Beyond Fear

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15/20
Nom du groupe Beyond Fear (USA)
Nom de l'album Beyond Fear
Type Album
Date de parution 05 Mai 2006
Labels SPV
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album70

Tracklist

1.
 Scream Machine
 05:33
2.
 And... You Will Die
 03:53
3.
 Save Me
 03:46
4.
 The Human Race
 03:36
5.
 Coming at You
 03:14
6.
 Dreams Come True
 04:42
7.
 Telling Lies
 03:21
8.
 I Don't Need This
 03:30
9.
 Words of Wisdom
 03:47
10.
 My Last Words
 03:24
11.
 Your Time Has Come
 04:49
12.
 The Faith
 03:38

Durée totale : 47:13

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Beyond Fear (USA)


Chronique @ Eternalis

17 Janvier 2009
« Mais sortez-moi de là ! Je suis un cd nom de dieu et je suis fait pour être écouté. Sortez moi de cette saloperie de boitier avant que je ne fasse une dépression nerveuse !! »
C’est peut-être ce que penserais mon cd du premier opus éponyme de Beyond Fear, nouveau projet de Tim Owens, si il possédait une conscience et une vie.

« Pourquoi ne veux-tu pas de moi ? »

Et bien voilà, soyons clair tout de suite, je n’ai rien contre toi, mais je ne pourrais jamais te faire passer en boucle sur ma platine, c’est un fait. Désolé !

« Mais pourquoi ? Mon label, SPV, me nomme comme une leçon de métal ! »

Ah oui c’est vrai, je te jure ces labels. Bon, et bien je vais devoir te prouver par A plus B que tu n’es pas le chef d’œuvre annoncé et attendu.

« D’accord, je t’écoute. »

Tu es pourtant des plus alléchants sur le papier, nouveau groupe du célèbre Tim Ripper Owens, ex-maniaque de Judas Priest, remplaçant d’infortune de Metal God Halford et chanteur à la voix tétanisante et ultra aigue. Ton chanteur est sans doute l’archétype ultime du heavy metal, et en ça, je n’ai pas vraiment hésité à t’acheter.
Et il faut dire que dès le premier titre, "Scream Machine", je suis plutôt content de mon achat. Le riff principal est une tuerie comme Judas n’en écrit plus depuis belle lurette (avant "Nostradamus" !), la double pédale déchire tout sur son passage, la basse est discrète, sans doute trop tandis que Tim est impérial et hystérique. Oui, c’est le mot, le refrain nous défonce le crane de manière jouissive, et les solos volent dans l’air métallique emplissant peu à peu l’atmosphère.

« Je ne comprends pas, je pensais que… »

Attends un peu, je ne parlais que du premier titre. "And…You Will Die" poursuit sur un riff plus moderne et sympathique, avec une nouvelle fois un refrain certes évident mais efficace. "Save Me" nous met alors la puce à l’oreille, cela ne ferait-il pas trois titres que les intro sont identiques ? Toujours un léger bruit de fond augmentant au mixage puis explosant sur un riff souvent simple, avant de déplier le spectre musical.
Qu’à cela ne tienne, "The Human Race", aux parties vocales corrosives et plus proche d’un Pantera (dans l’esprit) déchire tandis que le suivant, "Coming At You", surprend par son refrain presque scandé et diablement efficace, bouchant en quelques écoutes une case mémoire de notre cerveau. Le meilleur titre à mon avis. Mais les choses vont se gâter !

« Tu dis ça parce que "Dreams Come True" est une ballade c’est ça ? Vous les métalleux, il faut toujours que ça tape de toute façon… »

Mais non compact disc, c’est juste que Tim est loin d’être le gars le plus émotionnel du milieu, et "Dreams Come True" reste très plat tout son long, elle n’est certes pas niaise mais elle ne dégage rien non plus. Tu comprends ?

« Oui, un peu… »

Et puis les "Telling Lies", "My Last Words" et autres "I Don’t Need This" sont d’un inintérêt confondant, ça tourne fichtrement en rond, toujours les mêmes intro, les riffs possèdent trois notes et la production de Jim Morris, bien que puissante, manque cruellement de profondeur (exactement le même problème que pour le second Demons & Wizards !).
En revanche, "Your Time Has Come", malgré une nouvelle intro identique à "Save Me" (le titre de la chanson hurlé en toile de fond) remet un auditeur déçu dans le droit chemin, nous amenant à un super break où Tim chante au maximum de ses capacités. Alors ça ressemble à du Judas grande époque mais que c’est bon, malheureusement, le chant ne reviendra pas sur cette chanson qui se termine en "queue de boudin".

« Et "The Faith" ? »

Il n’est pas mal, ce n’est pas révolutionnaire mais la fin très syncopée au niveau vocal apporte une modernité bienvenu au titre, presque néo en fait, sans que cela soit ouvertement préjudiciable.

