janvier 2004
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album19

Tracklist

Re-Issue in 2011 by Firedoom Music.
1.
 Passing Through Ague
 13:31
2.
 The Leaden Stream
 14:10
3.
 Drown
 16:57

Durée totale : 44:38

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Tyranny (FIN)


Chronique @ Nattskog

29 Septembre 2004
Encore un groupe de doom qui a sa place qu rang des horreurs ! L’atmosphère est pesante et glauque des les premières secondes… le savant mélange de guitares lentes et de claviers atmosphériques malsains est littéralement explosif !
Tyranny officie dans ce qui peut être présenté comme "Doom ultime", c’est à dire le dernier disque qu’on risque d’entendre à chaque passage en platine. C’est tellement minant que tout paraît futile après ça. Les guitares elles-mêmes semblent désespérées : les gémissements de ces pauvres instruments sont réellement déchirants, de quoi faire reculer les plus sensibles.
L’ambiance générale du disque est au pourrissement : la pochette a été remarquablement bien choisie car elle illustre très bien cette atmosphère abyssale qui se détache de cet album. La lenteur de la musique est comparable à la vitesse de putréfaction d’un corps immergé. Les guitares sont les bruits de la décomposition des tissus organiques, le chant est comme les vaguelettes sur un étang d’eau croupie.
Le second titre comporte une surprise à la huitième minute (surprise quand on a tout écouté sans broncher depuis le début), une sorte de sortie des eaux décrépies pour s’aventurer dans la nuit, tel un zombie à moitié putréfié. Ce qui donne cet effet charmant, c’est simplement une volée de claviers atmosphériques à glacer le sang. Simplement.
Si le climat général de l’album n’est pas tropical, loin de là, il n’est pas non plus polaire comme chez Woods of Belial, mais bien plus glacial tout de même qu’Until Death Overtakes Me, même si la lenteur n’est pas la même et que Until Death Overtakes Me est le maître dans ce domaine.
Les paroles ont pour thème principal l’eau, comme on peut s’en douter par la profondeur de fosses marines qui se dégage des compositions et du son de la production. Les claviers, le chant au rythme de vagues malsaines, la pochette… tout est là pour ça !
Les claviers atmosphériques de la fin de l’album surnagent dans l’océan de putréfaction comme un cadavre mal lesté remonte à la surface avec son cortège d’horreurs et de souvenirs.
La lumière divine que l’on croit apercevoir au moment de sa mort (faits relatés par les fous qui ont tenté les "near death experiences") ne sera pas de la partie avec cette mort là. La zombification commence dès le départ de l’album, comme un processus inéluctable qui viendra pourrir votre nuit, et chaque audition de cet album choc.
Recommandé aux plus malades d’entre les malades, ceux qui n’ont pas peur de leurs phobies, et qui n’ont pas peur de l’eau surtout… Difficilement audible par des gens peu habitués au doom vraiment doom.
Excellent album !

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