Asylon

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15/20
Nom du groupe Neuraxis
Nom de l'album Asylon
Type Album
Date de parution 15 Fevrier 2011
Produit par Christian Donaldson
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album37

Tracklist

1. Reptile
2. Asylum
3. Savior and Destroyer
4. By the Flesh
5. Sinister
6. Trauma
7. Resilience
8. Purity
9. V
10. Left to Devour

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Neuraxis


Chronique @ Rammstein_fan

13 Mai 2011

Le monstre est bel et bien déchaîné.

Trois ans après The Thin Line Between, Neuraxis retourne en studio pour l’enregistrement de son sixième album : Asylon. Quelques changements dans l’alignement du groupe s’imposent alors que Olivier Beaudoin et Olivier Pinard se joignent à la batterie et à la basse respectivement, laissant Rob Milley comme seul vétéran du désormais quatuor montréalais. Chris Donaldson (Cryptopsy) produit l’album du groupe dans son studio alors que la batterie est enregistrée au Wild Studio de Pierre Rémillard à St-Zénon. Les membres du groupe ont été très clairs à ce sujet : le nouvel opus sera définitivement plus viscéral, plus méchant et surtout plus naturel que le précédent, tant vocalement que musicalement.

On ne peut tellement contredire leurs dires car, à la première écoute, «Reptile» et la chanson éponyme «Asylum», nous envoient une rafale gigantesque de riffs agressifs et de lignes de vocaux abrasives. Le monstre est bel et bien déchaîné. Ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà de toute l’agressivité contenue dans la musique, Neuraxis n’en néglige pas moins la qualité de celle-ci (qui ne reconnaît pas aisément le jeu caractéristique de Rob Milley?).

Aucune chanson, à la première écoute, ne se démarque vraiment d’une autre en particulier (contrairement à The Thin Line Between, qui était une véritable montagne russe de bons et de … moins bons morceaux) et ce n’est pas un défaut pour autant. L’album, assez homogène dans son ensemble, est violent (pour les cervicales!) du début à la fin. Après plusieurs écoutes actives, on se rend compte que certains titres auraient beaucoup de chances de faire partie de la set-list régulière du groupe en live, comme «Savior and Destroyer» avec sa bourrasque de riffs tueurs n’attendant que de se déchaîner devant une foule de métalleux assoiffés de brutalité, ou encore Left to Devour, assez puissante et destructrice pour dévisser le crâne de n’importe quel amateur de death brutal.

Sans révolutionner ou même renouveler son style, Neuraxis vient confirmer une fois de plus, malgré les nombreux changements de membre dans la formation, qu’il est encore capable de cracher un death metal intense, puissant et venimeux.

À écouter absolument :
Asylum
Savior and Destroyer
Left to Devour

3 Commentaires

2 J'aime

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NICOS - 14 Mai 2011: Merci pour ta chronique. On l'attend avec impatience, le précédent étant un excellent album, comme la discographie de ce groupe hélas pas reconnu à sa juste valeur
boule - 16 Mai 2011: l album est vraiment bon et mes oreilles confirment ta chroniques. d'ailleurs qui est claire nette et sans fioriture.
J'aime ce genre de chro.
NICOS - 24 Juillet 2011: Je suis un peu décu par cet album. C'est du bon death metal, comme nous l'a toujours proposé NEURAXIS. Cependant, je trouve que c'est le moins bon qu'ils aient proposé à ce jour. On stagne parfois dans le moyen, pas de morceaux vraiment marquants, bref un petit coup de mou pour les canadiens....qui ont manqué d'immagination. 12/20 pour moi
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