Blacktown

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14/20
Nom du groupe Tucker
Nom de l'album Blacktown
Type EP
Date de parution 02 Octobre 2006
Labels Brennus Music
Enregistré à P'n'F Studios
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Blockbuster 04:04
2. Doggy 03:26
3. Good Ol' Jack 03:24
4. Blacktown 03:13
5. Twenty Percent 03:36
6. No Tears, No Fears 04:07
Total playing time 21:50

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Tucker


Chronique @ AlonewithL

26 Avril 2011

Malgré certains défauts récurrents, le groupe s’annonçait prometteur.

« Tucker » est une petite formation hard rock provenant de l’hexagone, fondée en 2004 par le batteur Sébastien Benoit. Le line up se compose alors de trois membres, passant à quatre en 2005 avec l’arrivée du chanteur (ex-« Fifty One’s ») Greg Paturet. En 2006, la formation champenoise sort sa première galette. Elle sera par la suite rééditée et raccourcie sous format EP 6 titres par Brennus. Cette première production, se voit l’opportunité d’être mixée et masterisée par un professionnel en la matière, ayant déjà travaillé pour « Aerosmith » et « Muse », mais aussi également originaire de la même ville de Reims, Fred Rochette. Une petite œuvre qui risquerait fort de n’être que le seul produit de cette formation. Début 2008, le bassiste François Tailleur décède, le groupe peine à continuer, jusqu’à ne plus laisser la moindre trace d’activité à partir de 2009. Malgré certains défauts récurrents, le groupe s’annonçait prometteur.

Ce premier EP intitulé « Blacktown » se comporterait comme un album de hard rock pulsé à l’éther. « Blockbuster » nous accueille d’entrée sur un riffing blindé. Le chant se montre performant et brulant, s’associant à une autre voix pour des passages plus tempérés. Le titre comme la majorité du disque nous fera songer au hard rock californien, notamment inspiré de « L.A Guns ». Le groupe ne brille pas pour l’originalité de sa musique, d’ailleurs particulièrement régulière sauf exceptions. Niveau technique, on n’affiche pas non plus une grande dextérité, du moins on ne l’affiche pas vraiment. Mais cela aura au moins le mérité d’être costaud. La guitare rythmique maintient le tout. Elle montrera son ventre sur le rugissant et bien huilé « Twenty Percent ».

Le rythme se met à bouillir sur « Good Ol’ Jack ». Morceau où le chant parvient à maîtriser les élans gras et brutaux des guitares. Mais ce chant virulent est bien moins inspiré, légèrement mâché. Cela s’avère assez inconfortable à l’écoute. Un chant également poussif sur « Doggy ». Les instruments gommeront quelque peu cette mauvaise impression par un jeu beaucoup plus expressif. Un titre assurément mélodieux qui ne se contentera pas que de nous faire voir que des tripes.

« Tucker » adoptera des sonorités groovy sur l ‘éponyme « Blacktown ». Place à une attitude provocante et plus reposée. Les sonorités se font toujours aussi grasses et lourdes, mais les contorsions de guitare aideraient à ce que cela deviennent sexy. Un soli avant le dernier tiers refroidira temporairement cette ardeur par un apport mélodique. Ce groove enflammera et dominera « No Tears, No Fears ». Le chant devient plus attendri, surtout sur le refrain. Les autres voix en renfort feraient par contre penser à du « Ozzy Osbourne » dans leurs intonations. Juste avant que survienne un break qui nous emmènera dans un moment de quasi silence et de doute. Passage intriguant. Avant que tout redevienne à nouveau normal.

Lors d’une interview François Tailleur avait déclaré que le nom de « Tucker » faisait référence au constructeur d’automobiles Preston Tucker. Celui là même qui avait tenté de révolutionner l‘automobile dans les années 40-50. Le groupe voyait là un gage de leur quête de performance. Mais comme Preston Tucker leur quête ne s’accomplira vraisemblablement pas. Une mort prématurée? Le groupe paraîtrait ne pas s’être relevé de la mort de leur bassiste. « Blacktown », malgré sa linéarité, son manque de mélodicité, faisait ronfler un moteur puissant qui ne demandait qu’un ou deux réglages avant de permettre à l’appareil de décoller. Pour le moment, il est encore à attendre un châssis et à prendre la poussière dans un garage.

13/20

3 Commentaires

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ZazPanzer - 26 Avril 2011: Grand merci Alone de déterrer tous ces groupes ! Surtout quand ils viennent de chez moi ! Fred Rochette, une célébrité locale à Reims depuis Epsylon ! Quant à Greg Paturet, qui avait une voix exceptionnelle rappelant parfois Baz, il nous avait fait l'honneur de venir faire les chœurs sur le CD de mon premier groupe avec Fred de Lust. Nos n'étions pas peu fiers :-)
J'essaierai d'écouter ce Tucker.

AlonewithL - 26 Avril 2011: Ben, c'est un fichu hasard. Celà fait un petit moment que cet ep trainait. Et comme j'ai été amené à faire du Brennus dernièrement, je me suis dit pourquoi pas celui là. C'est vrai que le chant de Greg est pas trop mal, mais il y a toujours des difficultés pour les chanteurs français de chanter un anglais correct j'ai remarqué.
HeadCrush - 27 Avril 2011: Je partage ton avis sur le chant, je trouve l'album euh...sympa, pas un grand truc mais, il permet de passer un moment un poil nostalgique.

Bonne chronique comme d'hab Alone.
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