Between Two Worlds

Liste des groupes Heavy Black I Between Two Worlds
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17/20
Nom du groupe I
Nom de l'album Between Two Worlds
Type Album
Date de parution 03 Novembre 2006
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Lydriket Studio
Style MusicalHeavy Black
Membres possèdant cet album332

Tracklist

Limited Edition in a metal box, with the same cover on a grey background
1.
 The Storm I Ride
 03:27
2.
 Warriors
 05:53
3.
 Between Two Worlds
 05:52
4.
 Battalions
 04:46
5.
 Mountains
 06:05
6.
 Days of North Winds
 04:04
7.
 Far Beyond the Quiet
 07:13
8.
 Cursed We Are
 05:14

Bonus
9.
 Bridges of Fire
 07:36
10.
 Acoustic Intro to Shadowed Realms
 01:31
11.
 Shadowed Realms
 05:44

Durée totale : 57:25

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I


Chronique @ AmonAbbath

12 Fevrier 2009
Motörhead se ballade au pays des vikings et rencontre Immortal. Ensemble, ils décident de chevaucher cheveux au vent à travers les forêts et les fjords tels des anciens guerriers traversant les lieux épiques de leurs batailles passées.

Voilà comment, symboliquement parlant, on pourrait tenter d'expliquer ce qui se passe sur ce Between Two Worlds. Vous aimiez les riffs froids et guerriers d'Immortal? Vous en trouverez à profusion (Warriors, Battalions, Days Of North Winds, Bridges Of Fire (sur la version digipak, celui-ci)... Vous aimiez le Rock 'n' Roll de Motörhead? The Storm I Ride et Shadowed Realms vous combleront, la patte norvégienne en plus. Même la voix de ce bon vieux Abbath prend par moments des airs du grand Lemmy! Hommage à la fois à la Norvège, au meilleur du Black Metal du Rock 'n' Roll et à la musique en elle-même, ce groupe va faire parler du lui nom de nom!

Il n'aura pas fallu bien longtemps au leader d'Immortal pour revenir sur le devant de la scène. En effet, il avait rangé Immortal au frigo avant de se trouver du boulot qui lui permette de garder les pieds sur terre - selon ses propres propos - comme par exemple, laveur de carreaux. Avec l'avènement de I, les bonnes nouvelles tombèrent : ce n'est pas qu'un simple projet, il y aura d'autres albums ; Immortal revient lui aussi en concert dans un premier temps, mais ensuite Abbath déclara qu'un nouvel album verrait le jour pour ce groupe. De quoi faire baver d'envie tout fan.

Constitué de divers membres déjà réputés au sein de la scène Black Metal norvégienne (Ice Dale d'Enslaved, TC King de Gorgoroth, Armagedda qui était l'un des premiers batteurs d'Immortal, et bien sûr Abbath), I nous sert ce que l'on pourrait appeler du Heavy Black Metal. Et le service est loin d'être bâclé!

Chaque titre a une présence particulière, un lot d'émotions à déverser. The Storm I Ride, premier titre - et première baffe - n'est pas vraiment représentatif du reste de l'album, mais s'y intègre parfaitement. Ce morceau se révèle très direct sans laisser de côté la mélodie, celle-ci touchant son apothéose dans le magnifique solo du jeune guitariste d'Enslaved.

Ensuite, eh bien autant dire que c'est parti pour un enchaînement de tubes tous plus réjouissants les uns que les autres. Warriors, Battalions et Days Of North Winds sont imparables, et ce dès la première écoute. Ce n'est que par après que la musique D'I livre ses autres secrets parmi lesquels Mountains, qui jouit d'une entrée en matière composée de plusieurs riffs franchement époustoufflants de beauté, ou encore Far Beyond The Quiet, un poignant hommage à Quorthon de Bathory. Et tout celà sans qu'un synthé ne pointe le bout de son nez. Toutes les atmosphères, ambiances et émotions sont données par les musiciens.

Aux commandes en studio, on retrouve Peter Tägtren. À l'écriture des textes, c'est le fidèle bras droit d'Abbath qui sort la plume, j'ai nommé Demonaz. Franchement, que demander de mieux?

Sans doute ne suis-je pas totalement objectif (qui l'est vraiment?) car cet album est le trophée de ma discothèque mais il est indéniable que nombre d'amateurs de Metal en général trouveront dans ce groupe de grandes qualités. À écouter sans modération.

12 Commentaires

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rikkit - 11 Fevrier 2013: Moi je trouve les solos d'ice Dale juste archi Maidenien, et ça gère.
samolice - 27 Juillet 2013: Merci pour la chronique.
J'ai un peu de mal sur la durée de l'album car l'ensemble manque, à mon goût, un peu de variété, tant dans la musique que pour la voix.
Mais 3 ou 4 titres de temps en temps, ça le fait vraiment!
mechant - 14 Mai 2019:

Cet album a tourné longtemps à sa sortie....le coté mix Immortal et motorhead"esque" donne une fraicheur imparable a cet album. Certes ce n'est pas l'album de la decennie mais ces hymnes sont entetant et prenant, invitant à sécouer le tête et ou taper du pied.

