Barbed Wire Soul

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16/20
Nom du groupe Blackstar
Nom de l'album Barbed Wire Soul
Type Album
Date de parution 1997
Style MusicalDeath'n'Roll
Membres possèdant cet album31

Tracklist

1. Game Over
2. Smile
3. Sound of Silence
4. Rock 'n' Roll Circus
5. Got No Reason
6. Give Up the Ghost
7. Revolution of the Heart
8. Waste of Space
9. Deep Wound
10. Better the Devil
11. Instrumental

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Blackstar


Chronique @ jack_owen

23 Novembre 2010
En 1996 Carcass se sépare, usé par les dissensions internes, par le désintérêt progressif de ses membres pour un style dont ils jugeaient avoir fait le tour en l’ayant partiellement enfanté et en l’ayant brillamment fait évoluer et porté à son zénith, ainsi que par les ambitions démesurées (et finalement ruinées) de son label d’alors, Earache. La scission s’opère, Bill Steer s’en va fonder son projet rock Firebird tandis que Jeff Walker et Ken Owen continuent leur route sous le patronyme de Blackstar.

Du divorce, le duo obtient la garde du guitariste Carlo Regadas, déjà présent sur les sessions de Swansong, puis s’adjoint les services de Mark Griffiths à la guitare rythmique, celui-là même qui officiait en tant que bassiste sur le premier album de Cathedral.

Etant donné la stature des musiciens et de leur passé glorieux, le groupe est signé immédiatement par leurs compatriotes de chez Peaceville, trouve refuge chez le fidèle producteur Colin Richardson, déjà responsable de la mise en son de tous les albums de Carcass depuis Symphonies of Sickness et sort en 1997 son premier album intitulé Barbed Wire Soul.

Que dire de la musique si ce n’est que tout en étant un prolongement de l’évolution remarquée (et remarquable) de Swansong, elle marque une percée encore plus franche vers les rivages musicaux du Hard Rock des seventies façon Thin Lizzy ou UFO ainsi que de la NWOBHM, on peut même dire que s’étant affranchi de leur pesant patronyme, les Anglais s’en donnent à cœur joie en s’employant à revigorer ces genres musicaux à coups de compos simples, courtes, gorgées de solos mélodiques, à l’énergie et au feeling très « rock ».

De l’énergie et du feeling parlons-en et il y en a à revendre sur les onze torpilles qui composent cet album. De l’introductif Game Over (dont les paroles pourraient évoquer la fin de Carcass) à Smile (et ses jolies mélodies de guitare rappelant Maiden) en passant par Better the Devil, qui ressemble a du Thin Lizzy survitaminé et jusqu’au final Instrumental (qui n’en est d’ailleurs pas un), tout sent l’immédiateté et la sincérité des premiers méfaits du Hard Rock, structures musicales allant à l’essentiel et n’ayant qu’un seul but : faire taper du pied et secouer la tête.

Le groupe se permet même d’inclure des cuivres sur la chanson Waste of Space, assurément le titre le plus surprenant de l’album et s’adjoint le concours d’un saxophoniste pour des petites interventions solos (Waste of Space encore lui, Rock’n Roll Circus) qui n’ont rien d’envahissantes et sont plutôt finement amenées. On soupçonne aussi, au détour d’un refrain ou de l’ajout de chœurs discrets, le désir d’avoir voulu composer des « hymnes », renforçant ainsi l’impression que la formation a souhaité créer une œuvre rendant hommage au patrimoine musical de son pays.

L’ensemble reste tout de même incontestablement « heavy » grâce à la frappe tellurique de Ken Owen et au chant de Walker qui s’emploie comme il peut à le domestiquer et s’essaye même à plusieurs reprises à la mélodie sans toutefois en abuser, conscient certainement de ses limites dans ce domaine. Le travail de Carlo Regadas à la guitare solo est aussi à souligner, ses interventions font mouches et sont un régal à suivre.

Malgré une volonté évidente de bien faire, le disque fait un four et restera la seule œuvre du combo. Le flop était quasiment assuré et compréhensible, le groupe s’étant à l’époque définitivement défroqué aux yeux de la frange intégriste des amateurs de Death Metal et les fans de la NWOBHM n’ayant globalement d’yeux que pour les formations à l’origine de ce style.

Il faut tout de même avouer que cet album, qui a fière allure, mérite mieux que l’anonymat quasi complet dans lequel il baigne depuis maintenant près de quinze ans, une réhabilitation s’impose.

Note 15/20

1 Commentaire

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MCGRE - 21 Fevrier 2020:

Superbe album de death'n'rol péchu goovy bref briseur de cervicales , rien de bien innovant mais où s'en fous car le pied tappe tout seul et le plaisir d'écoute et terrible.

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