Among the Flames of War

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13/20
Nom du groupe Storrmbringer
Nom de l'album Among the Flames of War
Type Album
Date de parution 2009
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Among the Flames of War 01:13
2. Stormbringer 04:14
3. Heathen Cry 04:49
4. Return of the Avenger 06:02
5. Lionheart 10:08
6. Einherjer 06:54
7. Raging Steel 05:35
8. Under the Wings of the Eagle 05:04
9. Ares 06:55
Total playing time 50:54

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Storrmbringer


Chronique @ dark_omens

03 Juillet 2013

Ce Among the Flames of War s’inscrit indéniablement comme une esquisse pathétique à oublier...

La ténacité avec laquelle certains artistes s’acharnent à errer sans cesses dans les contrées mornes d’une créativité dont l’aboutissement musical offre un résultat à la personnalité artistique souvent insipide, est parfois admirable. Pourtant si ce renoncement à toute forme d’originalité peut paraitre comme une posture, pourquoi pas, acceptable, si tant est que le musicien fasses preuve d’une détermination incontestable dans la maitrise et l’exécution de l’expression de son art ; les conséquences deviennent alors dramatiquement caricaturale lorsqu’il est défaillant à dominer son propos. Présentant, alors, une pâle copie fantomatique dangereusement saugrenue ; le ridicule alourdis encore l’œuvre de ceux qui, ultime affront, aveuglés s’enfoncent en des attitudes concernés grotesques. Le décalage qui en résulte ajoute encore du loufoque à une situation qui, pourtant, n’en manquait pas.

Storrmbringer fait donc partis de cet univers où les acteurs sont tragiquement déplaisants.
Le décalage outrancier entre le sérieux appliqués de leurs envies musicales (de leurs postures perfectionnistes) et le résultat inconvenablement hilarants qui en découlent ; est juste fortement regrettable. Tenter de défendre les hellènes, alors qu’ils s’évertuent à cultiver à coup de Heavy épique cette posture, s’avère alors très délicats. Effectivement mettre toute son impartialité afin d’apposer des mots, épitaphes gravées dans le marbre, d’un sentiment nourris par l’amertume comico-navrante que nous inspire ce Among the Flames of War, est complexe, mais absolument indispensable.

Ainsi, si d’emblé les attitudes de Storrmbringer paraissent des plus affligeantes, elles le sont bien moins que leur musique. En incontestables fervents, musicalement, du Heavy de la NWOBHM, il n’est pas rare, sur cette œuvre, d’entendre, de la part de ces grecs, certaines réminiscences aux parfums fortement similaires à ceux d’un Iron Maiden. De cette parenté, aux riffs de guitares soufflés par les britanniques, on ne retrouve, néanmoins, pas le talent. Pourtant si cette expression sans inspiration est moyennement intéressante, elle acquiert son caractère le plus détestable lorsque la voix crispante insupportable, évoquant immédiatement en nous les pires heures de la vague Power italienne, offre ces premières notes faussement aiguës douloureusement atroces. De la sorte dès les prémices d’un Stormbringer, suivant le préambule d’un joli titre éponyme instrumentale, Tryfonas nous lacère l’esprit de ce hurlement aux intonations faiblardes, aux hauteurs maladroites. De ce cri déchirant mutilant, s’écroule déjà toute nos velléités les plus amènes à l’encontre de ce groupe. Et ce d’autant plus que cette voix aux culminances détestables est un instrument de torture dont le criard (peut-on réellement l’appelé « chanteur » ?) abuse constamment.

Au-delà de ces aspects purement rédhibitoires, Storrmbringer ajoute celui de titres peu engageant manquant, souvent, singulièrement de rythme. Dans un ensemble, essentiellement, mid-tempo aux riffs désespérément simple, ce qui n’est pas forcement un défaut lorsque le talent est là, l’œuvre s’enlise dans un propos sans âme. Cette inefficacité à éveiller l’once d’un quelconque ressentis agréable est mise en exergue par une production au mixage insuffisamment influent. Manquant singulièrement d’énergie elle offre en effet à cet opus quelques sonorités manquant cruellement de sustain et de profondeur. Ce manque de relief évident, incontestable sur les sons de batterie, par exemple, pèse plus lourdement encore dans la balance déséquilibré qui condamne invariablement cette œuvre.

Ce Among the Flames of War n’est donc, au final, qu’une représentation déplorable d’un genre déjà suffisamment caricaturale. Fort d’imperfections odieuses, telles que ces chants effroyables et ces mélodies sans vie; il s’inscrit indéniablement comme une esquisse pathétique à oublier.

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