Blackborne Souls

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18/20
Nom du groupe Lord Vigo
Nom de l'album Blackborne Souls
Type Album
Date de parution 13 Janvier 2017
Style MusicalDoom Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Oh Mother Earth
2. When the Bloodlust Draws on Me
3. Great City in the Sky
4. Blackborne Souls
5. Blasphemy
6. Ishtar II - Hail Me Fire in the Night
7. For Beeing Unknown
8. Eternal Saviour

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Lord Vigo


Chronique @ Hellsheimer

25 Décembre 2016

Ce Blackborne Souls est une excellente surprise

Lord Vigo a été formé dans un bled paumé d’Allemagne en 2014 par Vinz Clortho (chant, batterie studio), Volguus Zildrohar (guitare, basse studio) et Tony Scoleri (guitare, basse studio). Son nom lui a été soufflé par le film Ghostbusters II et son personnage démoniaque Vigo Von Homburg Deutschendorf. A la fin de cette même année 2014, le groupe sort sa première démo 5 titres sur K7 intitulée "Under Carpathian Sun", uniquement faite par leurs propres moyens. Les réactions étant inespérées de la part des fans, Lord Vigo en envoie un peu partout et finit par devenir démo du mois dans le magasine Rock Hard. Le groupe est alors signé sur le label Grec No Remorse Records qui réédite le truc en CD et en vinyle. C’est à cette période que le groupe donne son premier concert et ouvre le festival Hammer of Doom. Le line up sera complété par Zuul (basse live) et Murray The Mantis (batterie live).
Lord Vigo revient donc début 2017 avec son premier véritable opus, "Blackborne Souls", toujours via No Remorse Records.
L’artwork est plutôt sympathique et on est dans la continuité graphique de la production précédente. En noir et blanc, avec le nom du groupe et le titre de l’album en rouge sang, cimetière, chapelle et monstre, croisement de Nosfératu et d’une créature sortie tout droit de l’univers Lovecraftien.

Le groupe décrit lui-même sa musique comme de l’Epic Doom Metal. Et effectivement, on est en plein dedans, merci les gars pour une fois.
On entame le truc par une petite intro des bois avec vent, incantation et bruitages de circonstance avant d’aborder le vif du sujet. C’est lent, mélodique, hypnotique et on ne peut s’empêcher de penser parfois à leurs compatriotes d’Atlantean Kodex en version plus dépouillée et épurée mais aussi à Candlemass, Solitude Aeturnus, Procession, Witchfinder General ou Cathedral. Ça accélère (un peu), ça ralentit (souvent), tout en restant lourd et pesant.
La basse claque bien et elle est distinctement reconnaissable (Oh Mother Earth). L’utilisation de quelques nappes de claviers issues des années 70 et des films d’horreur italiens (Moog power) permet d’accentuer le côté rassemblement secret dans un caveau avec sacrifice et orgie finale.
Lord Vigo ne fait pas dans la démonstration abusive de notes, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais lorsque le groupe décide d’emballer la machine (mais mollo quand même), les soli, généralement courts, sont incisifs, toujours très mélodiques et bien sentis rappelant quelque peu Black Sabbath. Quelques effets sont appliqués par ci par là (L’intro acoustique du titre éponyme). Et le groupe nous gratifie de belles parties ultra mélodiques à deux guitares (Hail Me, Fire in the Night, Blackthorne Souls, Eternal Saviour).
Mais la formation allemande sait aussi sortir de ses sentiers de prédilection comme avec le titre For Beeing Unknown (cf Grand Magus) ou Eternal Saviour (Iron Maiden vs Atlantean Kodex).

Le chant est relativement haut perché en permanence mais n’est absolument pas monocorde comme le style pourrait laisser à penser. Incantatoire (Oh Mother Earth, Great City in the Sky), grave et démoniaque au début de Blasphemy, on peut faire un rapprochement avec celui de Zeeb Parkes (Witchfinder General). La partie narrative sur guitare acoustique de Blackborne Souls ou celle de Hail Me, Fire in the Night renvoient elles aussi vers les vieux films des années 50 et 60 dans des registres différents.
Lord Vigo utilise beaucoup les choeurs typés assemblée occulte ou grenouille de bénitier, ce qui renforce le côté ritualiste et occulte de l’ensemble comme sur When the Bloodlust Draws on Me, Blackborne Souls et quasiment toutes les introductions de l’album. D’ailleurs le groupe adore les intros, utilisées à chaque fois comme la liaison rituelle d’un morceau à l’autre.

Ce Blackborne Souls est une excellente surprise, même si peu de choses arrivent à le détacher vraiment de la concurrence. Le côté très travaillé des choeurs, omniprésents sur cet album, est peut-être le petit plus qu’a su exploiter Lord Vigo à son avantage.

1 Commentaire

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Y_RPLEUT - 02 Fevrier 2017: Je me suis procuré la démo suite à notre discussion effectivement à l'épqoque ça tapait un peu dans toutes les références que tu cite.
C'était déjà pas mal, je vais me rocurer l'album en espérant qu'ils aient digéré un peu mieux ces influences .
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