- Bien, asseyez-vous confortablement. Ne vous inquiétez pas, le cours ne sera pas trop long (comme à notre habitude) tout comme la "dissection" à venir de ce nouvel album, malgré le fait qu'il y aura "peu de matière" à étudier je le crains (au vu de l'artwork très explicite, sobre et charmeur squelette dont aucun organe n'a survécu)... mais attention, cela ne veut pas signifier que plus c'est court, moins il est intéressant - ce serait une sacré méprise que de songer de la sorte.
- Ouvrez donc vos cahiers, stylos plume à l'affût. Voici le sujet du jour :
Après avoir mijoté pendant quatre longues années l'arrivée de son troisième disque, et participé à de nombreux splits (en compagnie de groupes plus ou moins inconnus), ce n'est qu'en 2009 (lors de la sortie de "
The Godless Whoreship") qu'on entraperçut ce qui allait être la constituante de leur prochaine oeuvre musicale. Étant désormais sous contrat avec M & O Music, leur
Atheist Dezekration saura-t-il combler le réceptacle de quelques âmes errantes, en mal de bonne pitance sur S.O.M. ?
D'emblée, si vous regardez en premier lieu les titres d'inspiration anti-chrétienne (aller droit au but), Étau Chrétien vous satisfera on ne peut plus clairement, mais il ne faudra pas vous concentrer uniquement sur cette piste précise car les huit autres morceaux qu'ils nous ont gratifiés sont tour à tour simples, directs tout en restant prenant d'un bout à l'autre de leurs durées respectives, mais sans nous ménager de suspense haletant pour autant, le message véhiculé tout le long étant facilement compréhensible de l'Occidental moyen (plongez votre regard sur les livrets fournies avec le CD ou la section paroles (désormais disponible) si vous souhaiteriez approfondir le sujet).
Des Dieux et des
Martyrs = intro duquel des chants religieux du Moyen-Orient sont mis en valeur, clamant une ode qui n'inspire rien de bon manifestement. Entrée en matière funeste pour l'espèce humaine de suite contrée par Oligarchislamisme, The
Nailed Wings of Zionism et Étau Chrétien, brûlots intenses où chaque dogme en prend (je l'interprète ainsi) pour son grade, un
Black Death Metal rutilant et sauvage sans aucune fausse note remarquée (mais peu d'originalité dans les riffs/blast nous avons à disposition), quelques courts entractes (en début et fin de titre) parsèment même certaines pistes précises, aucune faiblesse perçue du côté de l'enregistrement / mixage... le tout constitue une bonne preuve que ce skeud n'est pas à jeter aux oubliettes malgré le jeune âge de ces auteurs, et également que cet opus pourrait conserver un certain cachet des années après sa conception (et si c'est le contraire, cela ne sera pas préjudiciable tant d'autres merveilleux disques sont à venir, autrement meilleurs que cet
Atheist Dezekration).
Maintenant, ce qui le rapprocherait davantage de ma personne (et qui m'a en tout cas interpellé lors de mes multiples écoutes), ce serait une ressemblance marquée avec un dénommé
Merrimack (époque "Of
Entropy and
Life Denial"). Ressentir la même fougue ne m'a absolument pas déplu, l'impact s'opérant immédiatement, pas besoin d'écoutes intermédiaires pour le savourer...
- Très bon point soulevé ici, veillez à bien le souligner, il fera l'objet d'une étude plus approfondie lors de nos prochains cours... Parfait. Maintenant, reprenons là où l'on s'était arrêté je vous prie...
D'une durée fort honorable (quarante-trois minutes au garot), cet assemblage de textes conçues en différentes périodes (2005 à 2008) où l'humain reste au centre de leur monde est digeste, pas au point de friser l'excellence cependant. Il peut néanmoins s'écouter d'une traite sans ressentir après coup quelques vilaines aigreurs, et reste abordable si l'on veut pester à plein poumon contre cette pléthore de divinités, aussi variées que le peut notre imaginaire, divisant tout aussi bien les Hommes que les Femmes, quadruplant leurs craintes envers leurs proches voisins (qu'importe sils sont bons ou mauvais) si leur emprise sur le monde moderne augmente et peu de revers médiatisés à outrance à la clé.
- Notes de fin de page :
Court extrait des paroles d'Oligarchislamisme (piste 2)
- Objet :
Cibler leur principaux ennemis que leur quatrième opus ne ménage pas
- Texte :
"Hypothétique Allah et Mahomet ou autres pantins désarticulés
À l'instar de Jésus et de ses apôtres
Icônes brandies à outrance comme la vérité immuable
Artisans cadavériques du terrorisme explosif"
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Compte-rendu de la séance terminé, un petit Hentai et au lit (sous la douce lumière bienveillante de Dame Lune)
Apophis2036/Summonight
Autant Déhà a une jolie voix, autant sur scène, c'est d'un comique un peu notoire. Je m'explique:
Alors certes, il n'y a pas à dire, leur batteur est carré (comme le caisson qui leur sert à envoyer les samples et la boite à rythme), mais pour un bassiste inexistant, un gratteux qui prend la place du public, et un chanteur fasciné par son pied de micro...
Mais bon. Franchement, c'est un peu trop basique pour être bon. :/
donc même cette chronique rigolote ne me fera pas changer d'avis. ;)
Ce qui ne t'a tout de même pas empêché de le noter 16/20 (???)
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