Aquatic Occult

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Sourvein
Nom de l'album Aquatic Occult
Type Album
Date de parution 08 Avril 2016
Style MusicalSludge Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Tempest (of Desire) (ft. Stig Miller)
2. Avian Dawn
3. Ocypuss (ft. Randy Blythe, Mike Dean)
4. Aquanaut (ft. Dean Berry)
5. Hymn to Poseidon
6. Mermaids
7. Urchins
8. In the Wind
9. Cape Fearian
10. Capsized (ft. Dave Capps)
11. High Tide
12. Bermuda Sundown (ft. Keith Kirkum)
13. Coral Bones
14. Oceanic Procession (ft. Stig Miller, Randy Blythe)

Acheter cet album

 $8.14  23,05 €  7,50 €  £19.97  $14.81  62,90 €  8,79 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Sourvein


Chronique @ Bakounine

07 Juillet 2016

Difficile de les faire rentrer dans le cercle des meilleurs !

Il y a des combos qui malgré le poids des années, ont de la peine à s'imposer dans le paysage musical, quand bien même leur nom plane régulièrement au dessus de la scène. Pour ce qui est de Sourvein par exemple, c'est un peu le cas, il faut dire que depuis que depuis le temps que le combo de T-Roy traîne ses guêtres sur la scène (vingt-trois ans, pas moins) et avec tous les musiciens de renom à y être passé, il est étonnant que la troupe ne soit plus connue, en tout cas sa présence dans les esprits est nettement moins nette que celle de leurs très proches cousins de Buzzov En (sous-entendu de nombreux membres communs entre les deux groupes) , qui pourtant se sont arrêtés officiellement à un moment donné.
A tel point que jusque à il y a peu, dans mon esprit de « préado » puceau de vingt-six ans (comme tout métalleux qui se respecte, il parait), Sourvein était pour moi principalement le groupe où officiait Liz Buckingham, la troublante blonde d'Electric Wizard, avant de rencontrer Jus Oborn et de le rejoindre.


En soi, ce quatrième album du groupe (deux en deux ans début deux mille puis le suivant en 2010, noyés entre les splits albums ) se présente, si ce n'est peut-être comme un vrai concept-album, tout du moins comme un album avec une thématique forte, qui est d'autant plus marquée qu'elle n'a jamais été abordé par le groupe en l’occurrence le milieu aquatique et les fonds marins.
Mais au delà de ça, et vu que le groupe ne sort pas non plus tous les jours des albums, cet « Aquatic Occult » est avant tout pour T-Roy une occasion de bien s'entourer, avec Mike Dean et Reed Mullin de Corrosion of Conformity respectivement à la production et à la batterie sur une bonne partie des titres, à qui se rajoutent une tripotée de guests, plus ou moins prestigieux et officiant dans nombres de groupes de plutôt bon aloi, Lamb of God, Weedeater, Amebix, Iron Monkey, Halfway to Gone, Sea of Tyrants, entre autres...


Si la filiation entre le milieu aquatique et le metal n'est clairement pas aussi directe que pour d'autres sujets abordés dans le style hormis pour ce qui est des vikings et des pirates, force est de constater que la thématique ressort assez régulièrement, que ce soit sous forme d'un album sur le thème, voir dernièrement de sujet principal d'un groupe (The Ocean, Ahab, Atlantis Chronicles et j'en passe...). Pour Sourvein, le concept est toutefois nettement moins marqué que pour les groupes précédemment cités, hormis les bruits de vague en introduction et parfois dans les morceaux, et on se plaît à penser que les thématiques chères au stoner (désert, routes, filles et alcool voir mélange des quatre) auraient tout aussi bien pu être la base de ces compositions qui sentent avant tout le bon bourbon frelaté des familles, le goudron brûlant et les aisselles crasseuses...


En effet, c'est bien à un gros sludge à l'ascendance stoner marquée que nous avons à faire, sans plus de touches progressive que ça, contrairement à ce qui eut pu être attendu au vu du style annoncé. Pas non plus de ces longs morceaux ambiants comme savent en composer Sleep, My Sleeping Karma ou encore Colour Haze, au contraire les compositions sont même plutôt courtes, puisque aucun des quatorze titres ne dépassera les quatre minutes. La courte durée des titres permettra d'amener un certain degré de variété, avec du gros riffing des familles bien lent et lourd (Avian Dawn, Urchins...), quelques aspects plus ambiants à l'image d'un « Mermaids » ou d'un « Bermuda Sundown » dont les harmonies de guitare auraient pu se retrouver sur les derniers Baroness, quelques titres plus heavy dont "Ocypuss" sur lequel Randy Blythe viendra poser sa voix pour accentuer le coté rentre-dedans ou « Capcized ».


Le problème, c'est que si Sourvein a avec ce disque sorti un nouvel album correct dans sa droite lignée avec des interprètes en bonne forme à l'image de quelques soli de guitare bien désarticulés et décalés et un T-roy en pleine forme au niveau des lignes vocales.
Le problème, c'est que malgré la diversité des morceaux et leur nombre, pas moyen d'en trouver un ici qui sort du lot ou justifie de n'importe quelle manière de relever le statut du groupe vers des plus hauts cieux. Tout juste pourrait-t-on dire que son introduction et ses deux phrases scandées étaient assez alléchantes, mais par la suite on pourra déchanter.



Au final, que tient-on ici ?
Un album de plus pour ces vétérans de la scène, un album bas-du-front et sans concession, mais également sans aucune plus-value par rapport à la majorité des groupes de la scène... Un groupe de personnalités qui sous l'égide de T-Roy se sont réuni et ont pratiqué un bœuf sympa. Il y a probablement de quoi faire tourner des têtes et descendre des verres de Four Roses, et inclus dans un mix, ces morceaux ne dépareront pas véritablement. En revanche et malgré son historique, il est définitivement difficile de considérer Sourvein autrement que comme un projet X de la scène sludge ou de les faire rentrer dans le cercle des meilleurs...

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire