Bon alors là je le dis d'emblée, ceux qui veulent du gros son ultra puissant servi par une production à 100 000$ peuvent s'en aller tout de suite car
Gestapo 666 ne fait pas dans le neo-black commercial mais bien dans le raw black metal le plus primaire, mal produit et haineux qui soit, un vrai délice.
Le son monte, descend et grésille bien comme il faut, la musique et direct et les chansons d'une durée respectable (la moyenne et de 4 minutes), la voix est tout simplement jouissive tellement elle est nécro, un vieux son de gorge grattée et éructée avec haine et dégout.
Les riffs sont tranchants et le son de guitare se rapproche parfois légèrement de celui que l'on pouvait trouver sur Transylvanian Hunger de
Darkthrone, la batterie comme on peut s'en douter se résume à un martelage de fûts intempestif et répétitif, c'est clair que
Gestapo 666 est resté bloqué au début des années 90 en matière de black métal et c'est tant mieux car c'est ce qui se fait de mieux et de plus froid en matière de black métal.
Avec cet album au nom plus qu'évocateur on tient ici un groupe français de tout premier ordre en terme de défenseur des bonnes vieilles valeurs misanthropiques du black métal.
Toute personne fan des premiers
Darkthrone ou encore pour faire plus necro de Mütiilation ou de
Hell Militia devrait se procurer sans tarder ce bijou de Raw Black
Metal.
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