Echoes of Eternity est un jeune groupe qualifié de
Power Metal, créé à
Los Angeles en Californie en 2005. Le groupe s'illustre par la présence d'une femme derrière le micro, qui a pour nom Francine Boucher, se caractérisant par sa voix faisant penser à un mélange de Sabine Dünser (
Elis), ainsi qu'une touche assez prononcée de Sabine Edelsbacher (
Edenbridge), celle-ci n'optant pas réellement pour les touches très aiguës, préférant alors se concentrer sur un chant plus simple, mais plus objectivement soigné.
Echoes of Eternity, depuis sa formation, a sorti deux disques, le premier s'appelant
The Forgotten Goddess, étant sorti en 2007 chez
Nuclear Blast, et le deuxième, celui que je propose de décortiquer aujourd'hui, sorti en 2009 également signé par le même très grand label, qui prit alors pour nom
As Shadows Burn.
La pochette se compose d'un mystère assez peu marqué comparé à celle de l'album précédent, et fut donc réalisé par Gustavo Sazes, qui travailla également pour
Arch Enemy,
Legion Of The Damned ou encore pour Illud Divinum
Insanus. En gros plan apparait un visage brûlant, représentant la noirceur des ténèbres en train de s'effondrer lourdement, sur un fond extrêmement sombre, laissant présager une bonne dose d'énergie pour ce nouvel effort des Californiens. Le line-up est donc composé de Francine Bouchet derrière le micro, Brandon Patton accompagné par Bryan Eagle pour les guitares. Les fûts seront assurés par
Kirk Carrison, et la basse par Duane Cowan.
La musique de ce deuxième album n'a globalement par énormément changé depuis la production du premier album. Le son est bien propre, la musique reste en moyenne assez speed, le groupe puisant légèrement ses ressource sur The Divine
Conspiracy de
Epica, notamment pour ce qui est de la rapidité de la batterie (Des blast-beats apparaissant dès le premier riff sur « Twillight Fires »), ainsi que certaines mélodies de guitare assez tranchantes. Mais dans tout cela, pourquoi vouloir en faire autant ? Honnêtement les guitares et les blast-beats mélangés ensemble formeront quelque chose de sympa pour les premières fois, mais laisseront une lassitude totale durant les écoutes suivantes. Francine Bouchet sera en très grande forme... mais hélas, le mal est aussi ici. Son chant est assez bon, mais n'apporte décidément rien à la musique, et occupe selon moi une trop grande partie de la musique, ne laissant que très peu de soli qui plus est assez discrets dans cet album. La voix de cette femme sera tellement envahissante et imposante qu'il en deviendra honnêtement assez difficile d'écouter l'album d'une seule traite, surtout sans s'être ennuyé...
Certains morceaux, malgré les neuf qui composent cet album auraient largement pu être supprimés. « A Veiled
Horizon », notamment, ou encore « Letalis Deus », qui sont deux morceaux n'apportant strictement rien d'innovant au genre, et malheureusement assez linéaires, ce qui s'avère être assez casse-pieds au bout de ne serait-ce qu'une seule écoute...
Echoes of Eternity n'est pourtant pas un groupe mauvais, loin de là, mais ici on ne peut pas nier que As
Shadow Burn passe une, deux fois grand maximum, mais pas plus... La linéarité et les répétitions à profusion sont les défauts incroyablement majeurs de ce groupe.
Ainsi,
Echoes of Eternity frappe assez maladroitement pour son deuxième album, nous offrant un album assez plat, aux structures bateaux et terriblement simplistes par moments. Le groupe a apparemment trop voulu puiser son inspiration à partir d'
Edenbridge, en enlevant la symphonie et en rajoutant de l'ardeur en plus prise sur
Epica. Ce fut donc un deuxième essai raté pour 2009... Pourtant, le talent de ces jeunes Américains est indéniable, et il est clair que ces musiciens ont plus de meilleures prestations à prouver, ce ne fut justement pas le cas cette année à cause d'un certain manque d'inspiration. Peut-être qu'ils retrouveront ceux-ci lors d'un éventuel 3ème album...
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