Ars Subtilior from Within the Cage

Liste des groupes Death Gothique As Light Dies Ars Subtilior from Within the Cage
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17/20
Nom du groupe As Light Dies
Nom de l'album Ars Subtilior from Within the Cage
Type Album
Date de parution 25 Mai 2010
Style MusicalDeath Gothique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. The Very End 02:21
2. The Disinherited 08:07
3. Le Nebuleux Sentier 05:10
4. Die Letze Fuge vor der Flucht 04:43
5. Trapped in Flesh 08:51
6. Yearning for Blissful Moments While Standing Upon the Ruins 02:56
7. Sombra y Silencio 11:40
8. Insignificant Among Insignificance 11:07
9. When Everything Fades Away 01:53
Total playing time 56:58

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As Light Dies


Chronique @ Kabraxis

12 Novembre 2010
Avant toute chose, je demande un peu d’indulgence, c’est ma première chronique et je la fais car cet album, ce groupe la méritent amplement.

Cet album intitulé « Ars Subtilior from Within the Cage », sorti en 2010 est le deuxième de ce groupe malheureusement trop peu connu. Depuis les plaines arides d’Espagne, ce quatuor s’évertue à nous balancer au visage quelque chose d’assez étrange, d’inhumain et de minéral, de douceur et de violence dans un mélange progressif/black/death. L’album se compose donc d’une alternance entre compositions strictement instrumentales et chansons avec voix.

Les chansons assurent et créent chacune une ambiance comme on en retrouve rarement, dotée de plusieurs visages. Chacune d'elles possède sa spécificité : alors que la première, instrumentale, met en place une lourdeur qui nous suivra tout au long de l'album avec majesté et horreur, la seconde sera plus violente et montrera de quoi le groupe est capable.
On est à la fois transporté aux sommets des cieux pour en retomber avec fracas tant la musique peut être pleine d'espoir et sombre, balancée par une guitare saturée ou claire mais toujours définissable, une basse qui a une identité propre et un violon à la fois délicat et stressant, déchiqueté qui se mêle souvent à des fonds sonores divers et variés. Le tout est appuyé par une batterie dont on ne se lasse pas et qui sait rester à sa place, ni trop discrète ni trop bruyante. Cependant la double pédale aurait pu être remontée à certains passages, on la devine quelques fois plus qu'on l'entend. Je mentionne pour illustrer mes propos la chanson "Le Nébuleux Sentier" qui, en plus d’être chantée en français, illustre parfaitement l’ambiance qu’est capable de poser As Light Dies, lourde, grandiloquente, torturée.

On y retrouvera des sonorités plus aériennes comme d'autres tellement sombres qu'on se croirait dans une caverne, mêlées tantôt d'espoir, tantôt de colère et de douleur, citons en exemple "Insignificant Among Insignificance", chanson très représentative de ces morceaux nerveux et violents souvent brisés par des contretemps originaux ; l'album est donc articulé comme une histoire, ce qu'on devine par de nombreux bruits de pas, cris, bruitages qui apportent leur touche curieuse à cet album.

La diversité qui traverse tout l'album est un plus indéniable qu'on retrouve dans chaque morceau : ici une comptine aussi étrange qu'improbable tellement elle est mélancolique, ici un morceau tout à l'orgue qui rappelle Bach ("Die Letzte fuge Vor Der Flucht"), là une chanson entièrement au chant féminin ("Sombra Y Silencio"). Ces alternances profitent amplement à la solidité du fil directeur que l'on suit et nous empêchent de nous ennuyer avec les morceaux plus énervés tout aussi accrocheurs.

Cependant, je tiens à nuancer quelque peu mes propos par des voix pré-enregistrées en fond qui, à mes yeux, cassent un peu l’ambiance. Mais qu’importe, ce n’est vraiment qu’un détail sur les 57 minutes que compte l'album.

Pour conclure, d’excellentes idées, des subtilités rythmiques qui surprennent, une originalité sans borne, un usage parfait du violon, un chant maîtrisé à la perfection, une basse autonome, une batterie extrêmement travaillée… malheureusement, tout ceci est quelquefois brisé par quelques effets de voix et des sons qui auraient pu être évités et nous tirent temporairement de ce rêve.
As Light Dies est parvenu à créer un monde de paradoxes autant qu’une histoire où l’on suit un inconnu que l’on parvient à comprendre grâce aux sensations partagées par cette musique. Les montées d’espoirs s’associent aux descentes et nous donnent des vertiges et le sentiment qu’on n’est nulle part chez soi dans cet univers si particulier, rêveur et impitoyable, délicat et souillé par la perdition.

A posséder absolument.
18/20.

2 Commentaires

5 J'aime

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ebony - 22 Octobre 2015: Très belle chronique pour un album envoutant, mélancolique ou plane une poésie musicale rare, originale comme tu le cite le titre "le nébuleux sentier".Magnifique voyage cet album ou l'on n'en ressort pas indemne!
grogwy - 18 Août 2021:

Tu notes le disque à la fin de ta chronique, par contre tu ne le notes pas dans la rubrique crée à cet effet (il faut cliquer sur la note en haut à droite et ensuite mettre sa propre note) ?

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