Le père ABBATH s est entouré de joyeux lurons pour delivrer un album plein de " joie "et de références aux classiques qu ils affectionnnent.

 

 

 
Child_Of_Flames - 05 Mai 2021:

Qu'est-ce que j'ai aodré cet album à sa sortie ! Aussitôt procuré ! Ca fait longtemps que je ne l'ai pas réécouté d'ailleurs... Dommage qu'il n'y en ai pas d'autre...

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Chronique @ dark_omens

05 Juin 2016

Parfaitement entre deux mondes...

Si parmi ces voix conjointes qui encensèrent unanimement le nouveau projet solo d’Abbath, il doit en exister une dissidente qui se hasardera à dire ce que peu, finalement, auront osé, c’est au travers de ma bouche qu’elle s’exprimera. Car en effet reconnaitre le talent incontestable de ce musicien au sein d’un Immortal culte, qui à l'époque où sortit ce Between Two Worlds semblait emmuré dans une inertie sclérosante (immobilisme dont les causes diverses ne nous appartiennent pas véritablement, mais qui furent à l'origine de la séparation du groupe qui, on l’apprendra plus tard, ne serait heureusement pas définitive), est une évidence que nul ne peut véritablement contester sans une certaine dose de mauvaise foi manifeste. Mais cette créativité géniale, parfois excellemment exprimer en une trajectoire dévouée à un Black Metal glacial, ténébreux et intègre, est elle le terreau d’une universalité artistique qui permettrait à Abbath d’être maitre en tous territoires, et ce même après avoir franchis les sombres frontières de ceux où il régna ?

Les épaules pleines d’un écœurant préjugé positif, digne du fanatique le plus aveuglé, à l’égard de cette résurrection Heavy; nombre pensèrent que oui et saluèrent ce retour du chanteur, et de son groupe sobrement baptisé I (un nom très intéressant sur lequel il y aurait beaucoup de chose à dire), comme un heureux avènement. Aurait-il sortis un album de musette reprenant les titres les plus emblématiques de la scène électro ouzbek, qu’il n’en eut pas été autrement. Laissant alors loin le minimum d'objectivité nécessaire à l’exercice critique, les applaudissements dithyrambiques affluèrent.

Mais peut-on réellement porter au pinacle une telle œuvre ? Peut-on véritablement considérer ce Heavy/Black Metal comme l’ultime expression du génie artistique de cet homme ? Pas nécessairement. Evoquer le genre musical ici employé en usant du terme Heavy/Black Metal est d'ailleurs, soit dit en passant, très judicieux car il exprime aussi, par définition, toutes les limites d’une union dont le résultat ne peut se délester des caractéristiques les plus inexorablement notoires de chacun des deux genres dont il se nourrit. Ou plus exactement de celui, le plus extrême, dont il tire certaines infirmités sérieuses. En effet si la linéarité hypnotique, induite par la répétitivité de la mélodie et par l’uniformité de ces voix, sied parfaitement aux ressentis voulus par le Black Metal, il n’est pas évident qu’elle soit un atout pour les adeptes de la scène Heavy.

L’album débute sous les augures d’un excellent premier titre, The Storm I Ride, mélange de Heavy/Rock’n Roll aux voix Black âpres, dont les méandres mélodieuses et pour le coup, seule exception de ce disque, pas répétitifs, nous conduisent vers un plaisir immédiat. Le récital qui se prolonge ensuite, plus prompt à s’enfermer dans l’ensorcelante répétitivité, n’en demeure cependant pas moins séduisant. Citons ici le remarquable Mountains ou encore, par exemple, le très bons Warriors. Si une certaine linéarité est évidente au cœur de chacun de ces titres, elle n’est pas nécessairement de mise lorsque les compare les uns aux autres. La nuance qui existe entre un titre très pesant et accablant tels que Warriors et entre la prompte vivacité nerveuse qui règne au cœur d’un autre tel que l’épique Battalions, en est une preuve flagrante.

Au final, se départir d’une certaine objectivité critique concernant cette œuvre relèverait d’un aveuglement ridicule, mais ne pas reconnaitre ces nombreuses qualités en relèverait d’un bien plus grotesque encore. Et pour ceux qui, comme moi, auront voulus s’élever telle de valeureux insoumis face à l’unanimité absolue et immodérée, n’auront réussi qu’à modérer une ferveur, finalement, pas totalement injustifiée.