« Je comprends un peu mieux, moi qui croyait tant être génial ! »

Tu n’es pas le seul, je croyais beaucoup en toi au début. Peut-être le groupe fera-t-il mieux la prochaine fois. Il faudrait vraiment qu’il se dégage de ce traditionalisme qui les handicape plus qu’il ne les sert. Posséder un chanteur d’exception et pondre une galette aussi moyenne n’est pas acceptable, pourvu que John Comprix (principal compositeur et guitariste) et Tim (maintenant défait de ses activités avec Iced Earth) trouve une voie leur étant propre pour le plus grand bien de nos oreilles.
Allez, tu m’as presque convaincu de ta bonne fois, je vais t’user un peu sur ma chaine hi-fi.

« Merci »

7 Commentaires

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rattnroll - 18 Janvier 2009: j adore iced earth et j aimais bien the ripper dans ce band !!!sur perpetual flame de yngwie il est encore super!!!pourtant,projet personnel (beyond fear) ca ne colle pas!!!!J espere moi aussi que le prochain sera a la hauteur du vocal !!Bravo pour la chronique...tres originale .
Ebrithil - 22 Août 2009: J'avais lu cette chronique il y a un bail et je viens de griller que c'était toi l'auteur Eternalis !
Une chronique originale en tout cas ... et même en tant que grand amoureux de la voix d'Owens, il faut reconnaître qu'elle est réaliste. Même si je trouve que Tim a des qualités de compositeur (son album solo contient quelques perles), y'a rien à faire, j'accroche mieux quand la musique est écrite par d'autres (surtout sur les 2 Iced Earth). Il a une voix tout simplement bandante, jamais entendu ça, mais il est surtout un interprète, et probablement l'un des meilleurs de la scène...suffit de l'écouter reprendre les classiques d'Iced Earth et du Priest pour le comprendre.De là à dire qu'il restera un "second couteau", n'exagérons pas, il a tout de même une belle notoriété maintenant.
Attendons toutefois le second album de Beyond Fear avant de nous prononcer...
Ebrithil - 22 Août 2009: P.S : mais Scream Machine, OMG, Scream Machine ... !!!
TDH75 - 23 Fevrier 2021:

Pour moi, « Beyond fear » est un bon album de heavy metal viril et puissant mais pas assez original ou inspiré pour marquer les esprits et permettre à Tim Owens de prendre un nouveau départ en solo.

Le chanteur place toujours sa voix impressionnante, si puissante et aiguë par instants mais intéressante aussi dans les modulations plus graves ou mélodiques mais la qualité des compositions ne lui permet pas de briller au plus haut.

Owens reste donc scotché au sol et patine comme une Ferrari contrainte de rouler en seconde avec quelques pointes en troisième sans parvenir à décrocher la quatrième vitesse.

A réserver donc aux fans du bonhomme même si tout ceci reste très loin de son travail avec Iced earth et à des années lumières de celui avec Judas priest.

Critique complète sur mon blog :

https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/02/beyond-fear-beyond-fear.html

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Chronique @ dark_omens

06 Mars 2014

Un manque évident de nuance...

Lorsque Rob "The Metal God" Halford quitte le plus illustre des quintettes de Birmingham (Judas Priest), commence alors une vaste opération de recrutement. Finalement, l'américain Tim Owens après une audition qui lui vaudra le titre honorifique de "The Ripper" tant ses prouesses sur ce titre furent égal à celles du maître partis, sera l'heureux vainqueur de cette féroce compétition où s'affrontèrent pléthores de prétendants. De sa voix aux caractéristiques, peu ou proue, semblables à celles de son prédécesseur, le vocaliste s'illustrera avec talent au sein de la formation jusqu'en cette fatidique année 2003 où le rêve prendra fin avec le retour de Rob.

A peine évincé, le natif d'Akron dans l'Ohio, rejoindra Iced Earth aux côtés du talentueux Jon Schaffer.

Non content d'être la voix d'autres créatifs, en 2005, il décidera de former Beyond Fear afin d'exprimer ses propres envies. Un premier album éponyme sort en 2005. Une œuvre sur laquelle il nous propose un Heavy Metal âpre d'obédience américaine dans lequel les racines Thrashy sont sinon présentes tout au moins perceptibles. Une sorte de mixture subtile entre un propos culturellement européen et un autre, toutes proportions gardées, plus étasuniens, agrémenté d'une lourdeur et d'un Groove très particulier. Un opus qui s'affirme donc, en quelques sortes, un peu comme la continuité de ce que voulurent faire Glen Tippton et K.K. Downing sur leur Jugulator.

