Mmmh… Ca c’est du bon. J’écoute toujours les albums quand j’écris une chronique, mais là j’ai dû mal à me concentrer sur mes écrits tellement j’ai envie de mettre la zik à fond et tout casser dans ma piaule !
Produit par
Jason Suecof (
Trivium,
God Forbid), nos ricains disposent d’un potentiel sonore assez violent. House Of Straw nous éclate littéralement les oreilles. On distingue des riffs a sonorité très Hardcore, quoi que légèrement teintés métal, une batterie et une basse franches et distinctes, des petites touches électro/indus (The
Poison Apple), et une grosse voix de viking comme s’est pas permis (Twelfth Stroke of Midnight). Le meilleur ? Ce chanteur a décidé d’arrêter avec BYD après la sortie de
Beauty and the Breakdown pour… devenir prof ! J’en connais un qui va pas avoir de problème de discipline dans sa classe…
Des titres relativement courts mais qui ne laisse pas le temps de souffler. On appréciera les coupures nettes de la musique effectuées grâce au mixage lors de stops monumentaux. Débordant d’idées, les BYD innovent de titres en titres. Les riffs sont tous plus gouacheux les uns que les autres et la voix arrache, les chœurs apportant un soutien tout en puissance au carnage. Et contrairement à beaucoup (trop) de mixage ricains, le tout n’est pas plat et sans saveur ni odeur. Bien au contraire. Le mix reste assez brut (de décoffrage) pour conserver une fraicheur d’enregistrement.
En plein élan et supporté par de nombreux groupes, BYD s’impose en renouveau du Hardcore avec des sonorités titanesques, un gros son à faire pâlir
Hatebreed (que personne ne s’énerve, j’adore
Hatebreed !), des idées débordantes et une envie de foutre le bordel en concert…
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