Armies of the Night

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15/20
Nom du groupe Stormtrooper (USA)
Nom de l'album Armies of the Night
Type Album
Date de parution 1985
Labels Iron Works
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1. The Reaper
2. Armies of the Night
3. Steamroller
4. Search and Destroy
5. The Beast Within

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Stormtrooper (USA)


Chronique @ =XGV=

02 Mai 2015

Si vous êtes fan du genre, il est fort probable que vous y trouviez votre bonheur

La célébrité, dans la musique, est bien plus souvent l’exception que la règle. Si n’importe qui peut créer un groupe et si les plus motivés parviennent même à sortir quelques-unes de leurs créations sur disque et à les vendre, la majorité de ceux qui se lancent dans la création artistique ne sortiront jamais de l’ombre. Stormtrooper fait partie de ces formations obscures, connues seulement d’une poignée d’auditeurs qui n’en auront entendu parler que par le bouche à oreille ou seront tombés dessus totalement par hasard. Aussi, si vous demandez à quelqu’un s’il connaît Stormtrooper, il est fort probable que la personne en face croie que vous parlez de S.O.D., ce qui est bien dommage car Armies of the Night est une galette de qualité.

L’histoire du groupe, telle que racontée par son chanteur et leader, Damien Black, est assez surprenante et est jalonnée de tant de rencontres avec de grandes pointures telles que Kiss, Exodus ou Slash qu’on se demande s’il n’en rajoute pas un peu. Toujours est-il qu’après avoir voyagé entre Phoenix et Los Angeles, le groupe et son line-up s’était stabilisé pour une courte période et c’est avec Tommy Lee Stryder et Mick Sweda aux guitares, Rob Nelson à la batterie et Jim Fox à la basse que Stormtrooper enregistra enfin cet EP, seul témoignage de son existence.

Quand on entend la qualité de la musique, on ne peut que regretter que le groupe n’ait pas réussi à décoller car il partait sur de très bonnes bases. S’ouvrant sur une intro sinistre avec du vent, de la pluie, des éclairs et Damien Black déclamant un texte horrifique (The Reaper), on se rend vite compte que la pochette n’est pas du tout raccord avec l’imagerie du groupe. Si vous vous attendiez à du Metal épique et guerrier à la Manowar ou à la Manilla Road, c’est raté. Stormtrooper est avant tout un groupe tourné vers une imagerie de film d’horreur, dont Damien Black est friand. Ainsi, les armées mentionnées dans le titre de l’album font référence à une invasion de zombis. L’atmosphère (réussie) du disque est donc à mille lieues de ce à quoi pourrait s’attendre. Pourquoi une telle pochette, alors ? L’illustration prévue à l’origine, impliquant la main d’un démon sortant d’un cadavre à la morgue avait été jugée trop violente par le label, qui a finalement préféré choisir cette gravure libre de droit. Autant dire que le leader du groupe n’a pas apprécié…

Mais revenons à la musique. Stormtrooper joue un Heavy Metal à la production légèrement artisanale qui donne tout son charme à sa musique. Si elle n’est en rien surprenante, son efficacité, elle, est indéniable. Les guitares sont agressives, tout comme le chant et il en ressort une énergie très communicative. Chacun des quatre titres (sans compter l’introduction) a sa propre âme. Les riffs s’enchaînent, souvent accompagnés de solos nerveux et rapides. Pas de fioritures, pas de clavier, tout repose sur les guitares et le chant. Chaque titre est bâti autour d’un refrain mémorable, notamment la troisième chanson et ses « Steamroller » scandés qui donnent envie de hurler avec Damien Black. 18 minutes de rage et d’énergie. C’est tout ce dont le groupe a besoin pour nous mettre à genoux.

Certes, comme précisé plus haut, Stormtrooper n’est pas un groupe qui révolutionnera votre façon de voir le bon vieux Heavy, mais si vous êtes fan du genre, il est fort probable que vous trouviez votre bonheur dans ce Armies of the Night de bonne facture. Méconnu, mais pas inconnu, il a été réédité plusieurs fois (une fois même en picture disc !), ce qui fait qu’il est assez aisé à trouver. Si le groupe s’est quant à lui séparé, Damien Black n’a jamais quitté le monde de l’horreur qu’il aime tant. En réalité, il s’est même lancé dans la réalisation et a notamment accouché de Traces of Death (sous le nom de Damon Fox), film présentant diverses authentiques scènes de mort et de violence.

2 Commentaires

1 J'aime

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kiss33 - 28 Avril 2021:

Merci pour ta chronique, je trouve ça dommage qu'il n'y ait personne qui commente et si peu de notes, car c'est vraiment une bonne galette de heavy de l'époque. Je ne me souviens même plus comment j'ai découvert cet album tiens !

=XGV= - 28 Avril 2021:

Une petite perle cachée, le genre de disque dont tu apprends l'existence totalement au pif, je ne suis même pas étonné de ne recevoir un commentaire près de 6 ans après la publication de la chronique ! :D Moi, j'adore ces petits trésors enfouis que tu trouves totalement par hasard.

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