Pour les petits flemmards qui n'ont pas le courage de lire la biographie j'offre un bref rafraichissement.
Le groupe nous vient de Suède et a été créé en 1998 par Wojtek, Martin et Christian. Un chanteur, Daniel, les rejoint un an plus tard.
En juin 1999 une démo est envoyée à plusieurs compagnies et suscite l’intérêt de plusieurs maisons mais le groupe finit par signer avec Music For Nations en 2000.
L'album
Awakening the World voit le jour en 2001. Le style est speed, des mélodies, des claviers, c’est épique, c’est symphonique : l’album laisse une impression notable chez ceux qui découvrent le groupe.
Ils reviennent en 2003 avec le single,
Cry of a Restless Soul. Suivi très vite par le second album,
A Flame to the Ground Beneath.
Bien reçu par le public, l’opus guerrier est habité par une puissance et une efficacité remarquable.
Lost Horizon possède de nombreuses influences (Iron savior , Luca Turili, parfois même
Helloween et
Kamelot ….) et malgré le fait que beaucoup leur reprochent de ne pas avoir une identité propre ils ont un esprit particulier. Original et bien ficelé.
Ces messieurs se sont même attribué des surnoms dans les délires cosmico-galactico-speed-métalleux…
(Cosmic
Antagonist pour Martin Furangen
Preternatural Transmogrifier pour Christian Nyqvist,
Etherial Mangnanimus pour Daniel Heiman,
Equilibrian Epicurius pour Fredrik Olsson
et « the last but not the least…. »
Perspicacious
Protector pour
Attila Publik.
Bon ok, je vous entend déjà me dire que c’est ridiculement kitch (et encore…je vous épargne la traduction en français mdr !!!) : et je répondrait juste que oui, mais je trouve le délire drôle et ça détend…)
Ici nous parlerons donc du premier opus de ces messieurs:
Awakening the Wolrd.
Je vous épargne l'étude pictographique de la pochette, superbe mais totalement déjantée. Elle illustre le délire galactique du groupe et nous prépare bien psychologiquement à l'intérieur de la galette !
Ce premier album a littéralement tout soufflé sur son passage, sa puissance ne peut laisser personne indiffèrent.
L'album s'ouvre par une introduction peu banale , The Quickening. On sent qu'on a affaire à un truc particulier. Une minute qui nous donne du vent, du tonnerre, et un cri semblant venir de nulle part nous hurle à la face: « The quickenin'gs power is mine !!!!!! »...
Le premier morceau est donc
Heart of
Stone, et nous projette directement dans le bain.
On a làa un speed efficace, le batteur est sous emphet' et se déchaine, la présence de chœurs masculins pour le refrain souligne l'ambiance «
Warrior» de ce morceau. Le chanteur est tout à fait à la hauteur, pas une seule fausse note. Magnifique manière de commencer une carrière et un album se dit-on...
On commence de manière forte pour
Sworn In The
Metal Wind, toujours Daniel aux vocals, démonstration de justesse dans les aigus: c'est étrange mais ca me plait bien!
Ici pas de surprise, ce morceau ne fait que renforcer la bonne impression de la première chanson.
Encore une fois...WoW quelle pèche ! Impressionnant. Le refrain est plaisant et limite enjoué.
The Song Of Air semble être là pour calmer un peu le jeu. Berceuse régénératrice, échappée instrumentale d'une minute pour introduire la pièce suivante efficacement.
Le début de World Trough My Fateless
Eyes est grandiose. Un cri d'aigle résonne et n'est pas sans rappeler
Helloween, cependant on se rend rapidement compte de la différence.
Ce morceau est l'un de mes préférés de la galette, le rythme est soutenu, la voix parfaite, le refrain très court nous scotche net et nous explose au visage. Tellement dynamique, on ne peut pas rester en place et on en redemanderait.
Avec Perfect
Warrior le rythme ralentit un peu. On a ici un morceau qui porte particulièrement bien son nom (écoutez donc l'intro...les chœurs). J'adore le refrain... "Remember...If you try to break my wings, If you try to steel my dreams... " On reste un peu sur sa faim quand le morceau se termine mais peu importe.
Pour nous consoler,
Lost Horizon nous offre
Denial Of
Fate. Véritable conseil personnel:
« Get away!
Feel the taste of freedom, ride on wind
Let your mind see things world never seen
As you weed your life from the hope of fate
Find the way you shall within yourself »
La chanson défile à une vitesse incroyable, impossible d'articuler les paroles aussi vite que le chanteur de toute manière.
Pas une seule coquille, la voix monte et monte et monte encore. Hallucinant !
Welcome Back est aussi un de mes titres cultes. Je n'aime pas trop l'intro, relativement plus calme que les autres. Le morceau semble démarrer au bout d'une minute et quelques.
Ici le chanteur monte peu dans les aigus à part quelques pointes. Le refrain semble plus banal et très répétitif, c'est ce qui fait son charme, au moins on peut suivre un peu son déroulement !
On en arrive à la clef de voute de l'album : The
Kingdom Of My
Will.
Le morceau dure 9 minutes et quelques et tient le pari de ne pas nous lasser. Les parties instrumentales alternent avec les parties chantées soutenues par quelques chœurs ponctuels, le tout sous l'énergie du batteur, infatigable.
Le refrain est accrocheur comme toujours. Voilà une chanson épique et guerrière comme on les aime! Le morceau enchaine immédiatement avec la fin de l'album. (Déjà ?)
L'album s'acheve donc sous le même emblème galactico-cosmique que l'intro. The Redintegration conclut les délires extraterrestres de
Lost Horizon.
Le titre du morceau n'est pas choisi au hasard (pour les petits curieux, tous a vos dico)
Ma conclusion est que ce groupe est tout simplement impressionnant !
Pour un premier album
Awakening the World est exceptionnel. Les morceaux sont particuliers, le délire est un peu spécial...mais j'adore! Aussi agréable a écouter qu'un
Edguy ou un
Kamelot dans des ambiances différentes cela dit !
Chapeau bas à Daniel Heiman, qui n'a rien à envier aux Tobias Sammet et cie (et ceux qui me connaissent savent quelle valeur ce compliment prend dans la bouche!)
A noter aussi la prestation d'un batteur plein de peps et des autres musiciens explosifs.
L'énergie qui se dégage de cet album est incroyable! Un bel exemple de
Power Metal comme on les aime en somme !
Midiane
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