Il y a des albums qui font prendre au mot hybride toute son ampleur. Si le titre de nouveau
Phazm est plus qu’évocateur c’est normal et croyez moi ça déménage. N’ouvrez pas les yeux comme ça ce ne sera pas la première fois qu’un groupe va mélanger du black, du death et du rock’n roll. Rappelez vous, il n’y a pas si longtemps que ça le nouveau
Vreid était venu nous chatouiller les oreilles. Sauf qu’ici nous ne sommes pas exactement dans le même cas de figure car il y a un aspect technique qui rentre en ligne de compte. Non pas que
Vreid ne soit pas « technique » mais ce
Phazm nous met une bonne claque en plus d’être fun et prenant.
Ce qui est vraiment amusant avec disque c’est que l’on ressent parfaitement l’influence de chacun des trois styles. Cette association unique donne à la musique de
Phazm un coté unique que vous ne pourrez retrouvez autre part. Le coté vraiment fun vient de la conception du rock’n roll. L’harmonica, merveilleux instrument des cow-boys du farwest, prend ici un coté tout particulier dans les compos du groupe. Qui aurait eu l’idée d’associer une grosse avoine de black avec un son assez……black et de l’harmonica. Des esprits malades ça ne fait aucun doute. Il n’y a quand même pas que l’harmonica qui fait penser au rock’n roll, heureusement. La musique aussi avec des riffs que n’auraient pas pu renier Motörhead. En parlant de Motörhead, si Lemmy chantant en death/black, il aurait largement eu sa place dans
Phazm. On dirait du Lemmy, ça ressemble à du Lemmy mais ce n’est pas du Lemmy. Je parle du rock’n roll mais il faut également parler des autres influences. Le black se manifeste par de gros blasts typiques qui, même si on peu trouver plus violent, ne font pas grise mine. Le son au peu crade fait plus penser à du black qu’à autre chose (je ne critique pas le son le black mais on ne peut se tromper sur ce qui à influencer le groupe pour son choix). Le death montre le bout se son nez en contrebalançant le coté très sec du black. Un peu à la manière de
Children Of Bodom dans les débuts. Le chant est prend tout autant dans le black que dans le death que dans le rock’n roll. C’est un exemple parfait d’hybridation réussi.
Pour parfaire un tableau déjà idyllique pour moi, le groupe nous propose de petits titres « intermédiaires » ou le groupe se veut plus ambiant (Damballah) ou plus country (Sabbath) pour ne citer qu’eux.
Le tout servi par un artwork qui ne manque pas d’humour (je ne savait pas le pénis était un os que l’on conservait après la mort, comme quoi on en apprend tous les jours…..) et vous obtenez le gros disque original de la rentrée.
Un véritable bonheur en CD, ce nouveau
Phazm vaut véritablement le détour et je compte sur vous pour en faire disque de chevet, il ne mérite pas moins !!!!!!!
A preciser, le livret genre horror comics est excellent !
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