Toutefois, si les intentions et l'état d'esprit semblent être plus ou moins communs à ces deux disques, le résultat, comparativement, n'est pas nécessairement semblable, loin s'en faut. Moins sombre, légèrement moins agressif et plus accessible, ce Beyond Fear aura, a priori, quelques qualités supplémentaires pour séduire un auditoire qui, semble-t-il, majoritairement, fut décontenancé par ce treizième album de Travis Scott et de ses complices.

Et, en effet, ce Beyond Fear démarre sous les excellents augures d'un superbe Scream Machine virulent et délicieusement belliqueux où la voix très aigus et écorchée de Tim épouse parfaitement les guitares Thrashy de Dwayne Bihari et John Comprix. Un second titre plus posé, And...You Will Die, vient alors nous conforter dans ces bonnes premières impressions. Puis un troisième. A moins que ce ne soit encore le deuxième. Puis un quatrième. Une tétralogie qui, outres Scream Machine et And...You Will Die a du mal à laisser transparaître quelques spécificités susceptibles de distinguer ces différents chapitres les uns des autres. Une sale intuition nous étreint alors. Une sombre idée qu'un pénible et lancinant Save Me, qu'un convenu I Don't Need This ou qu'un très classique The Faith entretiennent aisément.

Le constat est cruel mais indispensable. Cet album manque singulièrement d'inspiration et, surtout, de nuances.

Ajoutons, aussi, que la production de ce manifeste ne parvient pas vraiment à en exhausser les quelques reliefs et peine à nous offrir une quelconque profondeur pourtant si utile à ce genre de plaidoyer monolithique.

Toutefois, fort heureusement, disons également que quelques rares instants viennent bien s'illustrer et nous sortir de cette torpeur dans laquelle ce disque décidément très linéaire nous plonge. Evoquons My Last Word et son prélude véloce qui nous procure quelques frissons tant il n'est pas sans nous rappeler un certain Painkiller. Un enthousiasme très vite déçu par la suite bien plus académique de ce titre. Citons également Words of Wisdom ou encore Your Time Has Come au final attachant pour une chanson plus intéressante et plus variée que d'autres proposées ici.

Un album qui ne pourra donc satisfaire que très moyennement les plus exigeants d'entre nous. Une cinglante démonstration de la différence qui existe entre un excellent interprète et un remarquable compositeur. L'un ne faisant pas nécessairement l'autre.

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Commentaire @ Julien

15 Mars 2006
Attention le grand Ripper Owens est de retour avec un nouveau projet solo du nom de Beyond Fear. Après son départ de Judas Priest il fallait que nom ami Ripper se retrouve un challenge. Dans un premier temps il le trouvera avec Iced Earth mais il lui en faut plus encore doncc’est avec bonheur que nous le retrouvons a la tête de ce projet (pas d’inquiétudes il sera toujours le chanteur de Iced Earth).

Alors ce qui va être le plus dur pour Ripper ça va de se défaire de l’étiquette d’ex Judas Priest afin que l’on apprécie la musique pour ce quelle est : du super heavy métal !!!!!!!
Il faut dire que l’entré en matière n’allait pas dans ce sens car « Sream Machine » aurait très bien pu être un titre de Judas Priest, le titre reposant quasi uniquement sur les performances vocales du forntman. Mais de son propre aveux c’est fait exprès et je veux bien le croire car pour ce qui est de la suite aucun rapport. C’est du heavy mais rien à voire avec son ancien groupe. Beyond Fear est en marche et plus rien ne va l’arrêter.
Rapide par moment, lourd et puissant à d’autre le groupe jongle avec les tempos comme avec des balles. Et ce pour notre plus grand plaisir car il n’y aura jamais aucune faute de mauvais goût. En terme de voix on reconnaît le timbre de Ripper sans pour autant qu’il en fasse des tonnes, ce qui plus qu’appréciable. Quand on dispose d’une telle voix on pourrait avoir tendance à abuser mais là non. Le compos s’axant plus sur une efficacité collective, que sur la performance d’un membre. Même la balade est sur heavy et ne suinte pas le miel comme c’est le cas parfois. Tout bon sur toute la ligne. Le son est lui aussi assez personnel, rien a voir avec ce qu’il a fait auparavant.
Mais je parle comme si Ripper était tout seul mais non il a des zicos derrière lui et ils sne sont pas manchots. Le guitariste nous gratifiant de solo pas piqués des vers.

Voilà excellent premier album qui mérite toute votre attention, surveillez bien ça sorti.

Une bombe !!!!!!!!!

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Eternalis - 30 Novembre 2008: J'ai été personnellement assez déçu par ce disque. Le morceau d'ouverture est une tuerie, mais le reste tomb rapidement dans des schémas répétitifs et des intro toutes quasiment identiques.

Alors il y a The human race plus corrosif et le génial coming at you presque scandé mais le reste est bancal je trouve. On reste loin de la "leçon de métal" annoncé par le label...
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