Arcanum Gloriae

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15/20
Nom du groupe Astral Domine
Nom de l'album Arcanum Gloriae
Type Album
Date de parution 21 Janvier 2014
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 Arcanum Gloriae
 02:24
2.
 Holy Knights
 06:27
3.
 King of North
 06:07
4.
 Moonlight
 05:23
5.
 Tale of the Elves and Pain
 07:30
6.
 Where Heroes Die
 09:22
7.
 I Am the King
 05:48
8.
 My Lord
 04:12
9.
 Welcome to My Reign
 03:41
10.
 Falsi Dei
 06:31

Durée totale : 57:25

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Astral Domine


Chronique @ Eternalis

20 Janvier 2014

La découverte d’Astral Domine n’est pas ce que l’on peut appeler une expérience inoubliable en soi

La découverte d’Astral Domine n’est pas ce que l’on peut appeler une expérience inoubliable en soi, ni une aventure dont on se souviendra avec nostalgie à l’avenir.
Premier album des transalpins légitimement nommés comme faisant partie des Rhapsody (of Fire, Luca Turilli’s ou quoique ce soit d’autre) de demain, autant dans la lignée conceptuelle que la musicalité. Entendons de ce fait que nous avons à faire à un speed mélodique chargé en arrangements (pas forcément symphoniques, le manque de moyens se faisant encore criant sur ce premier "Arcanum Gloriae") mis en scène par un vocaliste haut perché répondant au nom ronronnant de Marco Scorletti. Mais après tout, quand c’est bien fait, parfois, pourquoi se priver des bonnes choses…l’expérience à montrer que la course à l’originalité était parfois une erreur et que l’efficacité se trouvait parfois dans un schéma que l’on répète mais que l’on parvient à magnifier avec le temps (Luca Turilli l’a d’ailleurs parfaitement compris). Malheureusement, on ne peut pas dire que ce premier opus d’Astral Domine fera déjà partie des bonnes choses…trop d’approximations et de conformisme ne provoquant qu’un profond ennui dès le premier quart d’heure.

Non pas que ce soit mal exécuté car l’on ressent néanmoins le bagage technique relativement important des musiciens, bagage que possède probablement aussi le chanteur mais qui se perd dans une interprétation purement technique au profit de la musique et de la richesse du rôle, l’enfermant dans une répétition de gimmicks rapidement lassants. Évidemment, en parlant de chant, il fallait bien que Fabio Lione vienne pousser la chansonnette, lui qui parait in fatigable à multiplier les projets et les apparitions ponctuelles ces derniers temps. En soi, "Where Heroes Die", le titre en question, n’est pas fondamentalement mauvais mais il faut bien avouer que non seulement ça sent le réchauffé à plein nez (voir carrément le brûlé) mais en plus il manque la pêche et l’énergie du style. On peine à distinguer ouvertement la différence entre les deux chanteurs, ce qui est d’un côté rassurant mais d’un autre ne fait que renforcer cette sensation d’impersonnalité criante. La production manque de mordant et d’impact, que ce soit dans des guitares affreusement maigrelettes ou une double pédale sentant trop fortement le trig.

Les titres se veulent en plus relativement longs, ce qui n’arrange rien à la rapide lassitude qu’entraine l’écoute complète de l’album. Astral Domine se fait trop académique et récite certes admirablement bien sa leçon (l’introduction pleine de chœur de "Holy Knights" avec en toile de fond une mélodie au tapping que n’aurait justement jamais renié Luca à l’époque) mais cette scolarité exacerbée ne procure jamais de frissons. Il est évident que les italiens ont du talent mais ce premier opus joue bien trop la carte de la sécurité pour que l’on voie plus que ce qu’ils veulent bien nous montrer. "Tale Of The Elves And Pain" va puiser de son côté dans un metal plus nordique, avec l’influence criante de Stratovarius ou Sonata Arctica sur la superposition des guitares et des claviers. En revanche, les chœurs graves, très théâtraux, ne trompent personne et sont d’obédience littéralement transalpine. Le groupe essaie bien de se montrer plus intense et agressif sur "I Am the King" mais ce n’est que par intermittence, les riffs se faisant plus durs et rapides et se veulent appuyer par la vélocité d’une batterie enfin un peu plus pêchu. C’est encore plus flagrant sur "Welcome to my Reign" qui se tente même au chant hurlé (se rapprochant relativement d’une gargouille d’ailleurs) ainsi qu’à un essai de blast beat pour intensifier considérablement la fin de l’album. Le solo est même l’un des plus réussis car sort des sentiers battus et dévoile un semblant d’identité, même s’il est un peu tard en cette fin d’"Arcanum Gloriae".

On ne gardera certainement pas un souvenir impérissable de ce premier album mais, logiquement, la route est encore longue pour que le groupe se fasse son propre nom dans la sphère power symphonique actuelle. Il faudra se dégager des Rhapsody ou autre Vision Divine pour y parvenir mais la quête n’est pas perdue, particulièrement si l’on prend en compte le regain de vitalité de la fin de l’album (pour les courageux pouvant aller jusque-là. Il est encore trop tôt pour parler d’avenir mais il ne faut pas les condamner immédiatement. A surveiller d’un œil distrait jusqu’au prochain opus…

1 Commentaire

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Fyrnael - 31 Janvier 2016: C'est impressionnant comment la voix du chanteur est similaire à celle de Fabio Lione, à tel point que j'ai cru un instant qu'il s'agissait d'un side project.

En tout cas ta chronique décrit bien la pâle copie de Rhapsody qu'est Astrale Domine, impossible pour moi de trouver une étincelle quelconque. C'est fort dommage car l'intro sonnait plutôt bien.
Même d'un œil distrait je ne suis pas sur de surveiller l'avenir de ce groupe...
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