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Commentaire @ Julien

24 Octobre 2006
Il y a trois ans le légendaire Abbath a mis un terme plus ou moins provisoire a Immortal, goupre mythique s’il en est. Alors quel bonheur de le retrouver dans une nouvelle production pas si éloigné de ce que pouvait être Sons of Northern Darkness. Oui Between Two Worlds contient même certains riffs destinés a Immortal. Alors que du bon, pas loin……

Afin de faire un album digne de ce nom, Abbatah a fait appel a deux, trois potes pour lui donner un coup de mains. C’est ainsi que l’on retrouve Armagedda (ex-Immortal) à la batterie, T.C. King (Sahg, ex-Gorgoroth) à la basse et Ice Dale (Enslaved, Audrey Horne) à la gratte. Bon bah si en plus je vous dit que les textes sont signés Demonaz, vous n’aurez plus aucun doute, ce disque est une petite bombe.
Amusant car le premier titre est plus une sorte de tribut a Kiss qu’autre chose. « The Storm I Ride » est très rock’n roll et surtout pas très représentatif du reste. Car les 7 (ou 9 avec les bonus) titre restant sont plus dans la veine d’Immortal XIème siècle. Nous sommes entre le heavy et la black froid et glacial. Rrrrhhhhhh le froid polaire souffle encore, c’est moi qui vous le dit. Le disque alterne les riffs rapides et mid tempo avec une précision qui fait froid dans le dos. Les solos sont eux aussi précis et très mélodieux. On y retrouve une touche rock’n roll qui a la classe. Certains passages Font clairement pensé au groupe légendaire de Norvège mais c’est que je disais en intro, certains riffs étaient destinés pour Immortal. Alors ça fait quand même plaisir de les entendre car ils sont plutôt bon.
Si cela ne suffisait pas ,j’en voit dans le fond qui doute encore mais il ne faut pas, je vous assure. Si vous doutiez de la qualité du son voilà la touche finale. Devinez qui est au manette du mixage. Non ce n’est pas Andy Sneap mais ça aurait pu. Non c’est notre bon vieux Peter Tägtgren qui s’y colle, soit gage de gros son. Et c’est le cas nous avons un son digne des riffs prodigués par la bande à Abbath !!!!!!!!!

Sans pouvoir égaler un disque un Sons of Northern Darkness (et ce n’est clairement pas le but), ce nouveau projet d’ Abbath fait bien plus que meubler en attendant le nouveau disque d’Immortal (oui oui c’est prévu).

La classe du nord !!!!!!!!


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ChazyMetal - 17 Septembre 2008: un CD tout a fait a l'éflégie de Immortal et c'est pour ça que I est Excellent comme CD
David_Bordg - 14 Janvier 2015: d accord avec toi
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Commentaire @ MercuryShadow

08 Novembre 2006
Abbath de retour aux affaires? Voilà une nouvelle qui a fait frémir plus d'un fan d'Immortal, et plus d'un métalleux en général. La diffusion du titre "The Storm I Ride" sur le net a fait monter la tension d'un cran, présentant une rencontre entre les riffs et la voix d'Immortal et un rock'n roll à la Motörhead. Mais dès la première écoute, on se rend à l'évidence: quoique très réussi, ce titre n'est absolument pas représentatif du reste de l'album.

Rarement le proverbe "chassez le naturel, il revient au galop" se sera autant vérifié que sur ce disque. En effet, malgré ses tentatives visant à donner une personnalité propre à I, malgré l'introduction d'éléments rock, malgré ses propos vantant le fossé qui, selon lui, sépare son nouveau groupe de son ancien bébé, le sieur Abbath ne parvient jamais à dissimuler sa véritable passion, le black-métal. A peine "The Storm I Ride" est-il achevé que déboule l'énorme "Warriors", hymne de black renvoyant aux meilleures heures de "Sons of Northern Darkness", et notamment à "Tyrants". Le morceau-titre, "Between Two Worlds", avec ses guitares galopantes, tient lieu de manifeste quant à la véritable orientation du quatuor: I sera heavy-black ou ne sera pas!
La suite emprunte la même voie, non sans quelques ratés (le faiblard et répétitif "Batallions", le trop classique "Days of North Winds"), mais s'achève sur deux belles réussites, dont le splendide "Far Beyond The Quiet", qui fera souffler dans votre chambre un blizzard glacial que vous viviez à Oslo ou à Milan. Ce magnifique morceau vaut à lui seul l'achat de l'album, tout simplement.
D'un point de vue sonore, la production de Peter Tägtgren m'a laissé une impression mitigée. Si elle met en valeur l'impressionnant travail effectué par Ice Dale (Enslaved) sur les guitares, elle gomme trop souvent la basse de T. C. King (Audrey Horne, ex-Gorgoroth) du mix, ce qui contribue grandement à réduire à néant les vélléités plus rock'n roll du groupe. Mais bon, Abbath chante toujours superbement, et cette voix si particulière qui a fait sa renommée n'a en aucun cas souffert de ses années d'inactivité, et c'est bien là le principal.

Si "Between Two Worlds" n'est pas la merveille annoncée, ce disque a quand même assez de qualités et de bons morceaux pour séduire un public qui retrouvera avec délices le duo Abbath-Demonaz (qui se charge ici des textes). Un premier essai réussi, dont on attendra la suite avec impatience.

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