Tel que dit l'adage populaire, "jamais deux sans trois"!
Arakain continue sur sa lancée métallique avec 'Black
Jack', un album complétement différent de ses deux prédécesseurs.
Exit le
Thrash, bienvenue au pur heavy metal. Dans le but de se renouveler, sans tourner en rond, le groupe a ainsi décidé de changer de voie. Bien sûr, cela fait plaisir à votre chroniqueur préféré, car celui-ci est un pur fan de heavy metal, même s'il mange également de ce pain qu'est le
Thrash, mais, ses préférences vont vers les musiques plus mélodiques et moins tordues...
Que dire de ce 'Black
Jack'? Il s'agit certainement du meilleur album d'
Arakain à cette époque, car il représente une avancée, un progrès certain dans le processus de composition, qui était assez restreint et bloqué par le passé. Ici, nous avons à faire à une renaissance, l'ouverture vers une nouvelle ére, plus moderne, plus forte. D'ailleurs, nous pouvons le constater dès le premier titre, "Black
Jack", qui met immédiatement l'accent sur un heavy métal comparable à celui d'un Maiden survitaminé ou d'un
Judas Priest mid-tempo. "Harlekyn", quant à lui serait à rapprocher d'un "Peace Sells" de
Megadeth, bien que le riff d'intro rappelle certainement ceux aimés par
Venom (cf "
Resurrection"). Les trois autres titres ("Labyrint", la pseudo-ballade "Zapomen", "High
Attack") apportent tous leur dose d'émotions fortes, le troisième et le cinquième titre avec des morceaux directs et sans concession, tandis que le quatrième est plutôt mélancolique et sentimental, ce qui n'est pas si mal et plutôt pratique pour reposer nos esgourdes un instant.
Arakain n'est pas qu'un groupe, c'est aussi un apocalypse de décibels et de force vive! C'est que ce groupe a encore de quoi dire et poursuit "tranquillement" sur la voie ascendante de la gloire, afin de se faire une place au soleil, qu'il atteindra sans mal quelques années plus tard, ironiquement, suite au départ de son vocaliste..."Ty se Nezdas", "Kolonie Termitu" et "Don Quijote" enfoncent encore plus le clou du metal puissant et jouissif, alors que "Ukolebavka" joue énormément sur les variations de tons, les harmonies, le shred et les ambiances, ce qui induit une atmosphère des plus particulières.
Arakain a atteint avec cet album un palier supplémentaire. Il nous a encore gâté avec un disque digne des meilleures pièces de la discographie des illustres groupes emblèmatiques de la NWOBHM, bien qu'il garde sa propre personnalité et son génie compositoire. Le prochain album sortira quelques mois après et sera un nouveau bond dans l'inconnu...Un album à conseiller à quiconque a soif de saturation et guitares enragées!
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